August 14, 2007
M. Gharibou estime que la gendarmerie ne fait pas son travail
L'extrême pauvreté pousse les Comoriens à tout tenter pour rejoindre Mayotte
LE MONDE | 14.08.07 | Extraits
Aux premières heures du jour l'effervescence était à son comble, lundi 13 août, sur la piste menant aux plages de Moya. Très tôt, la nouvelle a fait le tour de Mayotte : "Un kwassa a chaviré" au large des plages de Moya. La barque, partie de l'île d'Anjouan, aux Comores, chargée d'une quarantaine d'immigrés clandestins, s'est retournée, faisant au moins dix-sept morts, dont sept enfants. Quatre rescapés ont été secourus et ont été hospitalisés à Dzaoudzi, sur l'île mahoraise de Petite-Terre.
(...) LA GENDARMERIE ACCUSÉE DE "COMPLICITÉ" AVEC LES PASSEURS
"Les passeurs sont encouragés par le prix alléchant de la traversée estimé à 150 euros par personne actuellement et la complicité de certaines autorités, surtout de la gendarmerie qui ne fait pas son travail", estime M. Gharibou, le directeur de l'hôpital et ancien maire de Domoni (Anjouan) d'où partent les "kwassas". Dans un entretien avec l'agence de presse HZK, M. Gharibou accuse la gendarmerie de "complicité" avec les passeurs. Racontant sa courte expérience de maire de la ville, il a affirmé que "même les rapports qu'il adressait à la gendarmerie de la ville étaient montrés aux passeurs ou à leurs chefs".
A Mayotte, une enquête est ouverte. Elle devrait prendre de l'ampleur dans les prochains jours, a précisé aux journalistes le lieutenant-colonel Patrick Martinez, commandant des forces de gendarmerie à Mayotte. Et la lutte contre l'immigration clandestine continue à terre comme en mer. Il y avait eu 13 253 reconduites à la frontière en 2006 et le centre de rétention administrative prévu pour accueillir 60 personnes – souvent surpeuplé – devrait être remplacé dès 2008.
Lundi soir, le bilan provisoire de ce naufrage s'établissait à 4 rescapés, 17 morts et 17 disparus. Sur le lagon de Mayotte, les opérations de recherche ont repris, mardi, dès le lever du jour. Le 18 juillet, les services de l'Etat ont procédé à une destruction de 56 "kwassas" et de 93 moteurs saisis ces derniers mois. Après un premier radar installé en 2005 pour contrôler le nord de l'île, un deuxième a été installé pour couvrir la côte ouest et un troisième confirmé pour 2008 par Christian Estrosi lors de sa récente visite, pour couvrir la côte est. Mais la pauvreté des Comores, l'absence de travail et d'espoir, conduisent la population à tout tenter pour venir à Mayotte.
L'éducation des enfants et les soins constituent le cœur des raisons de cette immigration. L'espoir de trouver un travail existe aussi, même s'il s'amenuise. Alors que le salaire mensuel de base aux Comores tourne autour de 30 euros, il est désormais de près de 800 euros à Mayotte. Une sorte d'"eldorado" pour les Comoriens…
1ère séance du mercredi 10 novembre 2004 Assemblée nationale COMPTE RENDU ANALYTIQUE OFFICIEL Le Gouvernement a su prendre ses responsabilités pour assurer l'égal accès aux soins pour tous les Français. En ma qualité d'élu de Mayotte, je tiens à saluer l'extension du bénéfice de la sécurité sociale pour les Mahorais, qui fera de 2004 une année historique pour eux. La réforme ainsi engagée constitue un progrès considérable, mais des améliorations urgentes sont encore nécessaires pour en renforcer l'efficacité. Ainsi convient-il de mettre un terme au tri infirmier et à la gratuité des soins dans les hôpitaux tout en réorganisant la délivrance des médicaments dans ces établissements. Il faudra aussi que soit signée dans les meilleurs délais la convention prévue avec les professions libérales. Quelle est la position personnelle du ministre sur ces points ? Chacun sait, par ailleurs, que si la famille n'est pas bien portante, la santé de ses membres en pâtit. C'est pourquoi j'ai proposé le déplafonnement des allocations familiales à Mayotte. En 2002 déjà, Mme Fontaine, alors présidente du Parlement européen, s'était émue de l'injustice dont étaient victimes les enfants français de Mayotte. Le Président de la République a donné des instructions tendant à mettre un terme à ces discriminations inacceptables, mais la décision présidentielle se heurte au refus de certaines administrations centrales - confortées par un avis de l'IGAS - pour des raisons inavouables. Quelle est donc, dans une démocratie, la décision la plus légitime : celle du Président de la République, ou celle des administrations centrales ? ENA, promotion 2005-2007 « République » Séminaire relatif à « L’enfant » La protection des mineurs les plus vulnérables La grande pauvreté, l’extranéité, la traite « Quelle est l’importance du regard social porté sur les enfants dans chacune de ces situations ? Aide-t-il les intéressés à surmonter leur vulnérabilité ou contribue-t-il à intérioriser une autodévalorisation ? Vous étudierez le traitement qui en est fait dans les différents médias. » « Ces comparaisons devraient vous permettre de mettre en lumière l’existence (ou non) de spécificités françaises, tant dans les causes que dans les solutions et leur acceptation par la communauté nationale. Elles devraient également vous permettre de présenter des " bonnes pratiques ". » « (...) En matière d’éducation, la lutte contre l’illettrisme et la prévention de la sous-alimentation constituent les chantiers prioritaires des politiques publiques. L’allocation de rentrée scolaire existe dans les DOM, et devrait être instaurée à Mayotte. Elle complètera l’allocation de restauration scolaire, étendue en 2005 à Mayotte, en raison des grandes inquiétudes pour les enfants mahorais et comoriens, en situation fréquente de sous-alimentation chronique. » Sénat - Rapport d’information fait au nom de la Commission des Affaires sociales à la suite d’une mission effectuée du 8 au 18 septembre 2005 par une délégation chargée d’étudier la situation sociale à La Réunion et à Mayotte, rapport n°140. IGAS – Evaluation des dépenses d’assurance maladie et soins de ville, dans les départements d’Outre-mer, rapport présenté par Dominique GIORGI, membre de l’IGAS, rapport n°2005 123, juillet 2005. MdM, rapport moral 2006, extrait : 4 avril : MdM se joint au Collectif Outre-mer pour alerter sur la situation d’exception à Mayotte. En effet, le droit des étrangers applicable en France d’Outre-mer légalise des dispositifs de lutte contre l’immigration dite « subie », faisant de Mayotte un laboratoire de lutte contre l’immigration clandestine et de restriction d’accès à la nationalité. Par conséquent, les étrangers ont un accès très limité aux aides médicales d’Etat, aux allocations d’insertion et à la CMU, ou encore au travail. Le collectif a également présenté un rapport exposant les difficultés d’accès aux soins dans les départements d’outre-mer. |
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A Mayotte, la lutte sans fin contre l'immigration illégale
SAINT-DENIS DE LA REUNION - Chaque jour, des immigrés comoriens abordent clandestinement les côtes de Mayotte et, chaque jour, les forces de l'ordre en arrêtent et en expulsent d'autres. Sur ce petit territoire français de l'océan Indien d'b>à peine 200.000 habitants, un tiers n'auraient pas de papiers et la lutte contre l'immigration clandestine prend des proportions presque industrielles.
Selon la préfecture de Mamoudzou, 95% des étrangers installés sur l'île sont comoriens. La plupart sont arrivés dans un "kwassa-kwassa", une de ces barques à moteur qui font quotidiennement la navette entre Anjouan, l'île de l'Union des Comores la plus proche et Mayotte. Cette dernière, qui fait partie du même archipel, est la seule à avoir choisi de rester française en 1975, quand le reste des Comores a opté pour l'indépendance.
En 1995, la France a imposé un visa aux Comoriens qui circulaient jusque là sans limitation, et qui se sentent souvent chez eux à Mayotte où beaucoup ont de la famille. Le document est "presque impossible à obtenir" pour les Comoriens, affirme Corneille Mandja, ancien président-fondateur de la Ligue des droits de l'Homme de Mayotte.
Du coup, les traversées se font clandestinement. Ou du moins l'arrivée, puisqu'à Anjouan, les "agences" des passeurs ont pignon sur rue. Le trajet de 70km ne prend qu'une demi-journée et coûte de 150 à 200 euros, explique Mélanie Portmann, militante associative à sur l'île.
Trop souvent, ces barques sont surchargées et le passage n'est pas sans risque. "Les naufrages des kwassa-kwassa sont réguliers", affirme Kamel Adjemout, référent à Mayotte du Réseau éducation sans frontière (RESF). "Les passagers risquent à chaque fois la mort. On sait qu'il y a des femmes enceintes à bord, que des bébés sont parfois jetés à l'eau pendant le voyage de peur de se faire repérer par la police".
Depuis mars 2005, les secours de Mayotte sont venus en aide à neuf "kwassa-kwassa" en difficulté, selon la préfecture, qui fait état de 32 décès et de 135 disparitions. Le naufrage de lundi, qui a fait 17 morts et 17 disparus, est le plus grave enregistré. Mais ces données ne recensent pas les accidents survenus loin des côtes. "Le véritable bilan est impossible à établir", assure Mélanie Portmann.
Les Comoriens "viennent pour des raisons économiques ou de santé, en se disant qu'ils ont peut-être une chance de s'en sortir ici", détaille M. Adjemout. Certains sont aussi attirés par les écoles ou l'espoir que leurs enfants obtiennent la nationalité française. "La maternité de Mamoudzou affiche le plus fort taux de natalité de France et les trois quarts des enfants qui y naissent sont Comoriens", rappelle le militant de RESF.
Une fois sur place, les immigrés survivent par leurs propres moyens ou grâce à la solidarité de leur communauté, décrit M. Mandja. "Mais ils restent sur le qui-vive en permanence" par crainte des contrôles d'identité.
"Les contrôles et les opérations de lutte contre l'immigration clandestine (sont) menées quotidiennement", confirme la préfecture, chargée de traduire dans les faits les objectifs chiffrés fixés par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l'Intérieur. En 2006, 13.253 personnes ont ainsi été expulsées de Mayotte, contre 24.000 en métropole.
Les militants contestent vivement les conditions de ces expulsions. Aucune association n'est habilitée à entrer dans le seul centre de rétention de l'île, d'une capacité officielle de 60 places, mais les personnes contactées estiment qu'il accueille en permanence au moins 100 personnes, dans des conditions dégradées.
"Beaucoup de droits sont bafoués", accuse Corneille Mandja. Au printemps dernier, des troubles à Anjouan ont obligé la préfecture à demander au juge le prolongement de la rétention des sans-papiers arrêtés. "70% des gens ont été libérés" parce que leur arrestation ou leur expulsion n'était pas légale, se souvient Mme Portmann.
De toute façon, dit-elle, beaucoup de ceux qui s'embarquent sur les "kwassa-kwassa" sont "des gens qui se sont fait expulser alors que leur vie est à Mayotte. Alors ils rentrent chez eux". AP
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Selon la préfecture de Mamoudzou, 95% des étrangers installés sur l'île sont comoriens. La plupart sont arrivés dans un "kwassa-kwassa", une de ces barques à moteur qui font quotidiennement la navette entre Anjouan, l'île de l'Union des Comores la plus proche et Mayotte. Cette dernière, qui fait partie du même archipel, est la seule à avoir choisi de rester française en 1975, quand le reste des Comores a opté pour l'indépendance.
En 1995, la France a imposé un visa aux Comoriens qui circulaient jusque là sans limitation, et qui se sentent souvent chez eux à Mayotte où beaucoup ont de la famille. Le document est "presque impossible à obtenir" pour les Comoriens, affirme Corneille Mandja, ancien président-fondateur de la Ligue des droits de l'Homme de Mayotte.
Du coup, les traversées se font clandestinement. Ou du moins l'arrivée, puisqu'à Anjouan, les "agences" des passeurs ont pignon sur rue. Le trajet de 70km ne prend qu'une demi-journée et coûte de 150 à 200 euros, explique Mélanie Portmann, militante associative à sur l'île.
Trop souvent, ces barques sont surchargées et le passage n'est pas sans risque. "Les naufrages des kwassa-kwassa sont réguliers", affirme Kamel Adjemout, référent à Mayotte du Réseau éducation sans frontière (RESF). "Les passagers risquent à chaque fois la mort. On sait qu'il y a des femmes enceintes à bord, que des bébés sont parfois jetés à l'eau pendant le voyage de peur de se faire repérer par la police".
Depuis mars 2005, les secours de Mayotte sont venus en aide à neuf "kwassa-kwassa" en difficulté, selon la préfecture, qui fait état de 32 décès et de 135 disparitions. Le naufrage de lundi, qui a fait 17 morts et 17 disparus, est le plus grave enregistré. Mais ces données ne recensent pas les accidents survenus loin des côtes. "Le véritable bilan est impossible à établir", assure Mélanie Portmann.
Les Comoriens "viennent pour des raisons économiques ou de santé, en se disant qu'ils ont peut-être une chance de s'en sortir ici", détaille M. Adjemout. Certains sont aussi attirés par les écoles ou l'espoir que leurs enfants obtiennent la nationalité française. "La maternité de Mamoudzou affiche le plus fort taux de natalité de France et les trois quarts des enfants qui y naissent sont Comoriens", rappelle le militant de RESF.
Une fois sur place, les immigrés survivent par leurs propres moyens ou grâce à la solidarité de leur communauté, décrit M. Mandja. "Mais ils restent sur le qui-vive en permanence" par crainte des contrôles d'identité.
"Les contrôles et les opérations de lutte contre l'immigration clandestine (sont) menées quotidiennement", confirme la préfecture, chargée de traduire dans les faits les objectifs chiffrés fixés par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l'Intérieur. En 2006, 13.253 personnes ont ainsi été expulsées de Mayotte, contre 24.000 en métropole.
Les militants contestent vivement les conditions de ces expulsions. Aucune association n'est habilitée à entrer dans le seul centre de rétention de l'île, d'une capacité officielle de 60 places, mais les personnes contactées estiment qu'il accueille en permanence au moins 100 personnes, dans des conditions dégradées.
"Beaucoup de droits sont bafoués", accuse Corneille Mandja. Au printemps dernier, des troubles à Anjouan ont obligé la préfecture à demander au juge le prolongement de la rétention des sans-papiers arrêtés. "70% des gens ont été libérés" parce que leur arrestation ou leur expulsion n'était pas légale, se souvient Mme Portmann.
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Le Mode diplo, avril 2002, extrait
Un million de Comoriens peuplent l’archipel. Trois îles - Anjouan, Mohéli, Grande Comore - forment la République tardivement indépendante des Comores ; la quatrième, Mayotte, est un département français. Ou presque. Une « collectivité départementale » ayant vocation à le devenir. L’exception, en France, accouche toujours d’une catégorie. Le référendum de juillet 2001 en a décidé ainsi. Pour dix ans. Le temps de la mise aux normes sociales, juridiques ou scolaires françaises, dans un pays de tradition orale et de droit coranique.
Au moment où la France y injecte plus de 160 millions d’euros par an, Mayotte en tant que département détient un quadruple record : une fécondité africaine (la moitié de la population a moins de seize ans) ; une scolarisation presque achevée, avec un analphabétisme encore important ; une économie entièrement dépendante (l’île importe cinquante fois plus qu’elle n’exporte) ; enfin, la première place en France, devant la Guyane, pour le nombre d’expulsions d’étrangers - ce sont pour l’essentiel des Comoriens, venus surtout de l’île d’Anjouan.
L'archipel des Comores - Wikipedia