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« A fond », avec un même agent capable d’assurer les deux missions
Politiques 29 oct. 6h51, Libé, extrait
«Je vais y aller à fond !»
Analyse. A Rethel pour vanter la fusion ANPE-Unédic, Sarkozy a joué sur le registre volontariste.
[...] Un peu plus tôt, le chef de l’Etat était venu inaugurer le Pôle emploi de la ville, né de la fusion de l’Unédic et de l’ANPE. Le mur qui séparait les deux agences a effectivement été détruit cet été. Et à entendre Nicolas Sarkozy, la chute de cet autre mur de Berlin ouvre des possibles insoupçonnés: «Le Pôle emploi, c’est l’arme absolue.» Les services sont désormais rassemblés sur un même plateau et les chômeurs se présentent le même jour au guichet où est calculée son allocation puis à celui où il sera accompagné dans sa recherche d’emploi. Sarkozy veut qu’avant la fin de l’année, à Rethel comme dans une centaine d’autres sites, il n’y ait plus qu’un guichet unique avec un même agent capable d’assurer les deux missions. Et cette mesure devra être généralisée à tout le territoire avant l’été 2009. En aparté, un haut fonctionnaire jugeait cette ambition assez «irréaliste». «C’est une révolution culturelle», a confirmé une salariée de l’ANPE interrogée par le chef de l’Etat.
Banderole. La formule a plu au «Grand Timonier» qui assure avoir «tout à fait conscience de l’effort demandé». «Nous allons bâtir le service public de l’emploi le plus performant d’Europe»,a ajouté l’homme qui ne doute de rien avant de conclure sur cette promesse en forme de menace: «Je vais faire comme je sais faire, je vais y aller à fond!» Dans le bourg sous haute protection policière, le Président n’aura pas eu le loisir d’entendre la petite centaine de manifestants venus d’entreprises de la région.
Les réseaux d'aide aux élèves en difficulté au coeur du conflit avec Xavier Darcos
LE MONDE | 04.11.08 | 14h23 • Mis à jour le 04.11.08 | 15h00, extraits
Depuis la fin septembre, elles - deux "maîtres G", c'est-à-dire des rééducatrices - sont indignées par la décision du ministre de l'éducation, Xavier Darcos, d'amputer ces réseaux d'aides de 3 000 postes sur un total de 11 000. La mesure passe d'autant moins bien que M. Darcos avait, en amorçant en octobre 2007 sa réforme de l'enseignement primaire, promis de "mettre le paquet" pour "diviser par trois l'échec scolaire lourd" en primaire d'ici à la fin de la législature.
[...] Selon le ministère, les deux heures hebdomadaires d'aide individualisée aux élèves en difficulté, instaurées grâce à la suppression des cours du samedi matin et dispensées par les maîtres, rendraient inutile l'intervention des Rased. Celle-ci est ailleurs critiquée pour sa dimension "psychologisante ou médicalisante".
Mais les professionnels considèrent que la nouvelle aide personnalisée ne peut se substituer à l'action des personnels spécialisés. "Ce ne sont pas seulement des postes qui vont disparaître, c'est un métier !", s'exclame Brigitte Thily. "Notre force, ajoute-t-elle, ce sont les approches complémentaires."
Les intervenants en Rased se rangent en trois catégories : les "maîtres E", qui s'occupent de pédagogie, s'adressent aux élèves qui ont du mal à entrer dans les apprentissages ; les "maîtres G", appelés "rééducateurs" ; et les psychologues scolaires. Tous ont reçu une formation supplémentaire, sanctionnée par un examen spécifique.
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
La mère infanticide présentée lundi au parquet
26/10/2008 21:31
Antoine : @ basco-béarnaise
Je ne marche pas normalement depuis ma naissance (je suis handicapé) mais je suis très heureux de vivre !! Merci de ne pas m'avoir euthanasié dès ma naissance.
26/10/2008 20:49
basco-béarnaise : DU bon sens
Dans le cas où l'euthanasie ne serait pas autorisée, la Société avec un grand S se devrait de prendre en charge INTEGRALEMENT ces enfants handicapés à 100%.
Cela éviterait de tel drame.
Dans le cas contraire, moi, je regrette mais j'approuve que l'on mette un terme à de telle situation et ce dès la naissance.
Peu importe les raisons philosophiques, religieuses, médicales.
Les parents, qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas, n'ont pas à subir une telle épreuve. A vie durant. Pour RIEN.
Faits divers
La mère infanticide présentée lundi au parquet
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 18h07 | Mise à jour : 19h00
La garde à vue de la jeune femme de 26 ans, originaire de Seine-et-Marne et qui a avoué avoir tué son fils de 3 ans, samedi dans l'Allier, a été prolongée de vingt-quatre heures. Elle devrait être présentée lundi après-midi au parquet de Clermont-Ferrand et devrait être poursuivie pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans.
Le corps du petit Samy a été retrouvé samedi à Toulon-sur-Allier par les gendarmes, dans la baignoire de la salle de bain d'une chambre d'hôtel.
«Des antécédents psychiatriques»
Alors que les enquêteurs s'interrogeaient samedi soir sur les circonstances du drame, le substitut du procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, a indiqué dimanche qu'il était «vraisemblable» que le garçonnet soit mort dans la chambre d'hôtel. La mère «reconnaît spontanément avoir tué son enfant volontairement», a t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à la gendarmerie de Moulins.
Selon le magistrat, la jeune femme a «des antécédents psychiatriques». «Très peinée par le fait que son fils était handicapé», elle n'aurait pas supporté d'apprendre que l’enfant ne pourrait pas marcher seul normalement. «Elle a pensé que cette situation était insupportable et qu'elle devait tuer son enfant», a-t-il dit.
L'enfant était placé en famille d'accueil
Samedi matin, la jeune mère est allée chercher son fils, placé depuis le début de l'année, sur décision de justice, dans une famille d'accueil en Seine-et-Marne. Puis elle est passée chez ses parents où elle s'est montrée «irritée», a souligné M. Griffet. Elle a alors pris sa voiture pour se rendre en Haute-Loire, à Brioude, où se trouve «une maison de famille qui lui évoque des souvenirs», «avec l'intention de tuer son enfant» là-bas, mais elle n'a pas dit pourquoi elle s'était arrêtée avant, a poursuivi le substitut.
Arrivée peu après 13 heures à Toulon-sur-Allier, elle a pris une chambre d'hôtel au moyen d'une borne automatique. Elle aurait tué son enfant puis appelé la famille d'accueil ainsi que son ancien compagnon, dont elle est séparée depuis quelques mois, pour les informer de son geste et c'est la famille d'accueil qui a appelé la police.
Infanticide : la garde à vue de la mère prolongée
lefigaro.fr avec AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 21:11
Souffrant de troubles psychiatriques, la jeune femme de 26 qui a tué son enfant de trois ans dans un hôtel de l'Allier aurait commis son acte car son fils était handicapé.
La jeune femme de 26 ans qui a avoué à la gendarmerie avoir tué son fils de trois ans dans un hôtel de l'Allier est toujours en garde à vue dimanche soir et les enquêteurs ont plus d'éléments sur ce qui a conduit cette mère à commettre ce geste.
Le corps du petit Samir a été retrouvé dans la baignoire vide de la salle de bains d'un hôtel de Toulon-sur-Allier. Sa mère s'est rendue à la gendarmerie immédiatement, avouant les faits. Selon le procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, la jeune femme, originaire de Seine-et-Marne et ayant «des antécédents psychiatriques», «était très peinée par le fait que son fils était handicapé et avait appris dans les jours qui précèdent que l'enfant ne pourrait pas marcher normalement seul».
Elle-même ayant déjà fait plusieurs tentatives de suicide, la jeune maman avait déjà menacé de tuer son enfant. Son avocate, Me Françoise Mercier-Rayet, explique que sa cliente «qui se présente comme schizophrène», avait elle-même «demandé le placement de son fils en famille d'accueil car elle avait envie de le tuer, ne pouvant assumer le fait qu'il soit handicapé».
Le « grand timonier » n'a pris aucune décision, selon Karoutchi
NDLR : Elle est pleine comme un oeuf (ou la place de l'enfant, de plus faibles, dans l'espace des conflits que se livrent les adultes), il finira bien par se passer quelque chose. Mais nous ne serions plus à un sacrifice près...
Politique
Roger Karoutchi: "le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan"
AP | 26.10.2008 | 17:52
"Le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi, assurant que la ministre de la Justice n'était nullement sur la sellette.
"Il n'y a pas à sauver ou à ne pas sauver", a-t-il estimé lors de "Dimanche Soir Politique" sur France-Inter et i>télé. "Il y a à reconnaître le boulot qui a été fait". Et selon lui, la Garde des Sceaux Rachida Dati "fait un boulot formidable".
Le président Nicolas Sarkozy doit recevoir lundi le bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM), l'un des syndicats qui avaient appelé la semaine dernière à un mouvement de protestation contre la politique menée par la ministre de la Justice.
Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
25 000 milliards de dollars évanouis
LE MONDE | 25.10.08 | 10h30 • Mis à jour le 25.10.08 | 14h52, extraits
Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.
[...] Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.
Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.
Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler.
[...] Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".
Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux…
Roger Karoutchi et "le fascisme rampant"
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008 | 14:12, extrait
Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement n’a pas hésité à assimiler les "attaques" contre Nicolas Sarkozy à celles subies par Jean Zay, "mi juif, mi protestant", cible de la presse d'extrême-droite sous le gouvernement de Vichy. Il dénonce aussi l'appel du 14 février "pour une vigilance républicaine".
Dans la défense du soldat Sarkozy malmené dans les sondages, ses partisans osent tous les rapprochements avec les pires périodes de l'histoire française.
Tant lorsqu'il s'agit de dénoncer les "agissements" de la presse que ceux des politiques (la pétition des 17 personnalités contre les "dérives de pouvoir personnel").
Samedi 16 février, lors d'une réunion politique dans le IVème arrondissement de Paris où il était venu soutenir Vincent Roger, candidat UMP, Roger Karoutchi a comparé l'attitude des journalistes d'aujourd'hui à celle de la "presse des années 30". Se référant au SMS de Sarkozy à Cécilia, publié sur le site du Nouvel Observateur, et plus largement au "déballage médiatique" de ces "journalistes qui passent derrière vous dans les chambres", il a dit : "On a l'impression d'un vent de folie qui respire les années 30 avec ce que cela a de plus nauséabond".
A 91 ans, coupable de meurtre mais libre
CRETEIL (AFP), 3 oct. 2007, extrait — La cour d'assises du Val-de-Marne a condamné mercredi à un an de prison avec sursis un octogénaire qui avait tué en 2003, parce qu'il ne pouvait plus faire face à la situation, sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Au terme d'un délibéré de plus de trois heures, la cour a reconnu coupable le vieil homme âgé de 86 ans.
Celui-ci n'a pas réagi à l'énoncé du verdict. Comme tout au long des deux jours du procès, il s'était levé péniblement, s'appuyant sur sa canne, à l'entrée de la cour.
Assises. À 91 ans, coupable de meurtre mais libre
www.letelegramme.com, 18 octobre 2008
La cour d'assises du Finistère a tranché, hier, à Quimper. René Bruno, âgé de 91 ans, a maquillé le meurtre de sa femme en suicide en 2005, à Rosporden. Mais il ne finira pas ses jours en prison.Quelques larmes rapidement contenues. Il aura donc fallu attendre les dernières minutes pour que le retraité au visage jusqu'alors livide et sans expression sorte de sa torpeur. En cause, une lettre de sa femme rédigée au lendemain d'une tentative de suicide avortée, en 1962, et lue en conclusion par son avocate. « Tu as fait ce que tu as pu mais je suis malade. Oublie-moi, je n'en vaux pas la peine, enterre-moi à Tourch. Ce n'est pas de ta faute, j'avais tout pour être heureuse, pardon pour le mal que je vous ai fait ».
Pas de partie civile
Une missive bienvenue à l'audience tant la victime y était absente depuis l'ouverture des débats. Pas de partie civile présente, peu de témoins pour décrire son quotidien de dépressive depuis ses vingt ans et une opération la rendant stérile. Ne jamais avoir eu d'enfant, un drame qui a poursuivi toute sa vie cette femme de 83 ans, retrouvée morte dans sa chambre le 14 novembre 2005, une cordelette autour du cou, le visage tuméfié et les poignets en sang. Un suicide presque logique pour son mari, qui avance de multiples tentatives et diverses hospitalisations. Sauf que l'autopsie, grâce à un hématome décelé à la gorge, conclut à une asphyxie mécanique nécessitant l'intervention d'un tiers et évacue toute éventualité de pendaison, par ailleurs peu plausible du fait d'une cordelette trop longue attachée au-dessus de la fenêtre. Un étranglement pur et simple dont le nonagénaire s'est toujours défendu, invoquant soit le suicide, par pendaison ou médicaments, soit une mort naturelle. Sommé de s'expliquer, le retraité n'aura fait que rabâcher les mêmes phrases éculées, sans que l'on sache s'il se protégeait ou si ses troubles de la mémoire gênaient sa compréhension des débats.
Dîner à 18 h 30 coucher à 19 h
D'idyllique durant de nombreuses années, la relation entre les époux avait viré au rouge ces dernières années. Madame l'accusait de la battre et ne supportait plus sa personnalité psychorigide. Propreté, ménage, courses minimalistes, dîner à 18 h 30, coucher à 19 h, pas de télé... « Il imposait ses obligations, explique l'avocat général Jean-Yves Goueffon. Le petit tyran a mal vécu sa rébellion tardive. Il avait des raisons de commettre ce meurtre, il était fatigué de son comportement ». « Il gérait son état dépressif depuis 60 ans. En fin de vie, elle était certes difficile à vivre, confesse M e Catherine Jacq, mais de là à la tuer... Cet homme que l'on dit posé et réfléchi l'aurait étranglée de sang-froid ? Alors où sont les membres de la famille de sa femme à ce procès ? Même pour eux, le crime est inconcevable ».
Abdel, 7 mois, victime d'un « barbare » de 5 ans ?
NDLR : La justice pourrait avoir trouvé un coupable : un barbare de 5 ans... Mais il subsisterait tout de même la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement gardien.
Abdel, victime de la violence d'un autre enfant ?
Le nourrisson de 7 mois avait été retrouvé mort le 19 septembre dans un foyer de l'enfance en Seine-et-Marne.
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 18h11
Le 19 septembre dernier, Abdel, un nourrisson de sept mois, était retrouvé mort par une puéricultrice. L'enfant, placé au foyer de l'enfance de Rubelles, près de Melun, en Seine-et-Marne, gisait au pied de son lit. L'autopsie devait révéler qu'il avait succombé à un traumatisme crânien. L'enfant n'ayant, a priori, pas pu tomber seul de son lit, le parquet de Melun avait ouvert une information judiciaire et le Conseil général avait ordonné la fermeture temporaire de l'établissement, ainsi que le placement des 45 autres enfants dans d'autres structures d'accueil.
Selon nos informations, la première piste envisagée, celle d'une erreur ou d'une maladresse de la part d'un personnel de l'établissement, n'a pu, pour l'heure être démontrée. "Les auditions n'ont pas montré de faille", selon une source proche de l'enquête. Une autre piste est, en revanche, sérieusement évoquée : Abdel pourrait avoir été victime de la violence d'un autre enfant placé au centre. Selon nos informations, un enfant de cinq ans, placé au foyer en raison de son comportement agressif envers les autres et envers lui-même, aurait été aperçu en train de rôder autour du lit d'Abdel peu de temps avant sa mort.
"Rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre"
"Le nourrisson présentait des traces de morsure ou de suçon sur une joue, nous attendons toujours les résultats des analyses et des prélèvements médicaux. Sans ces résultats, rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre. Nous sommes toujours dans l'expectative, sans savoir ce qui s'est passé au centre", précise prudemment sur LCI.fr le procureur de la République Serge Dintroz. S'il s'avère qu'Abdel a été mordu, il sera notamment ordonné la prise d'une empreinte dentaire de l'enfant suspecté.
Si les investigations venaient à confirmer la thèse selon laquelle un autre enfant aurait violenté Abdel, restera la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement. Il s'agira alors de déterminer si ce défaut de surveillance est lié à un membre du personnel ou à un problème plus général de fonctionnement au sein de l'établissement, dont les portes sont toujours fermées depuis la nuit du drame.
Abdel avait été placé dans l'établissement de Rubelles depuis juin suite à des "difficultés conjugales". "On l'avait placé là pour qu'il soit protégé, et c'est là bas qu'il est mort !", racontait en colère le jeune papa, Moktar, sur LCI.fr quelques jours après l'annonce du décès de son fils. Ce drame est d'autant plus traumatisant pour le jeune couple que Hayat, la mère d'Abdel, avait accouché de triplés. De grands prématurés nés à cinq mois et demi. L'un était mort-né. Le deuxième est décédé un mois et deux jours après. Et puis Abdel. Ironie du sort, le jour où Hayat et Moktar apprenaient la mort de leur bébé, ils recevaient une lettre leur annonçant qu'ils pouvaient le récupérer le week-end.
Rambla : "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans"
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 16h33
Pour sa défense, ce meurtre ne peut s'expliquer sans évoquer un contexte dévastateur qui, depuis plus de trente ans, hante l'accusé : celui de l'affaire Ranucci. Jean-Baptiste Rambla est en effet le frère de Marie-Dolores Rambla, retrouvée morte le 4 juin 1974 à l'âge de 8 ans, un crime pour lequel Christian Ranucci a été condamné à mort et exécuté le 28 juillet 1976. "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans, je suis transparent. Corinne ne méritait pas de mourir, tout ça c'est à cause de moi, mon mal-être, je vais le vivre jusqu'à la fin de mes jours", a également déclaré l'accusé. "Quand on a vécu ce qu'il a vécu, on ne peut pas fonctionner normalement", avait expliqué avant l'audience l'un des avocats de l'accusé, Me Jean-Michel Pesenti.
Amiante : les victimes réclament un procès
A la une
Amiante : les victimes réclament un procès
leparisien.fr | 11.10.2008, 15h29
En silence, plusieurs milliers de victimes de l'amiante et membres de leur familles - 6 000 selon les organisateurs, 2 000 selon la police - manifestent dans Paris, samedi après-midi, pour réclamer «un grand procès pénal de l'amiante». «Les empoisonneurs doivent être jugés», «non à la double peine : mourir d'amiante et d'indifférence» peut-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants.
Depuis quatre ans, à chaque rentrée, les victimes de l'amiante défilent dans les rues de Paris pour dénoncer le «scandale» d'une instruction judiciaire loin d'être close douze années après les premières plaintes.
«Il y a des gens qui ont des comptes à rendre, il faut qu'on sache que, quand on ne respecte pas la règle du jeu, on peut être traduit en justice», affirme François Desriaux, président de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva). «Si on sait qu'il y a une amnistie généralisée, on y va de bon coeur.»
Lait frelaté
Attention aux bonbons White Rabbit
leparisien.fr avec AFP | 11.10.2008, 08h47 | Mise à jour : 10h54, extrait
Depuis la Chine, l'affaire du lait frelaté s'étend à l'hexagone. Après de nombreux pays, c'est au tour de la France de mettre en garde les consommateurs contre les bonbons «White Rabbit» et les biscuits «Koala», contaminés à la mélanine, la substance à l'origine du scandale du lait frelaté en Chine. Le célèbre bonbon «White Rabbit» avait été offert au président américain Richard Nixon lors de son voyage historique en Chine en 1972.
La rétention de sureté : pas une peine, mais ça y ressemble fort
10/10/2008, LibéLille, extrait
«Contre la rétention de sûreté, il faut rester en veille»
INTERVIEW - Ce n'est pas une peine, mais ça y ressemble fort. La loi sur la rétention de sûreté, votée en février, permet bientôt de placer en «rétention», sur avis de psychiatres et après décision de magistrats, un détenu qui aura terminé sa peine. Elle s'applique en 2023. Concernés : les détenus les plus dangereux, condamnés à 15 ans de prison minimum. Gaëlle Olivrot, juge d'application des peines à Douai, membre du syndicat de la magistrature, participe au débat, ce soir, après la projection du film Rétention de sûreté, une peine infinie, au cinéma l'Univers, à Lille. Elle explique pourquoi.
Pourquoi prendre la parole sur la rétention de sûreté?
Je suis signataire de l'appel à l'abolition de cette loi. Je pense qu'il faut faire passer le message. Cette loi, qui devrait être appliquée à partir de 2023 sur les premiers détenus qui auront terminé leur peine, me paraît difficilement applicable. Il faut rester en veille.
Est-ce qu'on peut dire que cette loi permet d'enfermer quelqu'un à vie, sans jugement?
C'est plus compliqué, il y a quand même une décision de justice, en amont.
10/10/2008, LibeStrasbourg
Procès Jacques Maire: un couteau sans le sang de l'accusé
SOCIETE - La défense a marqué jeudi un point important en faisant dire à un expert que le sang de l'accusé ne se trouvait pas sur un couteau ayant servi pour l'un des deux crimes reprochés à Jacques Maire, un maçon de 55 ans accusé du meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80. Le sang retrouvé sur le couteau, soumis en 2001 à une analyse ADN, n'est pas celui de l'accusé mais celui de Nelly Haderer, 22 ans, tuée de deux balles de carabine 22 LR et dont le corps aux mains coupées a été retrouvé en 1987 dans une décharge de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), a déclaré en substance l'expert.
Jacques Maire comparaît depuis lundi devant les assises de la Moselle siégeant à Metz, où il plaide non-coupable des deux meurtres. Le troisième procès d'assises du maçon lorrain, qui mobilise une dizaine d'avocats, survient un an après que la chambre criminelle de la cour de cassation eut annulé en 2007, pour vice de forme, une condamnation à 20 ans de réclusion criminelle rendue en appel en octobre 2006 pour les deux meurtres par les assises des Vosges à Epinal.
Société 10 oct. 16h52, Libé, extrait
«Tant qu’il n’y aura pas de procès, on manifestera»
Les victimes de l'amiante et leurs familles descendront dans la rue demain samedi, comme à chaque rentrée depuis quatre ans.
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Prié de dire si le ministère de la Justice envisageait de prendre des sanctions administratives contre des magistrats, le porte-parole de Rachida Dati, Guillaume Didier, a répondu : "Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, nous attendons les conclusions de l'enquête".
A la une
Publié le 10/10/2008 à 18:42, Reuters
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Le suicide d'un adolescent de 16 ans en début de semaine à la prison de Metz-Queuleu, en Moselle, a relancé le débat sur l'état des prisons françaises et sur la justice des mineurs en général.
Jeudi, lors d'un déplacement à la maison d'arrêt où le jeune Nabil L. a été retrouvé pendu dans sa cellule, la ministre de la Justice, Rachida Dati, a estimé que les magistrats qui avaient envoyé ce mineur en prison avaient pris une mauvaise décision.
La veille au soir, le procureur de Sarreguemines et le substitut qui avaient fait exécuter la peine de l'adolescent ont été entendus pendant trois heures par l'Inspection des services judiciaires, hors procédure, sur ordre de la Chancellerie.
Cette initiative n'a pas été du goût des magistrats qui ont dénoncé à l'unisson une attitude provocatrice.
Le Syndicat de la magistrature estime ainsi que "l'instrumentalisation du pouvoir disciplinaire par la ministre pour déstabiliser la justice" est devenue "systématique".
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
Scandale des hormones de croissance : le professeur Job est mort
Chine: le scandale du lait frelaté étouffé pendant les JO ?
RTBF, 01.10.08 - 10:40 Les autorités chinoises ont été informées il y a des semaines de la contamination du lait par de la mélamine mais ont tenté d'étouffer le scandale pour ne pas ternir les Jeux Olympiques en août, accusent des journalistes chinois et des organisations non gouvernementales.
Plus de 10 000 enfants chinois toujours hospitalisés après avoir bu du lait frelaté
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.10.08 | Extraits
Les autorités reconnaissent désormais que, depuis que le scandale sur la contamination de lait par de la mélamine a éclaté, près de 47 000 enfants ont dû être hospitalisés pour des problèmes rénaux, un nombre qui a triplé depuis le dernier bilan officiel, publié le 21 septembre.
Selon le nouveau communiqué du ministère de la santé, publié jeudi 9 octobre, 10 666 enfants seraient toujours hospitalisés après avoir été intoxiqués par la substance chimique, dont huit dans un état grave tandis que 36 144 autres auraient fait des séjours en hôpital mais seraient depuis rentrés chez eux.
[...] Selon une compilation effectuée à partir des informations publiées dans des médias régionaux, l'agence Reuters estime elle que ce sont près de 94 000 enfants qui ont peut-être été victimes du lait contaminé. Le nombre de cas d'intoxication aurait explosé ces derniers temps dans certaines régions comme la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays, où l'on dénombrait 13 459 cas le 26 septembre, contre 1 695 une semaine auparavant.
Hormone de croissance : le Pr Job, un des principaux prévenus, est mort
Créé le 08/10/08 - Dernière mise à jour le 09/10/08 à 8h47, Europe 1
Le professeur Jean-Claude Job est décédé lundi à l'âge de 86 ans. Ancien président de l'association France Hypophyse, il était à ce titre l'un des principaux prévenus au procès du scandale des hormones de croissance. Le 26 mars, le Pr Job avait pour la première fois "demandé pardon". L'accusation avait requis 4 ans de prison avec sursis contre lui. Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement en janvier 2009. Il s’agit de déterminer les responsabilités dans la mort à ce jour de plus de 110 jeunes, terrassés par la maladie de Creutzfeldt-Jakob après avoir été traités dans les années 80, étant alors enfants, à l'hormone de croissance infectée.
Il était l’un des principaux prévenus au procès des hormones de croissance. Le Pr Jean-Claude Job, ancien président de l’association France Hypophyse, est décédé lundi à l’âge de 86 ans. Il était tombé malade après son procès. Il avait été depuis hospitalisé plusieurs fois, au terme d'une "année très éprouvante", selon son avocate. Un coup dur pour les victimes du scandale sanitaire des hormones de croissance. Qui en veulent à la justice d’avoir attendu si longtemps.
Sans les RASED, vers une augmentation des faits de violence ?
Les RASED plus que jamais menacés
mardi 07.10.2008, 05:01 - La Voix du Nord
La suppression de six mille postes à la prochaine rentrée devrait sonner le glas des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficultés (RASED). En Flandre, des enseignants inquiets et en colère se mobiliseront aujourd'hui, jour de grève nationale.
Comme souvent dans l'Éducation nationale, par peur de représailles, c'est en toute discrétion que des enseignants, inquiets de la très probable disparition des RASED à la rentrée prochaine, manifestent leur mécontentement. « Sur les six mille postes supprimés, trois mille seront des maîtres chargés de l'aide pédagogique et des rééducateurs, s'indigne un enseignant. Les RASED ont du plomb dans l'aile car seuls les psychologues subsisteront. D'une part les aides apportées aux élèves n'auront plus lieu, d'autre part les enseignants chargés de classe seront de plus en plus seuls face aux difficultés. »
Et les enfants perturbés ?
L'annonce des suppressions de postes vient s'ajouter à une difficile mise en place de l'aide personnalisée, qui, selon une enseignante, « n'est jamais qu'un cours de soutien ». L'Éducation nationale dissocie les deux : l'aide personnalisée est un soutien pédagogique permettant une reprise, en petits groupes, du travail fait en classe quand l'aide spécialisée du RASED est un travail approfondi avec un élève.
« Mais l'aide personnalisée ne pourra pas remplacer le travail auprès d'enfants qui ont d'autres problèmes. Les enseignants membres du RASED font un travail global, avec l'élève et avec sa famille. Ils travaillent sous différentes formes pour permettre à l'enfant de s'exprimer. Dans une classe avec des effectifs en augmentation constante, cette aide ne pourra pas être apportée. » Par manque de temps, mais également de compétences, car le réseau est composé de personnels spécialisés « pour assister un enfant handicapé par exemple, ou un autre qui a des difficultés sociales, ou encore un autre qui n'aime pas aller à l'école. » « Sans les RADED, poursuit l'enseignante, les enfants perturbés auront de plus en plus de mal à s'en sortir. On peut s'attendre à une augmentation des faits de violence... »
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Publié le 07/10/2008 à 10:08 - Modifié le 07/10/2008 à 11:15 | ladepeche.fr, extrait
Castres. Il verse du white-spirit dans la bouteille du prof
Les enseignants de la Borde-Basse ont manifesté leur colère hier juste avant que le coupable ne se dénonce.
C'est un geste inconsidéré et surtout une très mauvaise blague de potache qui a mis en émoi tout le lycée de la Borde-Basse à Castres. Vendredi après-midi pendant les cours de travaux pratiques à l'atelier de « maintenance industrielle », un élève de classe Terminale bac-pro âgé de 17 ans s'est discrètement glissé dans le bureau de son professeur et a mélangé une petite quantité de white-spirit, dans la bouteille d'eau de l'enseignant.
Benoît XVI dénonce les sociétés modernes sans Dieu
Benoît XVI dénonce les sociétés modernes sans Dieu
LEMONDE.FR avec Reuters | 05.10.08 | Extrait
Le pape Benoît XVI a ouvert, dimanche 5 octobre à Rome, un synode sur "la parole de Dieu" en dénonçant "une certaine culture moderne" qui proclame la mort de Dieu et conduit les nations à perdre leur identité. "Des nations un temps riches de foi et de vocations perdent désormais leur identité propre, sous l'influence délétère et destructrice d'une certaine culture moderne", a dit le souverain pontife dans son homélie à la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs, marquant le début de ce synode d'un mois qui réunira cardinaux, archevêques et évêques venus du monde entier.
On voit celui qui, ayant décidé que 'Dieu est mort', se déclare 'Dieu' lui-même et se considère l'unique artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde", a-t-il ajouté. "Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques maîtres de la création, (...) s'étendent l'arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans toutes ses expressions." Comment fonder alors "une société où règnent la liberté, la justice et la paix ?", s'est-il interrogé.
Selon l'Unesco, il manque 18 millions d'instituteurs
LE MONDE | 04.10.08 | Extrait
Cette projection pessimiste ne doit cependant pas masquer le gigantesque pas en avant accompli ces dernières années. En moins de dix ans, on est passé de 103 à 75 millions d'enfants non scolarisés, "une dynamique qui n'a pas de précédent historique", assure Nicolas Burnett, sous-directeur général pour l'éducation de l'Unesco. Mais une dynamique qui semble aujourd'hui enrayée sinon menacée par d'autres facteurs, plus profonds et plus graves que la pénurie d'instituteurs.
Le premier de ces facteurs tient à la politique de recrutement des enseignants. Si les taux de scolarisation se sont améliorés dans de nombreux pays, c'est grâce à l'embauche massive de contractuels, voire d'enseignants payés par des communautés villageoises. En Afrique francophone par exemple, les enseignants contractuels sont majoritaires. Nul doute qu'en Afrique subsaharienne, où un enfant sur deux ne termine pas l'école primaire, "la logique comptable", comme le souligne Jean-Marc Charles, conseiller Unesco à Dakar, a toutes les chances de l'emporter sur toute autre considération.
MONTREAL (PC) - Le maire de Montréal a lancé un appel au calme et au discernement à la suite d'une intervention policière qui a mal tourné samedi dans le quartier Saint-Michel.
Battue et séquestrée, contrainte de se prostituer
Poursuivie pour avoir violenté son bébé
par La Rédaction du DL | le 01/10/08 à 21h30
« Je vais vous demander de requalifier les faits en violences volontaires ou alors de relaxer la prévenue car si on condamnait tous les parents qui se tiennent à plus d'un mètre de la table à langer, il faudrait faire des audiences spéciales » a tempêté Paul Baudoin, vice-procureur hier au début de son réquisitoire. Il a ensuite tenté de démontrer que la jeune femme de 22 ans avait volontairement frappé Noa, son petit garçon alors âgé de huit mois. C'était en avril 2006. Cette employée dans la restauration rapide, défendue par Me Collion, est poursuivie pour violences involontaires, a expliqué : « je ne sais pas d'où viennent ses fractures. » Simpement. En larmes parfois. Le représentant du ministère public a requis un an de prison avec sursis mise à l'épreuve. Le tribunal se prononcera le 29 octobre, à 14 heures.
Paru dans l'édition 84A du 02/10/2008 (81771)
GRENOBLE
Battue et séquestrée par son proxénète
par La Rédaction du DL | le 02/10/08 à 07h30
Depuis un an, la vie de Mylène (¹) était un enfer. Contrainte par son "ami" de se prostituer, cette Grenobloise de 21 ans était sans cesse harcelée et frappée, séquestrée entre deux passes par le jeune homme.
Mylène l'avait rencontré en 2007 et était tombée amoureuse de ce garçon...
Rose : vers un procès, dans un mois, en Israël
Last update - 23:31 26/08/2008, Haaretz
Missing girl's mother allegedly told husband to 'get rid of her'
The mother of 4-year-old Rose Ron, who has been missing for three months, is suspected of having told her husband, the girl's grandfather, to "get rid of her" before he allegedly murdered her.
"I don't want to see the girl any more - get rid of her," Marie-Charlotte Renault allegedly said, according to a police investigation into the affair.
Marie-Charlotte Renault left Rose's father Benjamin Pizem when the child was still an infant, later marrying her father-in-law, Rose's grandfather, Ronny Ron.
It emerged Tuesday that Ronny Ron, a 45-year-old Netanya resident, is suspected of having murdered Rose, stuffing her body into a suitcase which he allegedly dumped in the Yarkon River.
While police believe that Ronny Ron killed the girl alone, they also now suspect that her mother is more involved in the incident than they had initially thought.
CRIME.
La troublante personnalité de la mère de Rose
leparisien.fr | 28.09.2008, 07h00
Marie-Charlotte Renault, 23 ans, a été mise en examen il y a quelques jours pour le meurtre de sa fille Rose. Actuellement en prison en Israël, elle apparaît comme une jeune mère de famille à la personnalité tout à la fois fragile et manipulatrice.
LEUR PROCES s’ouvrira dans un mois en Israël. Marie-Charlotte Renault, 23 ans, devra répondre de l’assassinat de sa fille Rose, âgée de 4 ans et demi, aux côtés de son compagnon, Ronny Ron, 45 ans, le grand-père biologique de la petite martyre. L’acte d’accusation, dévoilé lundi dernier par la justice israélienne le jour même de l’enterrement de la fillette au cimetière de Montesson (Yvelines), soutient la thèse d’un meurtre prémédité et orchestré par le couple. Après d’intenses recherches, le cadavre de Rose, disparue depuis le 12 mai, a été découvert le 11 septembre dans les eaux sombres du fleuve Yarkon. Ronny Ron avait avoué y avoir jeté le corps de sa petite-fille après l’avoir battue à mort. Sa mère, elle, nie toute participation au crime. La personnalité complexe de cette jeune Française originaire de Normandie et son rôle dans cette dramatique affaire seront au coeur du procès.
COMMENT croire que cette jolie jeune femme de 23 ans ait pu prendre une part active au meurtre de sa fille Rose ? La justice israélienne en est pourtant convaincue...