February 25, 2007

Une baraque spéciale pour enfants


Ma dernière lettre à la HALDE reste morte. Pour les rapts d'enfants et les méthodes de l'administration française, voir le dossier de Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005. De nombreux parents se plaignent d'enlèvements "légaux" de leurs enfants par l'Allemagne :

CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
Association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants
http://www.jugendamt-wesel.com/


D'après le juge pour enfant de Nanterre, les travailleurs sociaux de l'OSE France seraient neutres. C'est une opinion que je ne partage pas.

Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,

Le 11 décembre 2006 le ministère de l’intérieur m’a informé qu’il vous faisait suivre l’un de mes envois à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’état, ministre de l’intérieur. Je souhaite savoir quelle suite a été donnée par vos propres services.

Dans l’attente, ...

Pièces jointes :

- Copie de la lettre du 11 décembre 2006 du ministère de l’intérieur
- Copie d’un récépissé de dépôt de plainte pour « discrimination raciale »


25 aôut 2005 - Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH.

11 avril 2006 - Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par « des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis. »





Encyclopédie multimédia de la shoah - Peu après leur libération, des survivants des camps, internés au “Block des enfants 66” de Buchenwald - une baraque spéciale pour enfants. Allemagne, après le 11 avril 1945.

A la Vie ! les enfants de Buchenwald du shtetl à l’OSE
Editions Le Manuscrit
Katy Hazan et Eric Ghozlan
A l'occasion du 60e anniversaire de la libération de Buchenwald, Katy Hazan et Eric Ghozlan ont recueilli les témoignages des "enfants de Buchenwald", ...

« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »
« Internat et séparations »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
Richard Josefsberg,
Directeur du château de Vaucelles, à Taverny


U.N. human rights expert faults Israel
AP - Fri Feb 23, 5:34 PM ET
GENEVA - An independent report commissioned by the United Nations compares Israel's actions in the West Bank and Gaza Strip to apartheid in South Africa — charges that have drawn angry rebukes from Israel.

Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid - GENEVE (AP), 22 février 2007

« Les principes de la République sont notre bien commun (…) Il n’y a pas de place en France pour la haine religieuse ou le racisme » – Allocution du Premier Ministre, Dominique de Villepin, au dîner du CRIF, 23/01/07

Le Monde diplo, mardi 7 février 2006
Israël et l’apartheid
Le quotidien britannique The Guardian a publié, les 6 et 7 février 2006, deux enquêtes approfondies du journaliste Chris McGreal, le premier sur le parallèle possible entre la société israélienne et la société blanche d’Afrique du Sud, le second sur la longue coopération entre le régime de l’apartheid et Israël depuis les années 1950 jusqu’à la chute du régime blanc.

« La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun » a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, devant le 89e congrès des maires – AP, 23/11/06.

PARIS (AFP), 22/04/06 - Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé que "si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", samedi lors d'une réunion à Paris de nouveaux adhérents de l'UMP.


Marianne N°382, Semaine du 14/08/04 – Un système de contrôle archaïque (...) Michel Garel avait tout de ces conservateurs zélés, animés par la double passion de leur métier et du service de l'Etat. (...) Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.


Pétition n° 0038/2006, présentée par Wojciech Pomorski, de nationalités polonaise et allemande, sur la discrimination linguistique liée au droit de visite

Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?"
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris


- Le crime absolu -


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Re: Une baraque spéciale pour enfants
samedi 24 février 2007, 12h13
Dix-sept mois en prison pour le vol d'une bouteille de soda

CROWN POINT, Indiana (AP) - Edward Perez, un sans-abri qui souffre de problèmes psychologiques, vient de passer 17 mois dans une prison de l'Indiana après avoir été accusé du vol... d'une bouteille de soda.

Son avocat, l'expert psychiatre du tribunal, le juge chargé de l'affaire et même les responsables de la prison du comté de Lake peinent à s'expliquer sur ce cas: apparemment, tous étaient persuadés que Perez avait été libéré un an plus tôt. L'erreur n'a été découverte que ce mois-ci, au cours d'un recensement des prisonniers, a expliqué le shérif Roy Dominguez au journal local "Post-Tribune of Merrilville" de vendredi.

"C'est très malheureux", a commenté la juge Sheila Moss. "C'est un type qui apparemment a besoin de soins et il aurait dû être dans un endroit où il aurait pu en recevoir plutôt que d'attendre dans notre prison, qui est déjà surpeuplée."

Edward Perez, 22 ans, a été libéré le 7 février et transféré dans une clinique psychiatrique, a précisé le shérif. Il avait été incarcéré le 2 juillet 2005 après le vol d'une bouteille de Pepsi Cola dans un supermarché.

En février dernier, son médecin avait tenté de le rencontrer à la prison, mais on lui avait alors répondu que l'homme avait été libéré, a rapporté la juge. L'avocat lui aurait ensuite confirmé cette information erronée. Selon elle, cette affaire pourrait s'expliquer par une erreur sur le nom du prisonnier, qui est appelé "Hammer-Perez" sur certains documents. AP

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Re: Une baraque spéciale pour enfants
jeudi 22 février 2007, 23h19
Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid

GENEVE (AP) - Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU compare jeudi les actions d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid, un parallèle qui a entraîné la colère de l'Etat hébreu.

Le rapport de John Dugard, un enquêteur indépendant sur le conflit israélo-palestinien pour le Conseil, doit présenter le document le mois prochain, mais il a été diffusé sur le site Internet de l'agence.

L'avocat sud-africain, qui avait lutté contre l'Apartheid dans les années 1980, estime que "les pratiques d'Israël dans les (territoires palestiniens) ressemblent à des aspects de l'Apartheid".

Le rapport de 24 pages énumère plusieurs accusations contre l'Etat hébreu, allant des restrictions de déplacements aux démolitions de maisons, en passant par des traitements préférentiels pour les colons installés en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

"Peut-on sérieusement démentir que l'objectif d'une telle action est d'établir et de maintenir la domination d'un groupe racial, les juifs, sur un autre groupe racial, les Palestiniens, et de les opprimer systématiquement?", interroge l'enquêteur.

L'ambassadeur d'Israël à Genève a accusé John Dugard de diriger ses attaques uniquement vers l'Etat hébreu. "Toute conclusion qu'il peut tirer est donc (...) partiale", a souligné Yitzhak Levanon.

Le Conseil des droits de l'Homme a essuyé de nombreuses critiques, y compris de son fondateur, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Anna, pour avoir concentré ses attaques contre un seul pays, Israël. John Dugard a été nommé expert en 2001 par l'ancienne Commission des droits de l'Homme pour enquêter uniquement sur les violations commises du côté israélien. AP


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Re: Une baraque spéciale pour enfants
JUSTICE
Les auditeurs sortants de l'ENM seront à nouveau nommés juges d'instruction
LE MONDE | 24.02.07

ouhaitant répondre à l'inexpérience du jeune juge de l'affaire d'Outreau, la réforme de la justice adoptée, jeudi 22 février, par le Parlement a prévu de créer des "pôles de l'instruction" dans les tribunaux. La loi votée ambitionne aussi de rendre plus collégial le travail des magistrats, en imposant la cosaisine de plusieurs juges d'instruction dans les dossiers difficiles.


Ces objectifs viennent d'être contredits par la nécessité de pourvoir les postes vacants dans les tribunaux : dans le mouvement de nominations en cours, vingt-cinq postes de juges d'instruction viennent d'être proposés aux 280 auditeurs sortant de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).

Le poste de juge d'instruction de Boulogne-sur-Mer, qu'occupait le juge d'Outreau, Fabrice Burgaud, fait partie des nouveaux postes pourvus. La plupart de ces auditeurs sortants de l'ENM sont nommés dans de petits tribunaux, où ils exerceront de lourdes responsabilités sans être encadrés par des plus anciens.

Il y a tout juste un an, le débat sur le fiasco judiciaire d'Outreau battait son plein. Sous la pression des critiques, la chancellerie avait, au dernier moment, supprimé du document sur lequel sont inscrites les nominations, les treize postes de juges d'instruction ouverts aux auditeurs de l'ENM.


"DÉBAT HYPOCRITE"


Le 8 février 2006, la commission d'enquête parlementaire avait entendu M. Burgaud sous l'oeil des télévisions. Plusieurs députés, alors, n'avaient pas caché leur stupéfaction d'avoir affaire à "un gamin". Le magistrat, âgé de 35 ans, avait expliqué que le tribunal de Boulogne, où il était arrivé en 2000, ne comptait que trois juges d'instruction, tous sortis de l'école depuis moins d'un an, doyen compris, et que la charge de travail était très importante. "Je ne vous cache pas que ce n'était pas facile tous les jours", avait confié M. Burgaud, lors de cette audition.

Le juge d'Outreau, au cours de son instruction, avait cherché conseil. Le président du tribunal avait évoqué avec lui la codésignation d'un deuxième juge, idée à laquelle M. Burgaud a affirmé ne pas avoir fait obstacle, mais qui n'a jamais été mise en oeuvre. "J'ai le regret de ne pas avoir été épaulé par des collègues, pour échanger, ne pas être tout seul", avait-il dit aux députés.

La commission d'enquête avait fait de nombreuses propositions pour encadrer le travail des juges débutants, suggestions traduites partiellement dans la loi votée le 22 février. "Ce débat est hypocrite", commente, toutefois, Hélène Franco, du Syndicat de la magistrature (SM, gauche). "Pourquoi ne considère-t-on pas comme dangereux de nommer un jeune juge des enfants, alors que ses décisions sont tout aussi importantes pour la vie des personnes ?", ajoute-t-elle. Selon Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), "ce n'est pas parce qu'on est jeune qu'on est mauvais. Mais, il y a une incohérence entre les propos tenus par le garde des sceaux après Outreau et la distribution des postes."

D'autant que la dernière promotion de l'ENM a été évaluée plus sévèrement qu'à l'accoutumée par son jury de classement de sortie. Celui-ci a prononcé deux fois plus d'exclusions (deux au lieu d'une) et de redoublements (dix au lieu de cinq) que ne l'a préconisé la direction de l'école.
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Re: Une baraque spéciale pour enfants
dimanche 25 février 2007, 8h04
Quinze ans de réclusion pour Jacques Sordi, figure du "milieu" azuréen

NICE (AFP) - Une peine de quinze années de réclusion a été prononcée dans la nuit de samedi à dimanche à l'encontre d'une figure du banditisme azuréen, Jacques Sordi, dit "le Général", jugé devant les assises des Alpes-Maritimes pour l'assassinat d'un trafiquant de drogue en 2002.

Tout comme ses cinq co-accusés dans ce procès, Sordi, 48 ans, a nié les faits jusqu'au bout.


agrandir la photo

Trente ans de réclusion, dont vingt années de sûreté, avaient été requis vendredi contre "le Général" et l'un de ses complices présumés, Messaoud Hamioud, 45 ans. Tous deux étaient accusés d'être les tireurs ayant fait feu sur Philippe Di Cristo, 30 ans, le 29 janvier 2002, devant un vidéo-club de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

Soupçonnés d'être les chauffeurs des motos sur lesquelles avaient pris place les tireurs, Amadéo Titeux, 36 ans, et Stéphane Tixier, 44 ans, écopent de douze années de réclusion contre vingt-cinq ans requis. René Tomasi, 52 ans et Richard Biami, 50 ans, accusés de leur avoir fourni une aide logistique, ont été acquittés par la cour d'assises.

Jacques Sordi purge actuellement sa première condamnation significative, prononcée en 2004: six années de prison pour trafic de drogue. Tomasi et Biami sont également incarcérés pour la même affaire. Les six accusés étaient en détention provisoire depuis 2002 pour l'assassinat de Philippe Di Cristo .

Initialement prévu en mars 2006, le procès avait été renvoyé au terme de dix jours d'audience qui avaient instillé le doute sur la rigueur de l'enquête policière. Une plainte des avocats pour faux en écriture publique contre le capitaine de police ayant signé un rapport de filature des accusés est toujours en cours.

Tout au long du nouveau procès qui aura duré dix jours, les onze avocats de la défense ont poursuivi leur tir groupé contre les méthodes employés par les enquêteurs. Policiers "voyous", "menteurs", "prêts à tout", a dénoncé Me Thierry Herzog; "procédure foireuse", pour Me Eric Dupont Moretti; "dossier de la honte", a fustigé Me Philippe Soussi.

En tête de la liste des anomalies dénoncées par la défense: des enquêteurs dont les déclarations varient, la disparition de l'original d'une vidéo de filature, le "bidouillage" présumé d'une de ses copies, des scellés non réglementaires, un déjeuner organisé entre un policier et un membre du "milieu".

La cour s'est montrée plus sensible aux arguments des deux avocats généraux. Pierre Arpaia avait reproché aux avocats de vouloir faire "le procès de la peur". Il avait qualifié certains actes des policiers de "maladresses" mais sans qu'elles puissent remettre en cause l'enquête.

D'importants résidus de poudre sur des gants de Sordi, des achats suspects de tenues de moto avant l'assassinat, des alibis jugés peu fiables, constituent, aux yeux de l'accusation, des preuves de la "culpabilité irréfutable" des six hommes dans un assassinat aux allures de règlement de compte.
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Re: Une baraque spéciale pour enfants
Un employé des services secrets français pense avoir été mis en disponibilité à cause de sa conversion à l'islam.
La DGSE très secrète sur les raisons d'une exclusion
Par Christophe BOLTANSKI
Libé, samedi 24 février 2007

De prime abord, Laurent Velé se présente comme «fonctionnaire». Puis, il ajoute à voix basse travailler à la «DGSE». «Depuis vingt ans», précise-t-il. «Avant», il ne divulguait à personne sa véritable activité. «Même mon épouse ne savait pas ce que je faisais.» Aïcha opine : «Je l'ai su il n'y a même pas trois mois.» Aujourd'hui, il se sent libre de parler. Il n'est plus qu'un espion suspendu, un «demi-solde indiciaire, sans prime», qui touche à peine 500 euros par mois.

Le 2 octobre 2003, il a été mis en disponibilité d'office de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignements français, pour une durée de cinq ans. «Dans l'intérêt du service», dit la lettre signée par le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie. Il a été renvoyé chez lui douze jours plus tard. Aucune raison précise ne lui a été fournie. «Je ne sais pas de quoi on m'accuse, mais j'en ai une idée», avance-t-il. Lors de son passage devant le conseil de direction, avant que le couperet tombe, ses supérieurs lui ont fait un seul reproche : de ne pas les avoir informés immédiatement de sa rencontre avec celle qui allait devenir sa femme, une enseignante marocaine qui a repris des études à la Sorbonne.

Sur écoute. Ils se sont connus sur affection.org en 2000. En 2002, quand leur relation «est passée au stade amoureux», Laurent Velé en a fait part à l'administration centrale par un courrier. «J'ai dit qu'on s'est rencontré fortuitement. Les liaisons par l'Internet, c'était pas encore dans l'air du temps.»

Au siège de l'espionnage français, boulevard Mortier, à Paris, Laurent n'est qu'un simple rouage. Entré à la DGSE en 1985 «par hasard, après le bac, après avoir répondu à une petite annonce», il s'occupe depuis dix ans de maintenance informatique et fait des présentations du matériel à des cadres de la maison. Il ne travaille pas au chiffre. Il n'a pas accès à des données sensibles. Il ne peut même pas consulter les serveurs centraux. Mais la DGSE possède des statuts draconiens hérités de la guerre froide. «Même pour s'inscrire à un club de gym, on doit demander l'autorisation.»
Dans les semaines qui suivent l'envoi de sa lettre, il est interrogé par un enquêteur, puis quelques mois plus tard, par deux colonels du service de sécurité interne. «Un vrai interrogatoire. On m'a posé un certain nombre de questions très intimes.» Laurent Velé comprend que son téléphone est sur écoute, que son ordinateur a été piraté. Ses interlocuteurs font état de conversations privées avec Aïcha. Ils veulent savoir s'il a toujours un problème avec l'alcool, quelle est sa vie sexuelle et, surtout, pourquoi il s'est converti à l'islam.

«Imams». Cet ancien élève d'écoles catholiques explique avoir toujours été croyant. Pour lui, l'islam, c'est une hygiène, un style de vie. «C'était aussi un moyen judicieux de sortir de l'alcool.» Il venait de perdre son père, mort d'un cancer, et sortait d'une cure de désaccoutumance. «Mais tu n'es pas vraiment pratiquant, intervient Aïcha. Moi non plus, mais je ne pouvais pas te présenter à la famille si tu n'étais pas converti.»

Ils se sont mariés le 24 décembre 2003. Elle attend un second enfant. «J'ai toujours adoré ce pays, dit-elle. Si j'avais été une terroriste, j'accepterais d'être guillotinée. Mon père a toujours travaillé en France. Mes frères vivent ici.» Laurent Velé s'exclame : «Nulle part il est écrit que l'on m'accuse d'intelligence avec une ressortissante étrangère. En vingt ans de carrière, je n'ai jamais reçu de blâme, ni d'avertissement.» Pour lui, la raison de son renvoi tient à sa foi nouvelle : «Ils considèrent que je suis vulnérable et que je peux être atteint, via des imams.»

«Diversité». Il est aujourd'hui surendetté. Sa demi-solde sert à payer la pension de son ex-femme. Il a saisi le tribunal administratif de Paris qui l'a débouté et vient de déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Il ne sait pas ce qu'il va devenir après ses cinq ans de mise en disponibilité, s'il sera radié, ou réintégré. Aucune autre affectation ne lui a été offerte. «La loi dit qu'on doit me proposer trois postes», proteste-t-il.

«Cette décision n'a rien à voir avec une quelconque forme de discrimination, explique-t-on à la caserne du boulevard Mortier. Avec les missions qui sont les nôtres, on recherche la plus grande diversité parmi nos agents.» Sous-entendu : par temps de terrorisme, la maison recrute aussi des musulmans. Quelle faute a commis Laurent Velé ? Mystère. «M. Velé a été mis en disponibilité pour avoir contrevenu aux obligations de sécurité qui s'imposent à la DGSE.»

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Re: Une baraque spéciale pour enfants
dimanche 25 février 2007, 15h15
Nouvelle "Nuit du testing" de SOS Racisme devant des discothèques

PARIS (AFP) - SOS Racisme a annoncé avoir organisé, dans la nuit de samedi à dimanche, une nouvelle "Nuit du testing" à l'entrée de discothèques à Paris et dans cinq villes de province, constatant que des personnes avaient été refoulées devant dix établissements qui n'étaient pas complets.

Cette opération vise à interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur les mesures qu'ils entendent prendre en matière de discrimination, selon SOS Racisme.

Entre 23H30 et 01H00 du matin, SOS Racisme dit avoir mobilisé plus d'une centaine de personnes, des "couples de blancs" et des "couples blacks et beurs", habillés de la même façon, qui se sont présentées devant les portes de bars dansants ou boîtes de nuit, tant à Paris qu'en province.

Selon l'association, des cas de discrimination ont été relevés au Queen à Paris, "qui n'a laissé rentrer que les blancs", à Toulouse (le Sett, Maximo, la Dune et le Turtle), Châlons-en-Champagne, dans la Marne, (L'Alegra), Bordeaux (Le bistrot dansant et Chez Auguste), Angers (L'Ecu de Bretagne) et Lyon (Road 66).

"Toutes ces discothèques étaient loin de faire le plein lorsqu'elles ont refoulé les couples de couleur", a précisé à l'AFP Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme.

Une vingtaine de discothèques ont été testées dans ces six villes, selon M. Thomas. A Paris, le testing des boîtes de nuit des Champs-Elysées a été rapidement abandonné, car "les testeurs ont été repérés et les videurs se sont donné le mot".

Les militants de SOS Racisme se sont rendus ensuite dans les commissariats pour porter plainte pour discrimination raciale, a indiqué M. Thomas, notant que les plaintes ont été enregistrées "sans difficultés", ce qui marque une "évolution positive". A Angers, la plainte devait être déposée dimanche après-midi.

Samuel Thomas demande "la saisie immédiate des caméras de surveillance et leur transmission au procureur et au préfet", souhaitant "que les préfets prononcent des fermetures administratives immédiates de quelques semaines pour trouble à l'ordre public, car c'est, dit-il, la seule sanction qui peut faire changer de comportement les gérants de discothèques".

La méthode du testing, de plus en plus utilisée pour traquer les discriminations et reconnue par les tribunaux, est utilisée en France par SOS Racisme depuis 1996.
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Re: Une baraque spéciale pour enfants
lundi 26 février 2007, 15h44
Antisémitisme: hausse de 45% des agressions physiques en 2006 selon le Crif

PARIS (AFP) - Le Crif a fait état lundi, dans un communiqué, d'une forte hausse des actes antisémites en 2006, jugeant que "l'aspect essentiel et le plus inquiétant" réside dans une "augmentation de 45% des agressions physiques" contre les personnes.

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a rappelé que le "Service de protection de la communauté juive (SPCJ) opère un rencensement des actes antisémites sur la base des appels téléphoniques passés sur le numéro vert, complétée par un échange d'informations avec le ministère de l'Intérieur".

Ainsi, en 2006, le SPCJ a enregistré 213 actions (contre 134 en 2005), soit une hausse de 40%, 158 menaces (contre 148 en 2005) soit une hausse de 7%, et 371 actes (contre 300 en 2005) soit une hausse globale de 24%".

"L'aspect essentiel et le plus inquiétant qui se dégage des chiffres concerne ceux des actes, actions et menaces contre les personnes qui sont à l'évidence les cibles premières de l'antisémitisme", note le Crif? qui ajoute: "on observe une augmentation de 45% des agressions physiques qui passent entre 2005 et 2006 de 77 à 112, et une hausse de 71% des insultes qui passent quant à elles de 48 à 82".



Jours et heures d’ouverture

Le Mémorial de la Shoah est ouvert tous les jours, sauf le samedi
, de 10h à 18h, et le jeudi jusquà 22h (jusquà 19h30 pour le centre de documentation, le centre d'enseignement multimédia, 20h pour la librairie).
Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives.
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Re: Une baraque spéciale pour enfants
lundi 26 février 2007, 14h50
Vendée: l'ex-directeur d'un foyer pour femmes enceintes jugé pour viols et agressions sexuelles

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - L'ancien directeur de la Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes en difficulté de la Roche-sur-Yon comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de Vendée pour "viols aggravés", "agressions sexuelles" et "harcèlement" sur des pensionnaires et des salariées de l'établissement.

Jean-Pierre Baudry, aujourd'hui âgé de 63 ans, avait été mis en examen et écroué en février 2005 à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée). Neuf parties civiles se sont constituées dans cette affaire qui avait débuté à la fin du mois de janvier 2005 par le dépôt de huit plaintes de victimes.

Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.

Le foyer avait finalement été fermé cinq mois plus tard sur décision du conseil général de Vendée qui le finançait. L'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF) avait ensuite été dissoute en août 2005.

La Maison d'Ariane avait été fondée à l'initiative de cette association anti-IVG en 1996 et avait reçu le soutien de Philippe de Villiers, président du conseil géneral de Vendée. Son objectif était de proposer des alternatives à l'avortement et d'accompagner les femmes avant et après l'accouchement. Ses statuts précisaient que "la vie est sacrée et inviolable dès la conception jusqu'à la mort naturelle".

Jean-Pierre Baudry avait été nommé directeur de ce foyer en juin 2002 sur décision de la commission sociale du conseil général de Vendée. En 1993, alors qu'il dirigeait un établissement pour jeunes dans l'Oise, M. Baudry avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour escroquerie et détournement de fonds.

Aujourd'hui, il conteste toutes les accusations portées contre lui et demande que son procès soit public. Certaines parties civiles très affectées psychologiquement pourraient demander le huis clos.

Le procès doit durer jusqu'à vendredi. AP

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Re: Une baraque spéciale pour enfants
Un résistant et un enfant né à Buchenwald obtiennent une expertise ADN
AFP | 06.03.07 | 20h50

Un résistant de la seconde guerre mondiale et son homonyme, né en camp de concentration, ont obtenu mardi du tribunal correctionnel de Nancy qu'une expertise ADN soit réalisée pour déterminer leur probable lien de parenté, a-t-on appris de source judiciaire.

Seul Robert Nant, 61 ans, qui habite Nancy, était présent à l'audience. Son père potentiel, Robert Nant dit "Bob", 83 ans, était resté à son domicile de Chambéry. "Avec mon confrère de Savoie, nous avons décidé de ne pas les réunir tant qu'il n'y aurait pas de certitude", a expliqué l'avocate du fils, Me Laurence Charbonnier.

Leur histoire commune est censée débuter un soir d'été 1944. "Bob", résistant français, plus tard décoré de la croix de guerre, s'abrite dans une maison de Villefranche. Paulette, jeune agent de liaison, se réfugie dans le même lieu.

Neuf mois plus tard, le 19 mars 1945, Paulette, depuis lors déportée à Schkopau, une annexe du camp de concentration de Buchenwald, près de Weimar, donne naissance à un petit "Robert Nant". "On présume qu'elle y est morte. Le camp, lui, a été libéré trois semaines plus tard. C'est un miracle que mon client ait survécu", raconte Me Charbonnier.

En juin 2006, le fils présumé reçoit un lettre de Savoie. "Bob", qui savait que Paulette avait accouché dans le camp de concentration, a fait retrouver son fils par un détective.

"Ils portent le même nom. Le père sait précisément quand la mère a donné la vie. Les dates concordent. Les coïncidences sont tout de même très fortes", remarque Laurence Charbonnier.

Seul un test ADN peut permettre de vérifier la parenté. "Mais ce genre d'examen ne peut se faire que sur décision de justice", explique l'avocate, qui se félicite que sa demande, engagée en référé, ait été acceptée mardi par le tribunal.

"Maintenant, les tests seront faits le plus vite possible, affirme l'avocate. Il serait quand même dommage que l'un des deux meure avant d'en connaître le résultat."


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