« Un rendez-vous dans le quartier ? | L'Affaire Farewell ou Hôtel Woodstock ? » |
Bientôt 20 ans
Il m'a semblé que la France nous prépare encore une grande fête, celle des 20 ans de la CIDE. Pour le soixantenaire de la DUDH, j'avais organisé un petit rassemblement, aux abords de la BNF. Pas grand monde ne s'était déplacé mais l'ambiance était très conviviale, autours d'un petit autodafé de livres inexploitables dans ce pays.
Pour cette fête-ci, je vais sortir dans Paris, avec un mégaphone. J'ai maintenant été assez sage, le substitut Felicis et des juges de Nanterre ou de la cour d'appel de Versailles ne pourront pas marteler le contraire, je n'y avais plus sorti mes banderoles depuis des mois. J'attends encore de découvrir où et quand se rassembleront les officiels, s'ils quitteront leurs beaux salons feutrés. Car je suppose qu'ils vont eux-même être de la partie, dans l'espace public ? La dernière grande fête de la Dass avait été organisée tout ailleurs, loin de Paris, dans un espace privé.
Par chance, nous ne vivons pas encore en Chine. Nous ne sommes toujours qu'en France, quelque part entre le bas moyen âge et le troisième millénaire, peut être encore sous l'Ancien régime, à moins qu'une quelconque variante postsociale ou néo 1838, et nous jouissons toujours de la possibilité de nous exprimer assez librement dans la rue.
Comme pour la fête de la DUDH, je déclarerais très officiellement cette sortie auprès de la préfecture de Paris. Ce sera le minimum si je ne souhaite pas passer quelques heures tout nu, chez les fous, pour avoir parlé ? Je suis plutôt confiant. Sauf Tour de France, dans Paris, sous haute surveillance, lors de mes sorties, je n'ai jamais eu de réelles difficultés avec les forces de l'ordre, les autorités ou l'administration, bien au contraire.
Avec ce billet-ci, les éditions Dalloz pourraient se fâcher tout rouge, comme certains de leurs épais pavés... et de vrais professionnels et des élus aussi ? Ce sera peut-être une opportunité d'initier de réels débats alors que je ferais encore la promotion d'un son. Je rappelle aussi à ces mêmes sphères que plusieurs de mes billets n'ont toujours pas été commentés. Le pasteur d'Uhrwiller en pensera et en dira ce qu'il voudra ; malgré les pressions des juges, je ne vais pas me convertir et je lui lance déjà un très sobre bruit que je sais faire avec un grand sourire : prout.
Ajout du 14 au soir... J'ai adapté la petite bannière sur la gauche, sous le calendrier, afin de soutenir moi aussi l'enfant « pré-désigné ». A ce sujet, voir, entre autres, Epad : 4 000 signatures contre Jean Sarkozy ?
Voir Fin des vacances, début mai 2009
Extraits du communiqué de presse de la Cour des comptes relatif à la parution du rapport publique thématique "La protection de l'enfance" d'octobre 2009 : Une remise en cause radicale de l’organisation actuelle n’est ni opportune ni souhaitable. En revanche, les dysfonctionnements relevés au cours de l’enquête montrent que tous les acteurs doivent veiller ensemble à améliorer la qualité des prises en charge sur la base des bonnes pratiques et des formules innovantes recensées par la Cour. [...] L’offre de prise en charge évolue trop peu et trop lentement, sans prendre suffisamment en compte les dispositifs les plus innovants. Les départements ne doivent plus se contenter de financer les structures existantes : ils doivent fixer aux établissements et aux services de prise en charge des mineurs des objectifs précis, notamment pour le traitement des situations les plus difficiles, procéder à des appels à projets pour choisir leurs prestataires, conclure des conventions avec les associations qui exécutent les mesures et les contrôler. Ainsi, la nature exacte des mesures de prévention ou d’aide à domicile est trop souvent laissée à l’appréciation des associations qui les exécutent. Leur contenu devrait être défini au préalable avec beaucoup de soin. Un effort spécifique doit être entrepris au bénéfice d’enfants placés qui ont besoin d’autres types de soutien (pédopsychiatrie, handicap...)
Pour le rapport de 180 pages et de plus amples informations, visiter http://www.ccomptes.fr.
3 commentaires
De source Unicef... 20 novembre : inauguration d’une Place des Droits de l’Enfant, à l'angle des rues d’Alésia et de la Tombe-Issoire, Paris 14e, en présence de Bertrand Delanoé, Maire de Paris et Jacques Hintzy, Président de l’Unicef France. D'autres inaugurations sont prévues en France, comme à Ploemeur, dans le Morbihan.
De source mairie 14ième... Vendredi 20 novembre, 11h.
Inauguration de la place des Droits de l'enfant. Angle des rues d'Alésia et de la Tombe Issoire.
De source paris.fr... Si vous en étiez d’accord, la dénomination « place des Droits de l’Enfant » serait attribuée à l’espace public situé à l’intersection des rues de la Tombe Issoire, d’Alésia et Sarrette à Paris (14e), conformément au plan annexé au présent exposé des motifs.
Point de vue n° 3209, un numéro spécial Solal
Le petit-fils de Sarkozy, a été "circoncis"
AFP, 31/01/2010 | Mise à jour : 12:55
Le député-maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, interrogé aujourd'hui sur Radio J, a indiqué que le petit-fils de Nicolas Sarkozy, Solal, avait été circoncis selon le rite juif.
Alors qu'on lui demandait s'il avait assisté à la circoncision de Solal, né le 13 janvier, fils du cadet du chef de l'Etat Jean Sarkozy et de son épouse Jessica, M. Balkany a répondu "effectivement", "je ne vais pas vous dire le contraire, je vous le confirme".
"Ca s'est passé comme toutes les circoncisions avec un rabin et un mohel", (qui pratique l'acte médical), a ajouté le maire de Levallois, très proche du chef de l'Etat.
Jean Sarkozy "a épousé une séfarade très pratiquante" et Nicolas Sarkozy "n'y voit aucun problème", a aussi affirmé M. Balkany. Il a indiqué que le président de la République "retenu par les obligations dues à sa charge" n'était pas présent, mais qu'"il y avait toute sa famille, il y avait sa mère, il y avait son père, son frère", a-t-il dit.
Patrick Balkany, dont le père est d'origine hongroise comme celui du chef de l'Etat, a relaté que lorsqu'il avait rencontré pour la première fois Nicolas Sarkozy alors âgé de 29 ans, la première chose dont ils avaient parlé était "leurs origines juives".