« Pardon ! | Pierre Bergé se serait dit « assez content » » |
Une main courante, un document « confidentiel »
Attention, le document qui précède est confidentiel, c'est une copie qui ne devrait pas être en ma possession. D'autre part, cette affaire est dite « privée ». Je ne souhaiterais pas que les pages d'avant se retrouvent un jour placardées ou éparpillées sur Internet, par exemple, sur Facebook, enjolivées par des injures et de quelconques suggestions glauques. Les afficher là ne me posait pas de problème, je les avais déjà publiées dans mon précédent blog, dès 2005. Plutôt que de me répondre ou de réagir sainement, par exemple, en public, les professionnels de l'OSE ont alors persisté à verser des « rapports » ou leur fiel au dossier « d'assistance éducative » de Justine ; fin octobre 2005, elle « disparaissait ». Par la suite, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel allait rendre un « rapport » psychiatrique qui a sauvé la face ou la réputation historique de tous ces professionnels qui ont oeuvré à secourir ma fille Justine.
Compte rendu
analytique officiel
1ère séance du mardi 19 décembre 2006
Séance de 9 heures 30
43ème jour de séance, 98ème séance
Présidence de Mme Hélène Mignon
Vice-Présidente
Construction d’un commissariat à taverny dans le val-d’oise
M. Jean Bardet – Ma question porte sur le projet de construction du nouveau commissariat de Taverny. Monsieur le ministre délégué, je vous ai déjà interrogé, en avril et en mai 2006, en soulignant l’urgence de la situation et l’importance de ce dossier pour les habitants de Taverny et de Bessancourt. J’avais alors reçu l’assurance que ce projet serait étudié et mis en oeuvre dans les meilleurs délais.
Par sa délibération du 30 juin 2006 – et après avoir tergiversé pendant quinze ans –, la commune de Taverny proposait d’y affecter le terrain des Grandes Plantes. Le comité de suivi, constitué par le secrétariat général pour l’administration de police de Versailles, le SGAP, avait alors approuvé le choix de ce site. J’ai rencontré le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy le 29 novembre. Dès le lendemain, le SGAP adressait un courrier à la commune de Taverny précisant que le calendrier prévisionnel permettait une remise du programme technique détaillé au plus tard en juillet 2007, que le bénéfice du FCTVA était acquis grâce à la loi de finances pour 2006, et que le comité de suivi de cette opération allait être constitué. L’État montre donc qu’il respecte ses engagements. Toutefois, je voudrais recevoir l’assurance que ce projet figure bien désormais parmi les priorités de votre ministère.
M. Christian Estrosi, ministre délégué à l’aménagement du territoire – Vous êtes le parfait exemple d’un député qui va jusqu’au bout de ce qu’il entreprend. Sur la question du commissariat de Taverny, vous n’avez jamais baissé les bras, et le ministre de l’intérieur m’a demandé de saluer votre action, qui a permis des avancées importantes.
Le 30 juin 2006, la municipalité a en effet proposé un terrain pour l’implantation du commissariat, tout en envisageant d’assurer la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Ce montage a été expertisé, notamment au regard des subventions possibles de la part de la région Île-de-France et du département du Val-d’Oise, la participation de l’État étant fixée à 20 %. Parallèlement, le SGAP a lancé le 28 novembre la phase d’étude préliminaire permettant l’élaboration du programme technique détaillé. Je vous confirme que l’avis d’appel public à la concurrence, relatif à la consultation des assistants à la maîtrise d’ouvrage, a été transmis ce même 28 novembre aux organismes chargés d’en assurer la publicité. Le dépôt des offres est fixé au 8 janvier 2007. Ainsi, le calendrier prévisionnel permet d’envisager une remise du programme technique détaillé au plus tard en juillet, et sa validation en septembre.
Enfin, un projet de convention de délégation de maîtrise d’ouvrage a récemment été adressé à la commune par le SGAP de Versailles. Le ministre d’État vous accordera tout son soutien afin que ce calendrier soit respecté.
M. Jean Bardet – Je vous remercie de ces précisions et prends acte de l’engagement de l’État. Je regrette néanmoins que la mairie de Taverny, ait mis quinze ans à fournir un terrain – condition pourtant sine qua non pour qu’aboutisse ce projet !
XIIIe législature
Session ordinaire de 2008-2009
Compte rendu
intégral
Première séance du jeudi 4 juin 2009
Financement de la construction
de l’hôtel de police de Taverny.
M. le président. La parole est à M. Jean Bardet, pour exposer sa question, n° 763, relative au financement de la construction de l’hôtel de police de Taverny.
M. Jean Bardet. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé de l’outre-mer, mes chers collègues, ma question, qui s’adresse à Mme la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, concerne le projet de construction du nouvel hôtel de police de Taverny, dont j’ai déjà eu l’occasion d’expliquer à l’un de ses prédécesseurs qu’il est indispensable.
Certes, des travaux d’aménagement ont été réalisés dans les locaux actuels, mais ceux-ci sont si exigus et si peu adaptés que le travail des fonctionnaires de police y est particulièrement difficile. De même, l’accueil du public se fait dans des conditions indignes ; le principe de la confidentialité, tant pour les plaintes que pour les auditions, est gravement mis en cause. Les normes de sécurité incendie ne sont même pas respectées.
J’ai alerté le ministère de l’intérieur en 2006 et mon intervention a débloqué la situation, puisque les services du secrétariat général pour l’administration de la police – le SGAP – ont repris l’étude d’un projet que les tergiversations de la municipalité socialiste de Taverny avaient retardé pendant quinze ans : ce sont en effet d’incessants changements de proposition de terrain faites par la mairie qui ont empêché ce dossier d’aboutir pendant toutes ces années.
Aujourd’hui, le projet de construction est donc enfin finalisé. Les conseils général et régional ont accordé leurs subventions. L’État, quant à lui, s’est engagé à verser à la ville 20 % du montant total des travaux. À cette heure, seule cette notification manque. Je souhaiterais que vous me précisiez, monsieur le secrétaire d’État, à quelle date ce financement sera attribué.