Archives pour: Mars 2017
Re: Votre réclamation auprès du Défenseur des droits. Référence à ...
Dans mon précédent billet, j'ajoutais que j'avais également écrit au Défenseur des Droits. Il m'a déjà répondu. C'était rapide. Je lui ai renvoyé quelques lignes pour l'en remercier... Ce jeudi, j'y avais aussi téléphoné, mais le standard ne m'avait pas passé la personne qui allait s'occuper de m'écrire, m'assurant qu'on me recontacterait, si nécessaire.
Re: Votre réclamation auprès du Défenseur des droits. Référence à rappeler 17-5625.
De | Bruno Kant |
À | emilie.justeau@defenseurdesdroits.fr |
Date | Aujourd'hui 00:45 |
Bonjour,
J'accepte votre réponse, qui me sera utile, et je vous en remercie. Vous me proposez "saisine du Procureur, dépôt de plainte, saisine de l'IGPN, etc." J'avais déjà saisi l'IGPN (etc.) avant de formuler une réclamation auprès de vos services également. Votre propre opinion me conforte ainsi dans mes choix. A ce autre service, j'aurais peut-être l'opportunité d'exposer des informations telles qu'a la suite.
Par le passé, j'avais parfois saisi ou sollicité le Défenseur des Enfants. Ses réponses avaient été toutes similaires à ce qui vient de me parvenir: des réponses ou explications qui tendaient toujours à me renvoyer d'abord vers le procureur, puis vers des tribunaux (plainte, saisine d'un JI, retour chez le JPE, etc)...
Vous me répondez aussi que vos services peuvent être saisis "par toute personne s’estimant lésée par le fonctionnement d’une administration ou d’un service public."
En 2006, paraissait un ouvrage de Gwenola Kerbaol (extrait et références à la suite). Sur les voies de recours, et ce que je percevais déjà très bien depuis 2004, bien plus encore à partir de 2005: "Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire".
En 2010 et pour ne citer que peu d'exemples, de mes propres affaires, et sur ces illusoires voies de recours...
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Silence et aucune suite ni réaction
J'ai donc récemment fait un signalement à l'IGPN, les « boeuf-carrottes ». J'attends de connaitre l'avis de ce service sur ce qui s'est tramé en mars et avril 2013, une opération de censure par la police nationale et deux préfectures, opération que j'ai décrite grossièrement dans mon billet récent, Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne...
Je suis désillusionné, depuis des années. Et si j'ai bien lu « Bienvenue place Beauvau », ce nouveau brûlot sur la police en France, le « cimetière des éléphants » devrait rapidement conclure à l'absence de toutes bavures, comportements, décisions ou choix inappropriés des poulets et de ces deux préfectures. « L'objectif [des boeufs carottes] n'est pas [...] de vérifier la véracité des révélations, mais de faire tomber les sources [...] des journalistes », nous ont expliqué Recasens, Hassoux et Labbé. Il leurs semblera donc certainement naturel qu'on m'ait ainsi ou si fermement cloué le bec, en 2013.
Et je suis très curieux de constater.... @afpfr @Place_Beauvau @Prefet94 @prefpolice comment l'IGPN va traiter mon signalement pic.twitter.com/0fLkwzIFtR
— Bruno Kant (@bkant) 27 mars 2017
J'ai fait un signalement de plus, j'ai également saisi le Défenseur des Droits. A l'époque, en mars 2013, ses services où j'avais téléphoné m'avaient à nouveau suggéré de me débrouiller tout seul. Ce que j'ai fait. J'ai pensé qu'ils pouvaient être intéressés par le résultat. J'ai parfois sollicité ce service ou, par le passé, ceux du Défenseur des Enfants. Les réponses avaient systématiquement été de cette même forme, qui devrait me reparvenir bientôt : « débrouillez vous tout seul, ou avec un avocat et même avec des tribunaux. » Pendant tout ce temps, j'accumulais des couacs de toutes natures...
A propos de couacs, plus ou moins gros et consternants, d'étrangetés ou de bizarreries, les journaux et des syndicalistes de tous poils nous expliquent toujours qu'elles ne pourraient être imputables qu'à de vilains juges, sinon aux manques de piles ou de moyens. Les autorités et nos élus renchérissent fréquemment en affirmant que les Administrés n'avaient qu'à mieux se tenir, sinon qu'à mieux s'éduquer. Nos avocats se présentant à chaque fois comme étant d'incontournables remparts. Depuis l'été dernier, j'attendais impatiemment un retour ou des conclusions du service de la déontologie de l'Ordre des avocats de Paris, où je viens de téléphoner ; un dossier y est ouvert avec une référence de la forme « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien Réf. : .../ ... ». On savait que des juges pouvaient s'endormir sur leurs dossiers. J'ai le très net sentiment qu'à Paris, à l'Ordre des avocats, que je viens de relancer, ça peut ronfler fort aussi...
Courant mars, j'ai pas mal tweeté et écrit partout. J'ai pu être lu et même bien lu. Mais il n'y a eu que peu de réactions ; je n'ai remarqué que quelques FAV et RT. Probablement quelques RT car Fillon, ce conspi, cherche des preuves, la preuve du complot global contre lui... Est-ce que des journalistes peuvent être manipulés, enfumés par une « source policière » ? L'AFP devrait pouvoir le confirmer. Est-ce que nos poulets peuvent faire de grosses conneries, se comporter comme des sauvages ? La Chine et la communauté Chinoise en France semblent pour le moment en être convaincus.
Il va falloir que je me méfie plus, car ce sera un moment mon tour ? Début 2013, nos poulets, parfois des brutes bien entrainées, avaient eu très peur de moi et d'un petit chiffon, raison pour laquelle j'ai fini ensuite en détention Administrative, pendant 5 longues semaines ? Nos autorités justifieront un jour une ultime bavure en avançant aussi « des antécédents psychiatriques » ? Shaoyo Liu est mort, abattu par des poulets ; il semble avoir été lui même très ponctuellement retenu à l'IPPP pour des cris ou pour une télé jetée par la fenêtre... « argument » que nous avons récemment vu surgir dans la presse ; « Shaoyo Liu, un fou, dangereux, armé. » Ca ferait une belle et courte brève à mon sujet, aux faits divers : « c'est fini, cet autre dérangé bien connu de nous aurait encore voulu s'exprimer, alors on a défoncé sa porté, puis on l'a butté. »
Ne jetez jamais une télé par la fenêtre https://t.co/Aoj9luISls pic.twitter.com/PLrrBjYYeB
— Bruno Kant (@bkant) 29 mars 2017
Une manipulation, dont par la police? @afpfr @Place_Beauvau "Ce n'est ni possible ni pensable!" 😂https://t.co/pLXDuM1UaH #Milgram pic.twitter.com/1zeeRSv3XN
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
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« Place Beauvau », un nouveau livre, fait réagir
« Bienvenue place Beauvau », un « essai » des journalistes d'investigation Recasens, Hassoux et Labbé paru le 23 mars 2017 fait réagir. François Fillon criait depuis longtemps au complot, il attend maintenant une enquête sur un « cabinet noir »... Une autre personnalité s'emporte. Sur France Info, nous lisons que : « Valérie Pécresse pense pour sa part avoir été victime d'une "tentative de déstabilisation politique" lors de la médiatisation de l'interpellation de son fils avec du cannabis en septembre dernier. "La plainte qui va être déposée en début de semaine va avoir vocation de vérifier s'il s'agissait là d'un accident ou pas", a expliqué son avocat Thibault de Montbrial, dimanche 26 mars sur franceinfo. »
"Lutter contre l’usage de la drogue chez les mineurs, c’est ma responsabilité" https://t.co/luPmE3RdAZ@Delon29138279 @vpecresse :-)
— Bruno Kant (@bkant) 25 mars 2017
Je n'ai pas encore ce nouveau « roman » par des journalistes du Canard, je n'en ai survolé que les quelques extraits qui circulent sur Twitter et dans des journaux. Je n'en ai qu'un plus ancien, de 2006, également paru chez Robert Laffont, écrit par Recasens, Décugis et Labbé : « La face cachée de la police » ; « Fuites organisées, dessous de table, coups tordus et vengeances personnelles... Pour la première fois, trois journalistes d'investigation osent s'attaquer à la forteresse de l'intérieur. » Chapitre 7, « Comment on manipule les journalistes », je me marre. Je rigolais aussi beaucoup déjà en 2010, au retour de Blois, lorsque je publiais « Une presse aux ordres, une radio domestiquée... » « Il n'est pas possible d'en apporter la preuve formelle. Comme il n'est pas possible de prouver le contraire ! » Je rigole. Je pouvais déjà bien en rire en 2009, en lisant DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association, paru chez Masson, en 2008.
Comme je pouvais m'y attendre, mon précédent billet, Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, n'a pas fait réagir grand monde. J'ai informé quelques maisons ou services qu'il existait. La mairie de Fresnes, l'Elysée, les préfectures de Paris et du Val-de-Marne ainsi qu'une journaliste du Parisien ont eu des mails, certains aux contenus acerbes, lapidaires. Et j'attends, essentiellement la prescription, au sens de la loi sur la liberté de la presse. J'ai également fait un signalement à l'IGPN ; de mon message, à ce service, qui y est bien parvenu : « Je souhaite évidemment savoir quelle suite vous donnerez ou non à ce signalement et cette opération de censure par la police et ces deux préfectures. »
https://t.co/G4bzKOIw4H @afpfr @prefpolice Ce livre sur la manipulation de #journalistes par les poulets ne vous fait-il pas sourire aussi? pic.twitter.com/8jwQlXeRb6
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
Ce 23, dans le Figaro, paraissait un ultime article sur l'expérience de Milgram. Je tweetais ensuite « Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) ». Juste avant, ce 19, j'étais au Mémorial pour des cours de Shoah, encore. Vu les sujets annoncés, je croyais que je pourrais encore y apprendre des choses intéressantes : « S’appuyant sur des sources inédites, Bettina Stangneth démontre combien la thèse d’Hannah Arendt sur la banalité du mal ne saurait s’appliquer à l’un des plus grands artisans de la "Solution finale". » Au Mémorial, on nous a beaucoup trop parlé encore d'Eichmann ; j'ai fait part de ma déception au modérateur ; j'y retournerais s'ils nous présentent un jour des ouvrages ou travaux portant sur les petits bras et les têtes creuses qui sévissaient alors.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits : « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. » Peut-on résister à un troupeau d'abrutis et de décervelés, parfois de véritables crevures ? Ce n'est pas simple, surtout s'ils s'obstinent tous ensemble, durablement, pour en finir.
Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) #Milgram https://t.co/G4bzKOIw4H pic.twitter.com/v4BvovdI28
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Les ténors LR ont listé toutes les accusations contre l'Élysée dans "Bienvenue place Beauvau" et réclament 1 enquête https://t.co/rxty7kpgyk
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 26 mars 2017
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Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne
Ce 2 courant, je me suis rendu à la mairie, pour y assister enfin à un conseil municipal. Par le passé, j'avais bien annoncé que je finirais par y retourner, par tenter en tous cas de m'y rendre à nouveau. Ce 2 au soir, personne ni aucun sauvage ne filtrait l'accès à la mairie. En mars 2013, la police nationale m'en avait arraché peu avant l'ouverture de la salle : pour un contrôle approfondi de papiers pourtant parfaitement en règle ; quelques fonctionnaires dont un commissaire assez louches s'étaient alors mis en tête de m'interdire l'accès au bâtiment et à ces débats, des débats normalement publics.
C'est le maire qui fait sa police à ces moments, pas des employés de bureau ou ces poulets. Éventuellement, un préfet pond un arrêt, une interdiction Administrative susceptible d'être critiquée dans un tribunal... A Fresnes, dans le Val-de-Marne, sur la fin de la séance, M. le maire en vient aux questions écrites, puis aux questions orales ; et ensuite, historiquement, ou comme depuis 25 à 30 ans, M. le maire propose au public présent de s'exprimer, lui aussi !
Début 2013, peu après une interruption d'une messe catholique à Saint-Cyr-l'Ecole, j'aurais souhaité interrompre également ponctuellement le conseil municipal, cette assemblée, pour parler encore, dont de justice, beaucoup, ainsi que de protection de l'enfance, surtout. Ce qui aurait été parfaitement compatible avec un déroulement habituel d'un de ces conseils et la police ou le règlement de M. Jean-Jacques Bridey, député-maire Socialiste. Mais début 2013, à la mairie de Fresnes, le règlement tout à fait discrétionnaire, contraignant et brutal du commissariat de l'Haÿ-les-Roses s'était imposé. « Nous devons éviter tout trouble à l'ordre public », risquait ensuite M. le maire pour le journal le Parisien...
Ce 2 mars au soir, M. le maire a présenté le budget. A suivi un « débat », puis un vote, vote au cours duquel une partie de l'opposition a gesticulée, se ridiculisant. Ensuite, au moment des questions, les élus ont discuté entre eux de viande en barquettes, puis également de poubelles, de détritus, de responsabilités et d'impossibilités. Le public est resté aphone, silencieux et calme du début jusqu'à la clôture de la séance ; pour tout public présent ce 2 au soir, il ne devait y avoir que quatre journalistes, ou des gens qui prenaient des notes, ainsi que moi. Hé oui, ce soir là, j'ai laissé ces gens discuter du budget, puis de conjectures, du vote, d'un nouvel espace commercial et de boucherie, puis enfin de poubelles ainsi que d'ordures, pas plus. Je ne me rendais à la mairie que pour y observer le déroulement d'un conseil municipal. En 2013, j'aurais souhaité parler, y prendre la parole, interpeller, discuter, avec des élus et des journalistes ; mais ce 2 au soir, à Fresnes, je n'avais que l'envie de constater tout en restant très discret et en me taisant ; bonsoir ; au revoir.
J'ai principalement remarqué ces quelques troubles et embarras ou sourires parmi les élus au moment du vote. Des grincements aussi lorsqu'ils discutaient de déchets et d'ordures.... Ainsi qu'un tout petit peu de bordel au cours de l'appel, il s'était effectué dans un brouhaha rappelant l'ambiance d'une salle de classe où chacun se tiendrait assez mal, tous s'installant en bavardant avec d'autres. « Bruno ! » J'aurais pu réagir déjà et crier « présent », est-ce que ça aurait beaucoup dérangé ? J'aurais même pu commencer à discuter dès que quelques uns venaient vers moi et me seraient la main. Une des élues, écolo, a pu me reconnaitre mais nous n'avons elle et moi échangé qu'un regard ou deux. J'ai juste sondé deux élus après le conseil, ceux-ci m'ont confirmé que le public y a bien un tel temps de parole, depuis des années.
Je finirais peut-être de rédiger ou de compléter ce billet plus tard. Pour le moment, j'attends. D'une part, une très éventuelle réponse de la préfecture du Val-de-Marne, où, tout en rappelant des mails de début 2013, je viens de reécrire : « J'ai publié des tweets suite à cela. Dont des questions adressées à @PoliceNationale @Place_Beauvau et @Prefet94 ». « Une opinion, quelque chose à ajouter ? » D'autre part, et alors que tout le monde s'en cogne, ce que je ne sais que trop bien, j'ai pour le moment moi-même beaucoup trop la flemme pour en écrire maintenant et ici davantage.
Ajout du 7 mars au soir. Ca me fatigue, cet ajout. J'ai toujours la flemme. Peut être d'abord parce que ce que je publie ici est le plus souvent ignoré, lorsque ça ne suscite pas tout simplement du mépris, des haines, des sournoiseries ou des imbécilités en retour... Tout début mars 2013, j'avais envoyé un mail à la préfecture du Val-de Marne ; juste après ces moments autour de la mairie de Fresnes et cet envoi au Val-de Marne, puis Beaubourg, un 8 mars, encore pour interpeller et pour parler avec des journalistes, la préfecture et la police de Paris me faisaient très vite entraver et enfermer cinq longues semaines. En mars 2013, ces saloperies ou abrutis de fonctionnaires ne s'étaient pas seulement contenté de m'enfermer, de me museler, de me faire retirer longtemps jusqu'à mon téléphone ; avec d'autres tout aussi incorrects, ils avaient alors également enfumé la presse ! Dans ma boite de réception, pour le moment, je n'ai pas encore remarqué une réaction des services de la préfecture du Val-de Marne ; mais ces quelques lignes que j'y envoyais récemment ont pu se perdre ou même disparaitre parmi les spams, ces courriers indésirables ; j'y ai reécrit, encore, ce 7.
En patientant, après mon envoi à la préfecture, ce 2 mars, ainsi qu'entre mes tweets à tous sujets, j'ai refouillé ce qui avait été publié ailleurs, depuis 2013. Dans Le Courrier des maires n° 279 de mai 2014 (ainsi que CE, 14 déc. 1992, n° 128646, une décision mentionnée par cette même revue), nous lisons bien que ce sont les maires qui garantissent la bonne tenue des séances du conseil municipal, pas ces fonctionnaires ou des sauvages de la police nationale. Je reste persuadé qu'alors, en 2013, des agents et ce commissaire de l'Häy-les-Roses avaient commis une voie de fait, ou ce qui « apparaît lorsque une autorité administrative et de manière plus générale la puissance publique commet un acte grave entravant la liberté des particuliers » ; « les actes ainsi accomplis ont perdu leur qualité d'actes administratifs » ; « Exemple... Un préfet me met en garde à vue sans fondement ». C'est peut-être pour cela et car honte imbuvable que depuis début 2013, ces préfectures et ces fonctionnaires là, de l'Etat, n'ont plus jamais rien répondu, sauf en se fourvoyant encore.
Ces agissements ou décisions d'alors, autour de mars-avril 2013, me semblaient relever du pénal, de l'article 432-4 au minimum, dont l'alinéa 2 me plait beaucoup : « Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende. ».
Tu les secoues vraiment, @lpenou @Nawel_KS @Biaise puis tôt ou tard, t'es libre, même contre l'avis des "spécialistes" de @justice_gouv pic.twitter.com/Ui3yyFiQPC
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Alors qu'au printemps 2013, je souhaitais parler beaucoup de justice, de tribunaux, d'abus et de boulettes déjà commises par ces mêmes sphères, l'Administration, l'Etat de ce pays, l'article 222-13 du même code m'inspire également beaucoup : « Les violences [...] n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises : [...] 5° Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation ou de sa plainte [...] 7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; [...] 10° Avec usage ou menace d'une arme ; [...] Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1° et suivants du présent article. ».
Du pénal, et jusqu'à trente ans de réclusion ? Un préfet ou un ministère pourrait là réagir un jour, à peu près en ces termes, je connais bien la chanson : « si vous croyez qu'ils ont vraiment été aussi stupides et mauvais, trouvez un avocat et retournez dans les tribunaux, assignez l'Etat ! » Je connais un autre air encore, #loi1881 et la plume, ce que je viens d'ailleurs de tweeter : si quelque chose déplait trop dans ce que j'ai publié ici ou ailleurs, @justice_gouv finira saisit.
@prefpolice J'ai pu m'expliquer un peu mieux #tweetsprécédents auprès du fonctionnaire Caillat #soviets #journalisme pic.twitter.com/eea92XMuoy
— Bruno Kant (@bkant) 10 avril 2013
Par curiosité, j'ai vérifié. « Changement à la tête de la préfecture » vers ce 24 février, lit-on sur le Parisien ! Laurent Prévost a été nommé préfet. « Il remplace ainsi Thierry Leleu, qui avait été nommé dans le Val-de-Marne en janvier 2013, après avoir été vice-président aux relations extérieures d’Eurodisney. » Mickey, Donald, Goofy, puis la préfecture. J'ai bien fait de rédiger un billet, quelques lignes seront toujours plus limpides que juste des tweets et des courts mails.
Puis constaté ce 9, en fouillant un peu encore... « Nommé en février 2013, Thierry Leleu quittera la préfecture pour le Conseil d’État le 13 mars », selon www.fresnes94.fr. Je croyais qu'il était déjà parti, et ça me désolait. C'est mieux, ça m'arrange ainsi, qu'il n'ai pas déjà tout plié et fait ses cartons. Son successeur aurait pu me répondre qu'il n'est au courant ni responsable de rien. S'il était déjà ailleurs, M. Leleu aurait pu réagir en me lâchant qu'il a tout oublié, tel un Mirmand.
Dans le Loiret, ce 7, selon Libé, François Fillon a lâché : « Il faut retrouver l’autorité de la loi (…) Les voyous doivent redécouvrir ce qu’est la loi ! » « Transmis à tous les intéressés », ajoutait leur journaliste ou correspondant. « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu'on l'ignore. Eh bien moi aussi, je ne me soumets pas ! », a noté le Figaro. Affaire Baupin, « Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles. », lit-on sur le Monde...
Ajout du 11... Lire également L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique, sur une opération de police ou de muselage au conseil municipal, comment procèderait Marc Etienne Lansade, le maire de Cogolin. Lire aussi un portrait de cet élu, aux archives de Var Matin, d'où ces extraits : « "Je n'ai jamais rêvé de faire de la politique. Mais j'en avais assez de râler devant ma télé." Il s'oriente vers le mouvement frontiste. [...] Sa première apparition publique avait détoné. Nous sommes le 28 février 2013. En pleine séance du conseil municipal, un inconnu s'assoit aux côtés des élus, avant d'en être logiquement écarté. Son nom est Marc-Etienne Lansade. "C'était un coup : je voulais qu'on parle de moi. Ça a fonctionné." » Il a été enfermé ou « contrôlé » ensuite, Marc Etienne Lansade ? Ce portrait de 2014 n'en dit rien.
Le maire de @fresnes_94 vient de me serrer la main. On ne se connaîtrait pas, pourtant... pic.twitter.com/joIBC1BlRW
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
.@PoliceNationale Vous avez une opinion à ces sujets? @Place_Beauvau @Prefet94 Et vous, vous avez quelque chose à ajouter?
cc @fresnes_94 pic.twitter.com/xGS1f56R6O— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Du 8 mars, très tard, le soir... à la même heure, le 8 mars 2013, j'étais entre les pattes des services psychiatriques de @prefpolice et drogué, piqué, empaqueté, attaché, coupé du monde extérieur. Mon blog est pratique. Quoi qu'on en pensera, il m'est utile. A me souvenir, à refouiller le passé, et à rire aussi. L'image juste à la suite, très certainement Jean-François Guthmann et Roger Fajnzylberg, est extraite de la vidéo du Colloque de clôture du Centenaire de l’OSE qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, jeudi 17 janvier 2013. « Only the dead can forgive ! »
L'OSE venait d'être encore reçu en grandes pompes à la mairie de Paris. Je foutais mon bordel habituel sur Twitter, puis en février, à Saint-Cyr-l'Ecole et ensuite autour de Fresnes. Début mars 2013, ma fille ainée était reçue au Sénat... Et je grimpais sur Beaubourg puis Christophe Girard, maire de Paris 4e, me recevait. Ca ne pouvait que si mal finir
Et là, je rigole, @cgirard @bertranddelanoe @jjbridey94260 @prefpolice @prefet94 autant que d'autres pouvaient se marrer en janvier 2013. pic.twitter.com/6iMG1y2ntl
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Sinon, vous connaissez Jean-François Guthmann, le Président de @OSE_France? Un expert en étoufages.
Révélation: https://t.co/7tvjhn45wP pic.twitter.com/6A6V5lubA0— Bruno Kant (@bkant) 11 mars 2017
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