Mot(s) clef: Francis Szpiner
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
Affaire Fofana : la famille d'Ilan veut un procès public
Le Figaro, 23/03/2009 | Mise à jour : 22:40, extraits
Le procès de Youssouf Fofana et de ses complices présumés du «gang des barbares», qui répondent du meurtre d'Ilan Halimi, doit s'ouvrir le 29 avril prochain devant la cour d'assises des mineurs de Paris. Bien que la mère de la victime souhaite que les débats soient publics, ils risquent de se tenir à huis clos. Et ce, en raison de la présence, parmi la trentaine d'accusés, de J. et E., mineurs à l'époque des faits. Récemment, en effet, E. a fait savoir à la partie civile qu'elle voulait comparaître sans observateurs.
«Pour Mme Halimi, un procès public aurait une vertu pédagogique. Il permettrait de mieux comprendre l'engrenage criminel, de faire réfléchir parents et adolescents. C'est la loi du silence qui a tué son fils, il serait intolérable qu'elle s'impose encore aux assises, en cas de huis clos», s'indigne son avocat, Me Francis Szpiner.
[...] Me Martine Scemama, conseil de J., explique qu'elle n'a pas encore abordé la question avec son client, à qui revient le dernier mot. Mais à titre personnel, elle est partisane de la publicité des débats, au motif que le «huis clos a aussi pour but de protéger la police, qui ne répondrait pas publiquement d'une enquête ratée». Pour autant, Me Scemama déplore la « perversité» de l'institution, qui cherche à faire porter la responsabilité de la décision finale à J., à E., et à leurs avocats.
Dans le Figaro du 24 : « nous sommes là pour vous aider »
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.03.09 | 13h01 • Mis à jour le 24.03.09 | 20h50, extrait
Depuis Washington, le premier ministre François Fillon a affirmé qu'il était "opposé" au versement de cette prime, et a estimé que ceux qui ne font pas "preuve de responsabilité mettent en péril l'ensemble de notre système économique et social". Valeo est une entreprise au capital duquel l'Etat se trouve grâce à l'intervention du Fonds stratégique d'investissement et M. Fillon a fait savoir que le représentant de l'Etat au conseil d'administration s'opposera à l'application de la prime de départ. Le site Internet du Nouvel Observateur rapporte en revanche que l'Etat ne pourra pas s'opposer seul à l'octroi de cette prime car il ne dispose pas de droit de veto.
[...] Face au tollé suscité par cette annonce, une porte-parole du groupe Valeo indique que M. Morin recevra bien des "imdemnités de départ de 3,2 millions d'euros, qui correspondent à 2 ans du montant moyen de son salaire des trois dernières années". Selon l'AFP, l'indemnité de départ de M. Morin devait être versée lundi.
Relaxe pour le détracteur de l'image-choc de l'Intifada
Les assises internationales du journalisme (21-23 mai) à Lille ont débattu aujourd'hui d'une "charte de qualité de l'information" destinée à "regagner la confiance du public en garantissant une bonne pratique du journalisme".
Elle édicte comme valeurs fondamentales du métier: l'honnêteté, le souci de la vérité des faits, le respect des personnes et de la diversité des opinions, le refus de la manipulation des consciences, le refus de la corruption, le devoir de publier "ce qui est d'intérêt public", et la "culture du doute".
Journalisme et citoyenneté et l'association de préfiguration d'un conseil de presse ont lancé un appel en faveur de cette charte et de la création d'un "conseil de presse".
Parmi les premiers signataires de cet appel figurent notamment les anciens présidents du CSA, Dominique Baudis et Hervé Bourges, le président de 20 Minutes France, Pierre-Jean Bozo, le président d'Arte France, Jérôme Clément, le directeur du Nouvel Observateur, Jean Daniel, ou la journaliste Anne Nivat.
Source : AFP, le Figaro
Une "charte de qualité" de l'information
PARIS (Reuters) - La cour d'appel de Paris a fait apparaître un doute sur l'authenticité des images d'un enfant palestinien tombant sous les balles en 2000, devenues le symbole de l'Intifada palestinienne, mais considérées comme un montage par des médias pro-israéliens.
La cour a relaxé en effet Philippe Karsenty, animateur du site internet Media-Ratings (www.M-R.fr), qui était poursuivi en diffamation par France 2 et le journaliste Charles Enderlin. Philippe Karsenty qualifie de montage les images tournées par un cameraman palestinien, qui ont fait le tour du monde.
Les juges d'appel ont infirmé un jugement rendu en première instance en octobre 2006 qui le condamnait à 1.000 euros d'amende. L'arrêt n'était pas disponible pour la presse dans l'immédiat, mais selon les avocats qui l'ont consulté, il ne tranche pas sur l'authenticité des images et estime que Philippe Karsenty est resté dans les limites du droit à la critique.
Le visionnage par la cour des 18 minutes de "rushes" du reportage, à la demande de Philippe Karsenty, "ne permettent pas d'écarter les avis des professionnels" qui concluent au trucage, dit la cour. Elle ajoute cependant que Philippe Karsenty n'a pas rapporté la preuve du trucage supposé.
Le sujet étant d'intérêt général, et Philippe Karsenty n'ayant pas montré d'animosité personnelle selon la cour, il doit bénéficier du droit à la critique, concluent les juges.