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Bachelot : « nous ne fermons aucun hôpital »
NDLR : Je me demande comment s'en sortent les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon.
Bachelot : «Pas d'achat d'alcool pour les moins de 18 ans»
Le Figaro, 22/02/2009 | Mise à jour : 21:42, extrait
La ministre de la Santé était, dimanche, l'invitée du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI».
Non, le gouvernement ne sacrifie pas la santé et l'hôpital public. Invitée dimanche du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI»», Roselyne Bachelot a répondu aux critiques d'une partie de la majorité et des professions libérales de santé qui s'inquiètent des dispositions prévues dans le projet de loi hôpital, patients, santé, territoire qu'elle défend depuis le 10 mars à l'Assemblée. «L'hôpital n'est pas une entreprise, c'est un service public de santé, c'est la vision que je veux défendre», a affirmé la ministre de la Santé qui souhaite rester à son poste pour mettre en œuvre ce chantier et «les chantiers grandioses» que lui ont confiés le président et le premier ministre. Face aux inquiétudes des médecins, la ministre a martelé que son texte «donne un véritable pouvoir au médecin» et ajouté que le directoire des hôpitaux prévu dans ce projet «est à dominante médicale». Plus largement, elle a écarté toute fermeture d'hôpital : «Il n'y a pas de carte hospitalière, nous ne fermons aucun hôpital.»
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Publié le 21/02/2009 08:10 | La dépêche, extrait
Une loi et une étude embrasent le milieu viticole
C'est la bronca dans le vignoble français. La même semaine, le vin a fait l'objet de deux attaques en piqué. La première venait des bancs de l'Assemblée avec l'examen de la loi de Roselyne Bachelot baptisée « hôpital, patients, santé et territoires » (HPST). Un article du texte prévoit d'interdire d'offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but promotionnel. En clair, les dégustations au château, dans les caves et dans les foires aux vins, si prisés dans nos régions, sont sur la sellette. Les clubs d'œnologie, les salons d'agriculture, les repas « vin compris »…sont aussi dans le collimateur.
Secret bancaire : la justice suisse se réveille trop tard
Affaire ubs, 12:37, Le Temps
Eugen Haltiner: «Pour nous, c’était noir ou blanc»
Emmanuel Garessus
Le président de la Finma se défend: il explique à la «Neue Zürcher Zeitung» que pratiquement aucune société n’a survécu à une plainte pénale du Département de justice américain. «Nous devions protéger le système financier», dit-il.
Eugen Haltiner, le président de la Finma, répond aux critiques dans une interview accordée à la Neue Zürcher Zeitung de samedi, avant la décision du Tribunal administratif fédéral. Eugen Haltiner déclare que les autorités américaines «perdaient patience» l’an dernier. Les pressions se sont à nouveau manifestées et accrues cet hiver. La question centrale était soit de livrer les données des clients, soit de risquer une plainte pénale du Département de justice américain. Or «selon notre expérience et nos observations, dans le passé pratiquement aucune entreprise n’a survécu à une plainte du Département de justice américain», déclare-t-il. La Finma n’avait pas le choix: «Pour nous, c’était seulement noir ou blanc », ajoute-t-il. « Nous avons choisi de protéger la banque et ainsi notre système financier», conclut-il. L’alternative? C’était de protéger les clients mais de prendre un risque considérable pour la banque. Les articles 25 et 26 de la loi forment une «base suffisante» pour justifier la livraison de données, dit-il.
Eugen Haltiner ne se prononce pas sur le nombre de clients concernés. Mais il précise qu’il s’est agi, «après discussion avec la banque et les autorités américaines» d’une catégorie de clients individuels, mais «de structures juridiques complexes permettant de contourner le fisc».
A son avis, la menace s’est considérablement réduite. La Finma aurait bien sùr volontiers signé un accord avec le fisc américain (IRS). «Mais le risque majeur, le Département de justice, ainsi que la SEC sont sous contrôle», dit-il. Eugen Haltiner reconnaît que les autorités américaines ont intérêt à maintenir leur pressions et leurs menaces.
La Finma observe que le droit suisse a aussi été violé et les défauts de contrôle corrigés. Mais il ne condamne pas Peter Kurer, président d’UBS. «En tant que chef juriste, dès qu’il a eu connaissance de déficiences, il a pris des mesures. Il a agi de façon responsable», selon la Finma. Cette dernière ne met pas en cause les réviseurs. «Cela aurait été le pur hasard de découvrir un cas lors d’un contrôle ordinaire», selon Eugen Haltiner. Car l’affaire concerne uniquement certains collaborateurs et pas l’ensemble de la banque avec ses 75 000 employés.
Le Blick de samedi indique par ailleurs que Christoph Blocher serait prêt à lancer une initiative pour démanteler la grande banque. De tels géants financiers constituent un trop grand risque. Les activités américaines devraient être entièrement indépendantes. Car la chute d’UBS paralyserait le pays, prévient-il.
Trop tard pour UBS ? Vu sur Le Temps
SECRET BANCAIRE
Secret bancaire: la justice suisse se réveille trop tard
Le Tribunal administratif fédéral a interdit hier soir la transmission des données de clients UBS à la justice américaine. Trop tard, elles ont déjà été transmises!
Le Matin - le 21 février 2009, 09h00, extrait
Drôles de rebondissements dans l'affaire UBS. Tout d'abord, tard dans la soirée d'hier, le Tribunal administratif fédéral envoie un fax à l'Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (Finma). Il lui interdit de transmettre aux Etats-Unis - sous peine de poursuites pénales - les données bancaires de huit clients UBS (sur les 250 clients menacés) qui ont fait recours auprès de cette instance.
Une décision tout de suite saluée. «C'est l'Etat de droit qui se défend, clame Christophe Darbellay (PDC/VS). C'est sain.» L'avocat genevois Carlo Lombardini, spécialiste en droit bancaire, a du mal à se réjouir. «C'est bien que la Suisse résiste à la pression américaine. Mais c'est trop tard, c'est triste», lâche-t-il.
Face à UBS, les Américains ne crient pas victoire
Abus de droit
Editoriaux, samedi 21 février 2009
Par François Pilet, Le Temps, extrait
Peter Kurer, Marcel Rohnmer: des conclusions à tirer
Au moment de signer un accord fiscal avec les Etats-Unis en 2001, UBS savait que la partie serait difficile. Elle s’est choisi Peter Kurer, avocat de renom et par ailleurs spécialiste national du droit des bonus. C’est sous son règne, avec ses anciens collègues du cabinet zurichois Baker & McKenzie, que la banque a patiemment déployé une stratégie américaine bâtie sur l’abus de la parole donnée et le détournement de l’esprit de la loi. Miracle du juridisme, l’interprétation de petites lettres au bas d’un accord permettait aux gérants d’UBS d’assurer à leurs clients américains, via des e-mails cryptés et des enveloppes sans en-tête, que le secret bancaire helvétique était «inattaquable».
De source Le Temps
Lagarde : éviter un Lehman Brothers bis
Lagarde: éviter un Lehman Brothers bis
AFP, 20/02/2009 | Mise à jour : 17:24
La ministre française des Finances Christine Lagarde a affirmé vendredi qu'une grande faillite bancaire du type de celle de Lehman Brothers en septembre devait être évitée, tout en soulignant que les Etats n'avaient pas vocation à "gérer et posséder" des banques.
Le pape regrette les "polémiques"
AFP, 20/02/2009 | Mise à jour : 20:58
Le pape Benoît XVI a regretté ce soir les "polémiques destructrices" qui touchent l'Eglise, risquant d'en faire une "caricature", dans un discours improvisé prononcé lors d'une visite dans un séminaire de Rome.
"Un examen de conscience est nécessaire", a dit le pape, selon ses propos rapportés par l'agence Ansa. "Avec une arrogance intellectuelle, on pense que l'un est meilleur que l'autre, et se produisent des polémiques destructrices. Ainsi apparaît une caricature de l'Eglise", a déclaré le pape sans citer aucun nom.
Le Vatican et l'Eglise catholique viennent d'être secoués par une énorme polémique après la levée de l'excommunication d'un évêque intégriste négationniste Mgr Richard Williamson.
Coup dur pour le secret bancaire
Mise à jour le jeudi 19 février 2009 à 9h03, Radio Canada, extrait
« C'est une vraie catastrophe pour la première industrie de la Suisse qui reste le secteur bancaire », a soutenu l'avocat genevois Charles Poncet sur les ondes de la Radio Suisse Romande. La Suisse occupe la première place dans la finance « offshore » pour une valeur de 7000 milliards de dollars. Ce secteur a pu prospérer grâce à l'existence de comptes non déclarés et la protection de l'identité de leurs propriétaires, souvent très fortunés. Selon la loi suisse, l'évasion fiscale n'est pas considérée comme un délit. Les banques ne sont donc pas obligées de communiquer les coordonnées de leurs clients aux autorités.
Des experts en fiscalité estiment que l'accord conclu par UBS pourrait créer un précédent. Selon eux, certains pays européens, aux prises avec des difficultés budgétaires, comme l'Allemagne et la France, pourraient en profiter pour relancer leur combat contre les paradis fiscaux. Selon eux, la Suisse doit conserver son secret bancaire. Ils s'attendent toutefois à ce qu'elle collabore davantage avec certains pays en cas de besoin.
Les clients des pays enclins à renforcer leur législation fiscale devront se surveiller, estime un avocat suisse. Le ministre suisse des Finances, Hans-Rudolf Merz, s'est voulu rassurant jeudi, affirmant que l'accord ne signifiait pas la fin du secret bancaire. Selon lui, dans le cas qui nous intéresse, il ne s'agissait pas d'évasion fiscale, mais bien de fraude, crime condamné par la loi helvétique.
Un député UMP condamné pour outrage
Un député UMP condamné pour outrage
AFP, 20/02/2009 | Mise à jour : 16:33
Le député UMP de Belfort Damien Meslot a été condamné vendredi à Montbéliard (Doubs) à 700 euros d'amende avec sursis et à un euro de dommage et intérêt pour avoir traité un procureur de "gaucho de m...".
"Je fais appel de ce jugement et je continuerai ce jugement jusqu'au bout pour que justice me soit rendue", a déclaré le député, qui a été reconnu coupable d'outrage à magistrat par le tribunal correctionnel de Montbéliard.
Que coûte d'intervenir lors d'une reconduite aux frontières ?
Que coûte l'intervention lors d'une expulsion ou une reconduite aux frontières ?
LEMONDE.FR | 20.02.09 | 11h30 • Mis à jour le 20.02.09 | 11h30
Que coûte l'intervention lors d'une expulsion ou une reconduite aux frontières ? Pour le délit d'incitation à la rébellion, l'accusé risque au maximum deux mois de prison et 7 500 euros d'amende. Pour le chef d'accusation d'inciter à faire débarquer une escorte policière ainsi que l'étranger reconduit hors des frontières françaises, il encoure cinq ans et 18 000 euros d'amende. Ces peines maximales sont détaillées dans une notice d'information distribuée systématiquement depuis 2007 à tous passagers qui monte dans un avion servant à une expulsion.
UBS : la presse suisse fustige l'attitude de Berne
Offensive générale contre le secret bancaire suisse
France Info - 12:05
UBS, le premier établissement banquier helvétique, est obligée de livrer les noms de ses clients, accusés d’avoir fraudé le fisc américain. Le Conseil fédéral suisse l’a confirmé hier : le secret bancaire protège la vie privée mais pas la fraude fiscale. L’Europe s’engouffre dans la brèche…
En sursis depuis déjà plusieurs années, le sacro-saint secret bancaire suisse vit peut-être ses dernières heures. Depuis le premier janvier 2008, les banques étaient déjà obligées de communiquer l’identité des donneurs d’ordre effectuant des paiements vers l’étranger. Une mesure visant cependant plus à lutter contre l’évasion fiscale plus que contre le blanchiment d’argent. Mais à l’automne dernier, crise économique oblige, les Etats-Unis font pression sur la Confédération helvétique qui capitule et accepte le principe de livrer les noms de contribuables américains accusés d’avoir fraudé le fisc américain en plaçant leurs capitaux dans des banques helvétiques, et notamment chez UBS, premier établissement banquier du pays.
UBS est aujoud’hui obligée de s’exécuter. Cette levée du secret bancaire est cependant limitée et ne concerne "que" 200 à 300 clients de la banque helvétique. En échange, le département américain de la Justice renonce à poursuivre l’établissement bancaire au pénal, mais lui réclame tout de même 780 millions de dollars (618 millions d’euros), pour avoir activement aidé 20.000 clients américains à tromper le fisc américain, entraînant un manque un gagner pour les caisses du Trésor américain estimé à 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros).
UBS : la presse suisse fustige l'attitude de Berne
LEMONDE.FR avec AFP | 20.02.09 | 10h31 • Mis à jour le 20.02.09 | 10h41
La presse suisse a fustigé, vendredi 20 février, la "capitulation" des autorités helvétiques face aux demandes de la justice américaine sur des comptes secrets d'UBS, la première banque du pays étant critiquée au passage pour avoir mis en jeu le secret bancaire suisse.
La Suisse lève le secret bancaire
Economie
Sommet social : 60% Français jugent les mesures inefficaces
Le Parisien | 19.02.2009, 22h31 | Mise à jour : 22h43, extrait
SONDAGE EXCLUSIF. Une majorité de Français (60%) jugent que les mesures annoncées par le président Nicolas Sarkozy à l'issue du sommet social de mercredi ne sont pas efficaces, selon un sondage CSA à paraître vendredi dans Le Parisien - Aujourd'hui en France. 62% des personnes interrogées, selon ce sondage, soutiennent ou ont de la sympathie pour la journée de mobilisation sociale annoncée pour le 19 mars, ...
Sarkozy : "Je sais le sentiment d'injustice qui vous habite"
LEMONDE.FR avec AFP | 19.02.09 | 21h50 • Mis à jour le 19.02.09 | 22h22, extraits
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi 19 février soir comprendre les "frustrations, les blessures, les souffrances" des habitants des territoires d'outre-mer, estimant que, depuis des années, "on ne s'est pas attaqué aux racines du mal" pour résoudre leurs problèmes.
"Je sais que la crise économique actuelle est un révélateur de problèmes qui sont anciens et que l'on n'a jamais vraiment essayé de résoudre", a déclaré M. Sarkozy sur RFO à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec des élus d'outre-mer. "Je sais le sentiment d'injustice qui vous habite face à des inégalités, à des discriminations qui vous paraissent à juste titre, j'emploie le mot, intolérables. Ce sentiment d'injustice, je le comprends, je le partage".
"Comment en effet justifier que les prix dans les départements d'outre-mer soient plus élevés qu'en métropole et donc le pouvoir d'achat plus bas ? Comment justifier que le chômage y soit si important ? comment justifier les monopoles, les surprofits, les rentes de situation" et "des formes d'exploitation qui ne devraient plus avoir cours au XXIe siècle ?" a-t-il demandé.
[...] Réagissant au discours télévisé du président, François Bayrou, président du MoDem, a jugé "choquant" qu'il ne soit diffusé que sur RFO : "On a séparé les compatriotes d'outre-mer et les compatriotes de l'Hexagone", a-t-il déclaré.
Finance, 15:31, Le Temps, extrait
La Suisse lève le secret bancaire
UBS fournira 250 noms de clients à la justice américaine et versera 780 millions de dollars à la justice américaine dans le cadre de la poursuite pénale engagée par les Etats-Unis contre la banque.
UBS refuse de livrer des comptes secrets
UBS refuse de livrer des comptes secrets
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 19:40
UBS refuse de livrer au fisc US des informations sur 52.000 comptes secrets.
52.000 comptes US illégaux découverts
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 18:51
La justice américaine a exigé jeudi que la banque suisse UBS révèle au fisc l'identité de quelque 52.000 clients américains titulaires de comptes secrets illégaux, représentant quelque 14,8 milliards de dollars d'actifs.
Balkany trouvait les lycéens rebelles et violents, la justice lui donne tort
Créé le 19.02.09 à 15h56 | Mis à jour le 19.02.09 à 16h02, 20minutes.fr, extrait
La relaxe pour les deux lycéens de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) poursuivis après un conseil municipal orageux en novembre dernier. Relaxe totale pour le premier, jugé pour «rébellion», et partielle pour son camarade contre lequel la «rébellion» a été retenue, mais pas les «violences».
Ce dernier s'en sort avec une «remise à parents, une mesure éducative» visant à «rappeler au mineur les notions d'autorité», en présence de ses parents, a expliqué ce jeudi le parquet de Nanterre. L'annonce du jugement a été accueillie par les cris de joie des proches des deux jeunes de 17 ans et des élus de gauche présents.
Dommages et intérêts
La mairie UMP, dirigée par Patrick Balkany, et qui réclamait 1.000 euros, a donc été déboutée. Selon la mère d'un des deux lycéens, la juge des enfants a également ordonné le versement de 300 euros de dommages et intérêts à l'encontre du policier municipal qui s'était constitué partie civile et qui réclamait 1.600 euros.
Adolf Ogi, « conseiller » d’Allen Stanford, démissionne
Affaire madoff-bis, 13:22, Le Temps
Adolf Ogi, «conseiller» d’Allen Stanford, démissionne
L’ex-président de la Confédération avait été inclus par le groupe financier dans son organe de réflexion stratégique. Informé de l’enquête sur une possible fraude de 8,5 milliards, il démissionne avec effet immédiat.
UBS, 13:40, Le Temps, extrait
La Suisse lève le secret bancaire pour raison d’Etat
UBS livrera des noms de clients à la justice américaine sur décision urgente des autorités helvétiques de surveillance.
UBS va fournir les noms de 250 clients au Département américain de la justice, avec le soutien des autorités suisses, a appris Le Temps de plusieurs sources. La grande banque, qui avait résisté à lever le secret bancaire protégeant ses clients américains non déclarés dans l’affaire qui l’oppose au fisc américain, cède donc aux pressions de Washington, fragilisant par là les intérêts de la place financière suisse.
Le Sénat américain tiendra mardi une audience spéciale sur l’affaire UBS. En juillet, un juge de Floride avait lancé un mandat ordonnant à la banque de livrer les noms de 19’000 titulaires américains de comptes gérés en Suisse. Le Sénat publiera vendredi la liste des témoins invités à venir s’expliquer sur cette affaire.
Les Etats-Unis ayant menacé de retirer à UBS sa licence bancaire sur sol américain, la Finma l’aurait autorisée à livrer les noms en vertu de l’article 26 de la loi sur les banques, confirme une source. L’article 26 permet à l’autorité bernoise de surveillance de prendre des «mesures protectrices» si nécessaire, en donnant directement des instructions aux organes d’une banque. Le porte-parole de la Finma, Alain Bichsel, refuse de confirmer ou d’infirmer ces informations, rappelant seulement que l’autorité poursuit son enquête et qu’elle ne communiquera pas avant son terme, d’ici «quelques semaines». De même, UBS se refuse à tout commentaire.
«C’est un choc sans précédent contre le secret bancaire, constate un parlementaire au courant de la procédure. La Suisse ne sera plus crédible si elle livre des noms sans tenir compte des accords d’entraide fiscaux.»
La décision serait largement politique, selon nos sources.
Quid du père de l'enfant ?
Quid du père de l'enfant?
Goran a vu l'enfant une fois en deux ans. «Lors du procès, il a dit qu'il était le père. Il a ajouté qu'il n'avait pas encore reconnu l'enfant. J'imagine donc qu'il va le reconnaître», confie Me Marc Cheseaux. Si cela devait être le cas, Goran n'aurait cependant aucune autorité parentale étant donné qu'il n'est pas marié à Chantal.
ASSASSINAT DE CLARENS (VD)
Son bébé sera surveillé
Condamnée vendredi à 20 ans de réclusion, Chantal* ne pourra pas élever son fils de 2 ans. Il a été confié à sa tante, mais elle pourra quand même le voir
Le Matin - le 09 février 2009, 23h03, extrait
Qui va s'occuper du bébé de Chantal*, 21 ans, condamnée vendredi à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Enzo, le sexagénaire de Clarens, en 2006? Pourra-t-elle voir son fils de 2 ans né de sa relation avec Goran*, lui aussi condamné dans le cadre de cette affaire? Les explications du chef du Service vaudois de protection de la jeunesse, Philippe Lavanchy, et de l'avocat de la jeune femme, Me Marc Cheseaux.
*Prénoms d'emprunt
Un « Madoff » japonais : « c'est ce que font toutes les entreprises »
D'un article de VDN du 7 avril 2006...
À la barre, les services sociaux en rangs serrés
QUAND une référente des services sociaux évoque « le contexte d’Outreau » en 2001, ça provoque une crise de pseudo-hypocrisie générale, dans la cour d’assises, se terminant, comme souvent, par une poussée de décibels stérile. Faut pas en parler. Même à quelques minutes de l’audition d’un enfant ayant accusé, un jour, le curé… dans l’autre affaire. Avant de l’innocenter.
Ce premier dossier a obligé tous ses intervenants à se poser, un jour, des questions. Ce n’est pas le cas, a priori, des services sociaux : « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006, extrait - Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Un "Madoff" japonais sans scrupule ni remords
LE MONDE | 06.02.09 | 14h53 • Mis à jour le 06.02.09 | 14h53, extrait
Aujourd'hui, L & G devrait 366 millions d'euros à ses clients. Or, ses actifs ne dépasseraient pas 12 millions d'euros. La plupart des victimes sont des petits épargnants qui souhaitaient se constituer un capital pour la retraite. Citée par le quotidien Asahi, une femme de la préfecture de Saitama (au nord de Tokyo) raconte avoir annulé un contrat d'assurance-vie de 104 000 euros pour placer cette somme chez L & G. Elle aurait convaincu son mari et son fils aîné de faire de même. La famille aurait perdu 216 119 euros. M. Nami, lui, persiste et signe : "Ce n'est pas une fraude. C'est ce que font toutes les entreprises."
Le dialogue, « la marque de fabrique du sarkozysme », selon Hortefeux
Manifs du 29: "pas historique"(Hortefeux)
AFP, 01/02/2009 | Mise à jour : 19:29
Le ministre du Travail et des Relations sociales Brice Hortefeux a estimé ce soir que les manifestations du 29 janvier "avaient rassemblé du monde mais que ce n'était pas historique en nombre de participants" car comparable à des mobilisations antérieures.
Invité du "Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro", M. Hortefeux a souligné, en faisant allusion aux manifestations contre le CPE (contrat première embauche), "qu'en 2006, à deux reprise il y a eu du monde à peu près comparable". "Je pourrais trouver d'autres exemples sur la décennie", a-t-il ajouté. Il en est de même pour "la cote de sympathie" du mouvement dans l'opinion, selon lui.
Mais cette journée n'était cependant "pas du tout banale", a-t-il dit : "dans les manifestations précédentes, il y avait une mobilisation contre un texte, une loi un projet", alors que "la marque de cette journée c'est d'exprimer une inquiétude, une préoccupation par rapport à une crise mondiale, la plus importante depuis 1929".
Face à cette inquiétude, "nous sommes attentifs mais on ne va pas changer de cap". "La réforme est tout simplement indispensable car si nous voulons préserver notre mode de vie et le transmettre à nos enfants, on ne peut pas sombrer dans l'immobilisme".
Selon M. Hortefeux, le gouvernement pratiquera "le dialogue" avec les partenaires sociaux, qui "est la marque de fabrique du sarkozysme". A cet égard, le ministre a simplement confirmé que la rencontre du chef de l'Etat avec les syndicats aurait lieu en février, sans préciser de date.
Le Canard du 14 janvier 2009
Justice
Marchés des collèges : la juge d’instruction s’impatiente
Le Parisien | 15.01.2009, 07h00
Chargée de l’instruction portant sur les marchés de l’informatisation des collèges au conseil général, la juge Patricia Simon se plaint officiellement du manque de coopération de la police. Plus précisément des enquêteurs de la division nationale des infractions financières (DNIF), désignée pour mener les investigations sous sa direction.
Dans un courrier du 9 janvier adressé à la DNIF, avec copie au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, la juge déplore l’inaction des enquêteurs. Au point que les investigations s’en trouvent bloquées depuis l’automne dans ce dossier ouvert pour favoritisme, faux, corruption et même blanchiment… Selon nos informations, les relations entre la juge et les enquêteurs sont effectivement très tendues. Les policiers lui reprocheraient de réclamer des investigations inutiles, dont ils estiment qu’elles ne mèneront nulle part.
La crise : le château s'est donné le week-end pour réfléchir
Largarde: la crise risque de provoquer des "troubles sociaux"
Créé le 31/01/09 - Dernière mise à jour à 11h57 - Europe 1
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a exprimé samedi devant le Forum économique mondial à Davos en Suisse, ses craintes concernant la crise économique. "La situation actuelle comporte deux risques majeurs: des troubles sociaux et le protectionnisme", a déclaré la ministre. Ces deux risques sont, selon elle, alimentés par "la chute de la croissance économique et par le fait que les Etats doivent engager l'argent des contribuables" dans les plan de relance et de sauvetage.
Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2 pour évoquer la crise
Créé le 31/01/09 - Dernière mise à jour à 10h36 - Europe 1
Le président Nicolas Sarkozy participera jeudi sur TF1 et France 2 à "une émission exclusivement consacrée à la crise économique, ses causes, et les solutions envisagées pour en sortir", selon le quotidien Le Figaro. "Le président s'est donné le week-end pour réfléchir", affirme un conseiller de M. Sarkozy. Nicolas Sarkozy n'a pas participé à une émission consacrée à des sujets de politique intérieure depuis le 24 avril, et c'est aussi la première qu'il sera à l'antenne depuis le suppression de la publicité sur le service public.
Tunisie: un journal d'opposition saisi pour violation du Code de la presse
AFP 31.01.09 | 12h57
L'hebdomadaire d'opposition tunisien "Ettarik Al-Jadid" (la nouvelle voie) a été saisi samedi par décision judiciaire pour violation du Code de la presse, a-t-on appris de source gouvernementale.
Après le psy et la crise, la philothérapie ?
ÉTATS-UNIS • Je retourne chez ma fille !
Courrier International, 9 janv. 2009, extrait
Budget trop serré, vie trop chère, stress, manque de chaleur humaine : de plus en plus de retraités décident de vivre avec leurs enfants. Et tout le monde est content, constate US News & World Report.
Quand on a une vingtaine d'années et qu'on retourne vivre chez ses parents à la sortie de l'université, on se voit souvent accuser d'être un "boomerang". Mais il convient désormais d'élargir la définition de ce terme pour y inclure les seniors et baby-boomers (ou "baby-boomerangs") sans cesse plus nombreux à s'installer chez leurs enfants adultes et leurs petits-enfants.
En 2007, plus de 3,6 millions de parents [aux Etats-Unis] vivaient ainsi avec leurs enfants adultes, un chiffre en progression de 67 % depuis 2000, estime un récent rapport du Bureau du recensement. "Cela marque le retour à des liens intergénérationnels plus forts qu'ils ne l'ont été tout au long du XXe siècle", observe Stephanie Coontz, professeur d'histoire et d'études familiales à l'Evergreen State College et auteur d'un ouvrage sur ce thème. Partager un toit permet presque toujours de réduire les frais de subsistance de chacun. Et l'économie en berne incite à voir autrement la vie en famille élargie, souligne Nicolas Retsinas, directeur d'un centre d'études à Harvard : "L'un des premiers endroits vers lesquels on se tourne en cas de problème, c'est souvent la famille."
Allegra Hinkle, 55 ans, technicienne des médias à la retraite, tirait le diable par la queue pour payer son logement à Olympia, dans l'Etat de Washington, tandis que son mari, David Stein, travaillait comme photographe à Amsterdam. Or son fils, Dustin Hinkle-Anderson, un cuisinier de 28 ans, rencontrait le même problème avec sa petite amie, Courtney Norman, et leurs deux enfants, Adaline, 2 ans, et un bébé, Haeden.
Tous les cinq se sont donc installés dans une maison qu'Allegra louait l'année dernière à des étudiants.
Après le psy, la philothérapie?
LT - 10.01.2009
La philosophie sort de l'université pour aider à mieux vivre et s'orienter. La Suisse alémanique compte déjà une vingtaine de cabinets de consultation philosophique. Mais la philo reste impuissante à guérir les maladies psychiques.
Philosopher pour vivre mieux
Bernard Schumacher: «Un décentrement de soi»
André Comte-Sponville: «Tendre à une vie plus humaine»
Du blog de Julie,
Un temps de retard,
le journal d'une jeune mère SDF,
25 décembre 2008, extraits...
La semaine dernière est arrivée de Londres une amie de Anne et Jérôme, le couple qui nous sous-loue l'appartement. Elle avait besoin d'un hébergement temporaire, et donc nous avons cohabité cette semaine.
[...] Cette expérience nous aura fait rencontrer des personnes formidables et vivre des choses inoubliables. Cette année a été à la fois difficile et incroyable. Je ne peux oublier toute l'aide que m'ont apportée mes amis et ma famille, mais aussi des gens que je ne connaissais pas du tout avant le blog et l'article dans le Monde. J'ai rencontré des gens formidables qui nous ont hébergés ou apporté leur soutien d'une manière ou d'une autre. Et puis des rencontres qui se font par hasard, comme avec Stéph qui ne connaissait rien à notre histoire.
PARIS, 10 jan 2009 (AFP) - Les risques et méfaits de froid sur la santé restent encore souvent méconnus du grand public. Prendre conseil auprès de son médecin et de son pharmacien peut s'avérer fort utile pour les personnes fragiles et leur entourage, conseillent les autorités sanitaires.
PARIS, 10 jan 2009 (AFP) - L'AD-PA qui regroupe les directeurs d'établissements et de services à domicile pour personnes âgées a jugé samedi "insuffisant" le dispositif gouvernemental en faveur de cette catégorie, après l'alerte lancée par le ministère de la Santé pour cause de grand froid".