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Les Farc veulent débattre de l'information pour libérer Langlois
NDLR : Voilà que les FARC et Langlois refont encore parler d'eux. Je les avais oubliés, ce 3 mai ; ils auraient pu attendre l'année prochaine... Comme c'est maintenant un peu de saison, bisous aux FARC et aux journalistes aussi, tant qu'à faire ! Mes procédures dans des prétoires, c'est quasi fini, l'essentiel a été foiré par la justice ou s'éteint depuis la majorité de mon ainée. Et mon ainée est libre comme l'air, depuis septembre dernier. Les magistrats français ne trouveront maintenant plus grand chose pour me faire chier encore, des mois et des années durant ; en théorie. Patience, Langlois, t'es même pas vraiment plus là, on sait ou t'es, chez les FARC, nous n'avons donc pas trop de soucis à nous faire ; tout finira par s'arranger, pour toi aussi
Les Farc veulent débattre de l'information pour libérer Langlois
Reuters, lundi 7 mai 2012 21h36
BOGOTA (Reuters) - Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont réclamé lundi un débat sur la liberté d'informer comme première condition à la libération du journaliste français enlevé il y a neuf jours dans le sud du pays.
Roméo Langlois, correspondant de France 24 en Colombie, accompagnait les militaires colombiens lorsqu'il a été enlevé le 28 avril lors d'un d'un affrontement entre l'armée et les Farc.
"Il faudrait au minimum, avant qu'il ne soit libéré, un vaste débat national et international sur la liberté d'informer", écrit la guérilla marxiste dans un communiqué, sans plus de précisions.
"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent avec elles (...) ne remplissent pas leur devoir d'informer de manière impartiale sur la réalité, ils manipulent (les faits)".
Les Farc ont diffusé dimanche une vidéo dans laquelle elles confirment avoir enlevé le journaliste français qu'elles qualifient de "prisonnier de guerre".
Luis Jaime Acosta, Marine Pennetier pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief
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Marion Cotillard a vu Florence Cassez
NDLR : Bientôt un beau film de plus ! Je le rangerais pas loin de L'affaire Finaly et de Présumé coupable.
LE FLASH > Actualité
Marion Cotillard a vu Florence Cassez
AFP Publié le 01/05/2012 à 22:40, extrait
L'actrice française Marion Cotillard a rendu visite début avril à sa compatriote Florence Cassez emprisonnée à Mexico depuis plus de six ans, a révélé le quotidien mexicain Reforma, citant des sources pénitentiaires et des "proches de l'actrice".
Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements, qui a toujours clamé son innocence et dont le recours en révision est actuellement examiné par la Cour suprême du Mexique, a confirmé cette information à l'AFP par téléphone. La Française emprisonnée a toutefois démenti l'affirmation de Reforma selon laquelle aurait été évoqué au cours de cette visite un projet de film sur son histoire dans lequel Marion Cotillard jouerait le rôle de Florence Cassez. "Entre Marion et moi il n'a jamais été question d'un projet de film", a assuré la Française à l'AFP.
Aubry sera dans le cortège du 1er mai
NDLR : C'est bien. Ce 1er mai, @fhollande pensera d'abord à ne pas faire mourir un jour #DSK. Il s'agit très certainement de la garantie que réclamait ce matin Martin Vidberg
LE FLASH > Actualité
Aubry sera dans le cortège du 1er mai
lefigaro.fr Publié le 30/04/2012 à 13:12
La première secrétaire du Parti socialiste (PS) sera présente dans le cortège du 1er mai, aux côtés des syndicats. "D'autres responsables socialistes comme le maire de Paris Bertrand Delanoë ou le sénateur de Paris David Assouline seront également présents" précise Europe 1.
François Hollande sera à Nevers pour commémorer la mort de l'ex-premier ministre Pierre Bérégovoy et ne participera pas aux défilés syndicaux.
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Le dernier hommage aux victimes de Nanterre
Actualité > Hauts-de-Seine
Le dernier hommage aux victimes de Nanterre
Le Parisien | Valérie Mahaut | Publié le 28.03.2012, 04h45
Hier, le maire de Nanterre, Patrick Jarry, a dévoilé les plaques des allées des Terrasses de l’Arche qui portent désormais le nom des élus abattus en plein conseil il y a dix ans.
Tendu, Patrick Jarry s’efforce de respirer lentement. A sa droite, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, à sa gauche, la députée Jacqueline Fraysse et Lionel Jospin. L’instant est lourd pour le maire de Nanterre, qui s’apprête, devant un millier de personnes, à rendre un grand hommage aux huit élus abattus par Richard Durn, en plein conseil municipal, il y a exactement dix ans.
« Le temps est venu […] d’inscrire la mémoire de nos collègues dans le patrimoine commun », énonce Patrick Jarry devant une foule de visages graves. Depuis dix ans, l’actuel maire et celle qui le précédait, Jacqueline Fraysse — à la tête de la ville lors de la tuerie, miraculeusement épargnée par le tueur alors qu’elle était sa cible —, ont « poursuivi sans relâche le projet » de réunir la mémoire des victimes, « côte à côte, comme [elles] l’étaient dans cette salle du conseil municipal, la nuit du 26 au 27 mars 2002 ».
Dans l’axe de la Grande Arche de La Défense, les Terrasses de l’Arche, « ce bel endroit de Nanterre qui va rejoindre le fleuve, là où s’écrit la transition entre la ville d’hier et celle de demain, là où Nanterre se transforme sans abandonner ses valeurs », se sont imposées.
Sofitel : le club DSK demande une enquête sur le « BlackBerry Gate »
NDLR : Je pensais que le clan DSK ne souhaitait plus qu'on parle de ces affaires aujourd'hui « d'ordre privées »...
Actualité > Les affaires DSK
Sofitel : le club DSK demande une enquête sur le «BlackBerry Gate»
Le Parisien | S.M. avec AFP | Publié le 27.11.2011, 15h00 | Mise à jour : 15h19, extrait
Il faut enquêter. Pour le Club DSK, l'affaire du Sofitel de New York relève du complot. L'association, qui dénonçait déjà en juillet une «possible affaire d'Etat », demande ce dimanche au parquet d'ouvrir une enquête après l'article de Edward Jay Epstein, paru dans le New York Revue of Books.
Le journaliste d'investigation, qui estime qu'il y a eu «machination», révèle des détails sur ce qui a pu se passer le 14 mai dernier au Sofitel de Manhattan, où Dominique Strauss-Kahn a été accusé d'agression sexuelle sur Nafissatou Diallo.
« Les nombreuses révélations » d'Edward Epstein «viennent confirmer la possibilité d'un traquenard politique visant à espionner, voire à éliminer sciemment de la course (présidentielle), le principal concurrent du chef de l'Etat avec la complicité du parti majoritaire et d'un groupe international français (le groupe Accor, propriétaire du Sofitel) », écrit le Club DSK dans un communiqué.
Fin des petites annonces roses dans L'Obs
NDLR : Après Pouvoir et prostitution, un prochain dossier pourrait traiter le thème Pouvoir et disparitions... Merci au Figaro, à Canal et à l'Obs pour cette très franche rigolade. Sophie Durocher, chroniqueuse du journal de Montréal, va mourrir de rire en découvrant quelle est l'ultime victime collatérale de ces affaires DSK : la rubrique « annonces roses » de l'Obs !
Deux petits garçons massacrés au couteau
NDLR : Evidemment, des histoires avec des coups de couteaux, par exemple dans des petits garçons, ou même dans de plus grands, ça retient plus l'attention. Où en sont les investigations, à Plougastel-Daoulas ? Le procureur, les enquêteurs et les psychiatres ont-ils pu progresser ? J'ai le sentiment que ça n'a plus avancé ou qu'il n'y a plus grand chose à en dire... Le secteur est-il toujours interdit à toutes personnes étrangères au lotissement ? Est-il utile de préciser que je suis fâché ? Je découvre la une du dernier Nouveau Détective, je le trouverais demain matin. Quelle est cette « effroyable hypothèse » ? Je suis fâché, comme fréquemment, mais ça va ; je ne dois pas l'être beaucoup plus que d'autres blogueurs. .
Ajout du 17 au matin : Le Nouveau Détective est un hebdo assez trash mais tout de même sérieux. Comme les blogueurs, comme la presse people ou d'autres journaux, ce bon tabloïde est susceptibe d'être sanctionné, leurs journalistes ne peuvent pas écrire ou publier n'importe quoi. Dans ce numéro 1522, on peut lire des informations intriguantes. Cette « jeune mère » suivait-elle « récemment » un traitement pour une « petite dépréssion » ? Mais selon le Nouveau Détective, resterait une autre hypothèse, « terrible », émise par un spécialiste... D'après les plus récents articles des quotidiens de l'ouest, personne ne savait si cette mère de famille avait ou non des « antécédants psychiatriques ». J'ai téléphoné à Ouest-France Brest, leur rédaction reste elle-même dans l'attente ; mon interlocuteur n'avait pas lu le Nouveau Détective. D'ici quelques temps, éventuellement des mois, le procureur et surtout les psychiatres pourraient à nouveau communiquer de nouvelles informations. Patientons...
Le Nouveau Détective n° 1522 du 16 novembre 2011
Affaire DSK : le syndrome Bérégovoy et les pyjamas en papier
NDLR : Encore un naïf, Carreyrou... mais tout de même quelqu'un d'assez généreux, et avec une bonne mémoire. Devrions nous songer à faire emprisonner DSK et à lui remettre un kit anti-suicide, un pyjama en papier ? DSK pourrait aussi, lui-même, songer à se faire épauler par un bon psychiatre en plus de ses avocats. Un psychiatre pourrait également aider DSK dans des moments plus difficiles... On pourrait aussi coller un juge pour enfant au cul de Sinclair et de DSK, quel âge ont leurs enfants, y aurait-il, là, en plus de problèmes de moeurs, du boulot pour des travailleurs sociaux, de bons rééducateurs ? Quand un juge pour enfant est saisi, les syndromes type Bérégovoy, la vie privée, la famille et les enfants, tout le monde s'en contrefout.
L'édito de Gérard Carreyrou
Gérard Carreyrou Par Gérard Carreyrou
France Soir, non daté, extraits
Affaire DSK : Le syndrome Bérégovoy
Depuis l’affaire du Sofitel de New York, je n’ai pas eu la moindre indulgence pour Dominique Strauss-Kahn : il eut la chance de ne pas être jugé, donc il ne fut ni condamné ni innocenté, mais il s’est à tout jamais discrédité pour pouvoir occuper à nouveau la moindre fonction publique ou politique. Même ses défenseurs les plus indécents le reconnaissent aujourd’hui, et la plupart se sont éloignés de lui malgré sa vaine tentative télévisée de préparer un retour en cas de victoire socialiste en 2012. Cela étant dit, et tandis que se développe l’incroyable affaire du Carlton de Lille, il me semble que point trop n’en faut et que nous, les journalistes, devrions faire preuve de retenue et de responsabilité. Il n’y a aucune raison de douter de la justice, qui ira...
[...] Quant à DSK et à son épouse, Anne Sinclair, ils ont droit comme tout le monde au respect de leur vie privée, ainsi que de celle de leurs enfants.
[...] J’ai vécu de près les dernières semaines de la vie de Pierre Bérégovoy : certes, son prêt de 1 million n’avait rien à voir avec des affaires graveleuses. Et cet ancien Premier ministre n’avait rien de commun avec DSK, si ce n’est que ce dernier fut son jeune ministre.
[...] Mais la folie suicidaire, irrépressible, peut saisir parfois celui qui ne voit pas d’autre issue. Ne soyons pas des chiens, la loi de Lynch n’est pas une tradition française.
DSK : une « mise à mort », selon Maître Leclerc
NDLR : Cette campagne médiatique qui nous fait rire des frasques de DSK serait-elle vraiment exceptionnelle, et indigne ? Je ne le pense pas. Après la tempète, il suivra une mer d'huile, DSK doit peut-être apprendre à patienter.
DSK: une "mise à mort" (avocat)
AFP Publié le 16/11/2011 à 08:32
L'avocat de Dominique Strauss-Kahn, Me Henri Leclerc, a dénoncé aujourd'hui "la mise à mort d'un homme déjà à terre" par une campagne de presse "trash" contre son client qu'il présente "dans une situation effroyable". Commentant sur France Inter des articles parus dans la presse sur le couple Strauss-Kahn, Me Leclerc a réitéré son intention de porter plainte contre Le Figaro pour atteinte à la vie privé et "plusieurs autres journaux".
Il a dénoncé "une campagne nauséabonde, racoleuse, grotesque au nom de la vertu" menée par "un certain nombre de journalistes qui préfèrent faire une campagne graveleuse" en provoquant "la mise à mort d'un homme déjà à terre".
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DSK et Sinclair vont « saisir la justice »
DSK et Sinclair vont "saisir la justice"
AFP Publié le 14/11/2011 à 12:45
La journaliste Anne Sinclair et son époux Dominique Strauss-Kahn vont "saisir la justice" pour faire "cesser ou condamner" toute atteinte au "secret de l'instruction" à "la présomption d'innocence" et à leur "vie privée", annoncent aujourd'hui leurs avocats.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, Mes Henri Leclerc et Frédérique Baulieu dénoncent des "articles relevant du voyeurisme le plus détestable" sur "les prétendues intentions ou les états d'âme allégués d'Anne Sinclair ou de Dominique Strauss-Kahn".
Le nom de DSK est cité dans l'affaire du proxénétisme du Carlton de Lille et il a demandé à être entendu par les juges.
Affaire Carlton : DSK dénonce un « lynchage médiatique »
NDLR : C'est bien ce que j'avais perçu, DSK est victime d'une sorte de lynchage, il chute, il est mis au ban... DSK a-t-il déjà eu l'opportunité de commenter des SMS ou un article publiés hier soir, sur le site du Nouvel Obs ? DSK serait prêt à s'expliquer, « non devant un incertain tribunal de l'opinion mais devant ceux qui conduisent l'enquête judiciaire », pourquoi, parce que les seconds n'y verront jamais tout à fait clair ou parce que la poursuite paisible de l'enquête judiciaire nous renvoie tous aux calendes grecques ?
Affaire Carlton : DSK dénonce un «lynchage médiatique»
AFP Mis à jour le 11/11/2011 à 12:48 | publié le 11/11/2011 à 12:24
L'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, mis en cause dans l'affaire du Carlton de Lille, demande à nouveau à être entendu le plus rapidement possible par la justice et dénonce un "véritable lynchage médiatique", ont annoncé ses avoctas vendredi.
Le nom de Strauss-Kahn a été cité dans un dossier de proxénétisme et d'abus de biens sociaux impliquant des hommes d'affaires et des policiers.
Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
Elisabeth Guigou évoque la « réputation » de DSK
A la Une > Affaire DSK
Elisabeth Guigou évoque la "réputation" de DSK, Gisèle Halimi fustige l'esprit de clan
LEMONDE.FR avec AFP | 18.05.11 | 11h06, extraits
Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la justice, a évoqué, mercredi, sur RTL, la réputation de Dominique Strauss-Kahn. "Ce qui est vrai, c'est que Dominique Strauss-Kahn a depuis toujours une réputation d'homme qui s'intéresse vraiment aux femmes, et même de libertin", a-t-elle déclaré. Selon elle, cette réputation était "très connue de tout le monde".
[...] L'avocate féministe Gisèle Halimi estime que "le respect des femmes" doit "prévaloir sur l'amitié et l'esprit de clan", se disant de ce point de vue "déçue par la gauche". Pour Gisèle Halimi, interrogée dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, la jeune femme employée de l'Hôtel Sofitel de New York qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle "dit la vérité"."Comment voulez-vous croire qu'une simple femme de ménage, noire, mère célibataire de surcroît, ne dise pas la vérité ? Quel serait son intérêt ?", ajoute-t-elle. Cette femme "a osé parler. Mais bientôt, on va fouiller dans sa vie privée (...); J'ai commencé à lire ici ou là des dénigrements. Mises en cause, ces femmes finissent par sombrer dans une dépression et regrettent d'avoir porté plainte", note l'avocate, en affirmant que "l'objectif est, bien sûr, de les contraindre au silence".
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