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Bêtise
Du colloque du jour, je retiens une définition, celle de la bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. M. Ruben Smadja, un spécialiste des enfants qui commettent « trop de bêtises », nous a invité à ne pas confondre avec l'erreur. Je ne parle depuis longtemps plus d'erreurs judiciaires, j'en étais plutôt rendu à parler d'incurie crasse de certaines administrations. Je vais aussi pouvoir parler maintenant de la bêtise de certains professionnels de la Dass, celle qui rafle des enfants et ne les rend plus jamais.
Au cours d'une petite pause, j'ai pu discuter très brièvement avec M. Jean-François Guthmann. Nous avons évidemment discuté un peu de rillettes, d'intérêt général et d'intérêts particuliers. En retour, je lui ai expliqué que j'ai une très bonne idée de ce que la presse peut faire de quelques déclarations « privées », tronquées, extraites de leur contexte. Aurait-il lu mon blog ou est-il souvent amené à parler de cette histoire déjà très ancienne ? Il m'a bien dit qu'il suivait de très loin cette affaire, le « placement » de ma fille Justine, et qu'il était ravis de pouvoir mettre enfin un visage sur mon nom. En repensant à ces évêques, je lui ai répondu que contrairement à d'autres, je n'ai absolument rien à cacher. Je lui ai même expliqué sommairement comment et pourquoi on m'a interpellé ce samedi 21 novembre, aux abords du barreau de Paris.
M. Guthmann m'a expliqué qu'à l'époque, en 1993, lors de ce scandale sanitaire, il ne souhaitait pas donner des noms et par là, préserver les emplois de 250 personnes. Il me semble qu'à son avis, il paraissait inutile d'en dire plus alors qu'il n'y avait plus de risques sanitaires pour les consommateurs. A cet ancien interview de l'Humanité, il ajouterait surtout que les familles alors directement concernées par un décès avaient toutes été invitées à porter plainte, cette démarche devait leurs permettre d'accéder au dossier judiciaire et à son contenu. Bref, dans l'intérêt général, chacune de ces familles aura donc été renvoyée à des procédures individuelles, longues, douloureuses et aux issues hasardeuses ?
J'ai répondu à M. Guthmann en lui disant que j'avais aussi une certaine conscience de l'intérêt général. Je lui ai d'ailleurs bien fait remarquer que je n'avais pas perturbé ce colloque de l'OSE France même si certains propos d'intervenants m'ont par moments irrité (comme très souvent, lorsque j'assiste à des colloques ou des débats de professionnels).
En nommant Richard Josefsberg qui était aussi présent au centre communautaire, j'ai remis ma carte de visite à M. Guthmann et je lui ai expliqué qu'aujourd'hui, je n'hésite plus à parler de pédocriminels. Le colloque reprenait ensuite avec une intervention étrange de M. Roger Fajnzylberg qui a immédiatement tenu à rassurer l'audience, affirmant que le « placement » n'est pas le coeur de métier ou d'activité de l'OSE France. Aujourd'hui, en lisant Osmose, j'ai constaté que l'OSE France vient d'inaugurer le centre Georges Levy, dans le val de Marne. M. Fajnzylberg nous a assuré que les jeunes pourront s'adresser sans la moindre craintes à ces services, « qu'ils ne se disent pas `' non, ça va m'entrainer plus loin ! " »
Je me demandais pourquoi France 3 mentionnait « 94 » dans le titre d'un reportage qui flattait il y a peu M. Richard Josefsberg. Ce « professionnel » de l'OSE France oeuvre beaucoup plus loin, dans le Val d'Oise, peut-être à travailler très dur jusqu'à ce que les enfants soient « durablement séparés » de leurs familles. Je pense avoir eu une bonne réponse avec les divers dénégations du jour de M. Fajnzylberg. Par le passé, je relevais et notais déjà des réponses de M. Fajnzylberg à Tribune Juive n° 9. J'ai le sentiment que Justine n'est pas la première à avoir été « sauvée » récemment, par quelques « professionnels » de l'OSE France. Ces derniers avaient également contribué à « sauver » Sébastien. Autant de situations individuelles et de cas particuliers répondra M. Guthmann, chacun peut saisir la justice... oui, on connait la musique.
A la fin du colloque, j'ai souhaité remettre une carte de visite à M. Fajnzylberg. Il l'a prise avec un grand sourire mais je n'ai pu lui parler que très vaguement de ce qui s'est tramé le week-end dernier. Je l'indifférait, un peu comme s'il se savait dans le secret des dieux. Il me semble que ce très bref échange privé a eu lieu en présence du vice-président de l'OSE France. Ce dernier n'a pas dit le moindre mot.
Je me doute bien moi aussi que le mois prochain, la magistratüre de Versailles me déboutera encore. Là bas, c'est l'usage, depuis plusieurs années, il n'y a plus de secrets pour personne. Messieurs Fajnzylberg et Josefsberg n'ont pas le moindre soucis à se faire. Pourquoi devraient-ils être inquiétés aujourd'hui, ils ne l'ont jamais été par le passé ? Par ailleurs, Je pense que M. Guthmann conviendra qu'aujourd'hui, l'intérêt général dictera à tout le monde de préserver la réputation historique de l'OSE France ainsi que la réputation de certaines grandes figures de l'enfance qui ont été promues ces derniers temps, notamment par France 3, dans ce cadre de l'inauguration ou de la promotion des services du centre George Levy. « Surtout pas de scandale, il ferait détaler les enfants et les ados ! » Et ferait peut être aussi fondre les dons... on connait la chanson, ce débat visant à responsabiliser des adultes mettant en scène des enfants en grande souffrance vient d'avoir lieu. Lorsqu'il s'agit du Téléthon, on ne peut pas douter des affections et des pathologies parfois très lourdes et graves des enfants. Lorsqu'il s'agit de recherches financées par le Téléthon, il ne s'agit pas que de vent, les résultats sont parfois très concrets. Lorsqu'il s'agit de la Dass, on recherche parfois désespérément ou sont ces miracles supputés...
Dans ce même numéro d'Osmose de septembre-octobre 2009, je découvre que certains handicaps et pathologies mentales qualifiables de lourdes ne sont peut-être que très mal connus à l'OSE France. En effet, il figure bien un IME dans la panoplie des établissements de cette association, mais seulement depuis janvier 2009 ? Entre 2003 et 2006, les travailleurs sociaux de l'OSE France pouvaient donc purement et simplement ignorer ce qu'est la trisomie 21. A l'époque, hormis la gériatrie, cette association oeuvrait-elle dans d'autres domaines que ces fumeux « sauvetages » d'enfants ? A l'occasion, je vais m'intéresser plus en détail aux activités récentes de cette association ainsi qu'à ses finances. Ces dernières pouvaient encore ou déjà être catastrophiques vers 2005, lorsque Justine a « disparue » et alors que je me plaignais déjà beaucoup en public comme en ce qui serait justice. Depuis, il me semble que pour l'OSE France, tout va beaucoup mieux, je crois que M. Fajnzylberg l'expose dans un Osmose de début 2007. C'est toujours ça.
On pourrait un jour me demander de démontrer ou de justifier un peu mieux tout ce que j'affirme ou écris. Pour ma part, je constate surtout qu'en face, personne à l'OSE France ne se risque à me répondre en public. Ces professionnels se retrancheraient-ils en avançant l'autorité de la chose viciée ? Je n'ai jamais pu faire appel du dernier jugement rendu par Anne Valentini, certaines de ses décisions qui missionnaient l'OSE ne m'avaient d'ailleurs même pas été notifiées.
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »
Une inauguration, en toute discrétion
Depuis ce 20 novembre, sur le net, je recherche des communiqués, des informations, des images ou des vidéos qui nous rappelleront qu'à l'occasion des 20 ans de la CIDE, Paris a inauguré une place des droits de l'enfant. Or je ne trouve pas grand chose sur ce thème à moins que Google ne soit moins performant sur ce sujet.
La présence de M. Bertrand Delanoë avait été annoncée, mais il ne s'était finalement pas déplacé. Ce jour là, J'ai pris quelques photos sur lesquelles on distingue très bien les couleurs de la LDH ainsi que celles de l'UNICEF. J'en conserve aussi une petite vidéo avec des enfants qui chantent devant des adultes enthousiastes. Mes images et vidéos sont un peu floues, bougées, de mauvaise qualité, j'étais très gêné par ma banderole.
Par le passé, l'UNICEF avait publié un document intitulé « Behind closed doors ». Un rapport dénonçait la violence « domestique » dont sont victimes de nombreux enfants. A l'époque, je dénonçais déjà certaines violences habituelles que tout le monde tolère très biens dès lors qu'elles s'exercent derrière les hauts murs de structures et institutions supposées protéger les enfants. Peut-on parler d'hypocrisie et d'insouciance ou doit-on plutôt parler de cynisme et de complaisance ?
Je pense qu'on peut très raisonnablement parler de complaisance, peut être un peu comme lorsque des évêques ou des personnalités défendent ou prennent le parti de prêtres, professionnels ou artistes pédophiles. Cela m'avait en tous cas fait un tel effet lorsqu'un pitre médaillé de la première présidence de la cour d'appel de Versailles m'avait débouté en me recommandant de me faire « mieux » conseiller. Six mois plus tard, en me débrouillant sans meilleurs conseils, cette même première présidence se retrouvait durablement ridiculisée et incrustée dans la jurisprudence de la cour de cassation. Depuis, Versailles n'a toujours pas voulu m'entendre. Mais j'y retourne donc encore, sans hésitations.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
L'inauguration de la place des droits de l'enfant, Paris, 14ième
Inauguration de la place des Droits de l’Enfant dans le 14e arrondissement
Adresse : rue de la Tombe Issoire 75014 Paris
De source www.evous.fr
A l’occasion du 20ème anniversaire de la convention Internationale des Droits de l’Enfant, Anne Hidalgo, première adjointe, Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée, Yamina Benguigui, adjointe chargée des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, et Pascal Cherki, maire du 14ème, ont inauguré ce matin, vendredi 20 novembre à 10h45, la place des Droits de l’Enfant, à l’intersection des rues de la Tombe Issoire, d’Alésia et Sarrette dans le 14ème arrondissement.
Paris considère le combat pour les droits de l’enfant comme une priorité quotidienne pour assurer à tous les enfants le respect de leur intégrité physique et morale, et garantir les conditions nécessaires à leur bien-être et à leur épanouissement
« Bavures »
Ce matin, en raison d'un quelconque mouvement social, je n'ai pas trouvé la presse que j'affectionne. J'ai donc regardé autour de moi, me disant que j'allais bien trouver quelques distractions. Bingo. J'ai pris Management, pour son dossier spécial « emmerdeurs ». Jamais je n'aurai pensé que des pros de la Dass et de sa justice pouvaient faire tant chier, pas si longtemps non plus, bientôt sept très longues années, l'âge de ma cadette.
Ces feuilles dans Management sont vraiment très drôles, dès leur sommaire. « Test : et vous, quel genre de casse-pieds êtes vous ? » Ma compagne m'a donné une réponse, il y longtemps déjà, je crois qu'il est inutile que je me livre à cet exercice : « poil à gratter ». Et c'est bien ce que j'utilise depuis quelques temps, pour un champ, lorsque j'expédie mes (e)messages par l'intermédiaire du portail Internet de l'Elysée, « poil à gratter ». Une fois là bas, le détecteur de virus les fourre probablement direct dans la corbeille. « Ouin Ouin, c'était encore lui ».
« Bavures », avec tout ce qu'on peut apprendre dans nos médias, ce samedi, ma compagne a été effrayée. Elle m'en a voulu, beaucoup. Elle n'a eu qu'un appel, très administratif, cordial et bref : « il est en garde à vue ». Elle ne manque pas d'imagination or on sait que parfois, en garde à vue, on joue à cache cache.
Un « emmerdeur », c'est aussi ce que j'ai ressenti, ce samedi, en présence de la police. On venait de m'interpeller et de me faire remarquer que trois petits cars s'étaient déplacés, rien que pour moi. De gros moyens pour pas grand chose, j'étais tout seul et je rentrais paisiblement chez moi. Tandis que je geignais encore parce qu'ils me confisquaient ma banderole et car je souhaitais la montrer aux juges de Versailles, un quatrième véhicule arrivait pour m'emmener au poste... bref.
Une fois au poste, j'ai même réussi à m'emmerder moi même. En effet, j'avais demandé à voir un médecin. Or tel que tout cela s'est enchainé, la visite du médecin n'a été possible qu'au moment même où débutait mon audition. Elle a donc été abandonnée et on m'a emmené à l'Hôtel Dieu. Sans cette visite chez un médecin, j'aurais pu être libéré beaucoup plus tôt ! Ce n'est ensuite que plus tard que l'audition a enfin pu avoir lieu, non sans débats préalables.
Hier, j'ai lu l'édito du Monde et j'ai pu irriter encore, rien qu'en m'exprimant dans mon blog. Aujourd'hui, je découvre l'édito du Monde de demain et je crois que mon témoignage doit encore agacer. « Poil à gratter », le Docteur Bodon-Bruzel l'avait bien relevé : « M. KANT n'a pas conscience des troubles qu'il crée autours de lui », quelque chose de cet ordre.
Hier, je rentrais du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, j'étais à la conférence sur le thème de l'antisémitisme à gauche. Aujourd'hui, j'ai entendu Nadine Roudinesco, sur France Info. Il y a longtemps déjà, elle contribuait à l'occasion d'un colloque justice et psychiatrie, une réaction ainsi que diverses intervention m'avaient alors beaucoup amusé. Je crois que j'irrite, depuis très longtemps, le juge Xavier Serrier me l'avait bien fait sentir, le juge Anne Valentini, le pasteur d'Uhrwiller, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France très souvent aussi.
Je viens aussi de voir la réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib, sur rue89 : « dans un Etat de droit, on accuse pas la police, des CRS, sans preuve », « il n'y a ni plainte ni même saisine de l'Inspection générale ». Même s'il y a eu au minimum deux couacs au moins ce samedi, tous deux aux fichiers, c'est fréquent, je ne vois pas de quoi me plaindre ni pour quelle raison je saisirais l'Inspection générale. Tout s'est très bien passé. Un commissariat, un médecin, des témoins aux Halles, 3 mini cars de policiers ou de CRS, le barreau de Paris, un co-gardé à vue (le troisième était bourré) ainsi que les enregistrements des caméras du palais de justice de Paris devraient en attester. Je pense que ma déposition en attesterait aussi, car j'ai même le sentiment d'avoir été entendu. J'attends donc de découvrir ce qu'en fera ou non le parquet de Paris. J'en saurais plus d'ici six mois mais je pense à y écrire très prochainement, histoire de délocaliser.
Je ne vais pas parler de ce qui doit apparaitre sur certains enregistrements de caméras, je crois que j'ai bien assez irrité ainsi, ces 20 et 21 novembre, à l'occasion de cet anniversaire, les 20 ans de la CIDE.
Je me demande cependant si les autorités n'ont pas fait une « bavure » en m'interpellant car en ayant pris cette décision, la République se souviendra longtemps encore de cet anniversaire. Par le passé, alors que je distribuais des tracts et des chewing-gums parfum banane, j'ai été interpellé devant le TGI de Nanterre. On m'avait alors très rapidement relâché, après m'avoir retenu au poste ou j'ai très certainement été soigneusement inscrit sur les registres.
Par le passé encore, alors que je venais aussi de manifester tout seul, devant le mémorial de la Shoah, et qu'on aurait alors souhaité « m'offrir un petit déjeuner », j'avais écrit au Ministre de l'Intérieur, M. Nicolas Sarkozy. Je l'avais alors très chaleureusement remercié pour la contribution de ses services. En effet, la police était alors venue pour me demander des explications et avait bloqué la rue pendant près d'une demie-heure, peut-être plus. A l'époque, tout seul et sans avoir rien déclaré du tout en préfecture, je n'aurai jamais pu en faire autant, en toute légalité ou légitimité.
Ces jours-ci, j'ai lu que Chirac a encore une fois rencontré Poutine. Ca m'a fait sourire.
Ce 24, j'ai également bien lu que la CNDS allait bientôt disparaitre elle aussi, peut être un peu comme le Défenseur des Enfants, au profit du nouveau Défenseur des Droits. La CNDS avait cependant des pouvoirs particuliers, elle pouvait exercer de réels contrôles, produisant plus que de simples rapports et avis pas très contraignants.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 28, ou « Bavures », et Management n° 170, décembre 2009, spécial « emmerdeurs »
La réponse d'Eric Besson à Anyss Arbib
S'agirait-il de sauvagerie judiciaire ?
Si Onfray me lisait, il pourrait découvrir bien pire que ce que Camus avait pu imaginer, à savoir ce qu'est de la sauvagerie judiciaire en chambre du conseil, et même ce qu'est pire qu'un curé, un pasteur à la perception littéralement apocalyptique ? Je ne pensais pas non plus que cela pouvait exister, pas en France, au troisième millénaire.
Mais Onfray, comme d'autres, ne pourra que s'incliner devant sa magistratüre qui travaille donc très dur, depuis plusieurs années déjà, à sauver ma fille ainée. Elle aurait pu attraper la trisomie 21 de ma propre soeur ainée ? « Leur caractère est plutôt sournois ; leur éducabilité relative », peut-on lire dans un compte rendu de Désiré-Magloire Bourneville de 1902-1903. Cette même magistratüre pourrait aussi avoir sauvé une certaine M. Zakharova de l'autisme... ce qui serait un tout autre « dossier » même si j'y lis comme des signatures de professionnels du coin, un secteur un peu à l'ouest de Paris.
Ce 22 novembre, dans le Parisien, justement, j'ai lu un message à l'attention des parents d'enfants trisomiques, une « petite lueur d'espoir » dans un « vide thérapeutique sidéral ». Un traitement pourrait un jour améliorer les capacités d'apprentissages de ces enfants aussi ? Pour le moment, des recherches menées avec des souris génétiquement modifiées seraient en tous cas très prometteuses. Je suppose que contrairement à celles de Richard Josefsberg, de l'OSE France, ces recherches sont très bien encadrées, il s'agit de petites bêtes et non de créatures inférieures...
Justine a eu beaucoup de chance, comme M., elle aura donc échappé au pire ? Souvent, je me demande pourquoi cette même Dass ne s'est pas acharnée aussi sur ma fille cadette. Pourquoi sa magistratüre, l'ASE et l'OSE France n'ont-ils pas insisté pour la sauver également de la trisomie 21 de ma soeur ? Le Docteur Bodon-Bruzel a peut-être une bonne explication à fournir ? Comme il n'a pas été très précis dans son « expertise », il pourra toujours prétendre qu'il a été très mal compris par les tantes de Justine, les pros de la Dass et son parquet. A ma connaissance, ces derniers n'ont jamais fait appel, ils ne s'expriment jamais en public et certains tendent donc même à se défiler lorsqu'ils sont convoqués à Versailles. En février dernier, même le collège a eu comme un malaise, il m'a semblé qu'il a également préféré se défausser.
Ce samedi, j'ai été assez clair avec la police. Si le parquet de Paris décide de me poursuivre, il m'offrira une magnifique tribune en public. Si ce parquet classe ou renonce à me poursuivre, qu'en penseront les résidents du château, mes lecteurs, les élus, les associatifs, les professionnels ainsi que le peuple que j'ai croisé ces 20 et 21 novembre ?
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 25/11, par Michel Onfray,
« Monsieur le Président, devenez camusien ! »
Ma première garde à vue
Ce matin, de 9h00 à passé 9h30, je me suis planté sur un trottoir de l'ile de la cité, juste devant le bâtiment du barreau de Paris. J'ai déployé ma nouvelle banderole. J'ai encore pu discuter avec quelques personnes et bien expliquer à certaines d'entre elles pourquoi j'étais là (voir mon billet de la veille, Ah, si j'avais su ?). Juste après 9h00, on m'a proposé un café et de l'aide mais j'ai décliné cette offre car je souhaitais plutôt rester planté là, sur le trottoir. Je ne vois de toute façon pas trop quelle aide des personnes du barreau de Paris pourraient m'apporter... ni en quoi me suggérer de replier mes banderoles pourrait aujourd'hui faire avancer mes affaires dites privées.
J'ai cru voir arriver Mme Dominique Versini, ce monde est décidément petit. Elle a détourné son regard en secouant la tête. Ce que j'affichais encore là pouvait indigner ou heurter, j'en avais conscience et on me l'avais bien fait sentir dès la veille, sur la place des droits de l'enfant puis sur la place du palais Royal. Pour le moment, à de nombreuses occasions, je ne suis plus sur des terrains et dialogues consensuels. Au cours de ces dernières années, j'ai pu constater où ceux-ci menaient lorsque le juge pour enfant est saisi : l'enfant disparait, pour une durée indéterminée, parfois extrêmement longue. D'autre part, certains messages explicites pourraient parfois vraiment sembler faire avancer les choses. L'une de mes correspondances de juin 2006 tendrait à l'attester, peu de temps après, M. Jacques Chirac nommait précisément Mme Dominique Versini à son poste de Défenseure des Enfants. Une autre de mes correspondances d'octobre 2008 tendrait elle aussi à attester certaines choses. En effet, le 28, une de mes bafouilles arrivait à sa chancellerie et le jour même, un juge pour enfant m'écrivait. Je m'interroge encore à ce sujet... Et depuis, le Président de la République ou son cabinet ne m'ont pas donné le moindre élément de réponse, malgré mes diverses relances à ces sujets.
Ce matin, peu après 9h30, j'ai replié ma banderole et je suis entré dans le hall du barreau. J'aurai souhaité reparler à une personne, comme cela avait été convenu sur le trottoir. Mais la conférence du jour avait déjà commencée et cette personne n'était plus disponible, je suis donc ressorti. Je m'éloignais du barreau, m'apprêtant à quitter l'ile, lorsque qu'un gros panier à salade s'est arrêté à côté de moi. D'autres ont suivi. C'est à ces moments là qu'on souhaiterait se voir pousser des ailes ?
Je pense qu'il y a eu divers malentendus. Certaines autorités semblent avoir estimé que j'avais déployé ma banderole au voisinage du palais de justice... j'apparaissais dans le champ de caméras, je n'avais même pas conscience de leur présence. Mais pour moi, le palais de justice est de l'autre côté du pâté, bien éloigné du bâtiment du barreau. On m'a pris, puis déployé, photographié et enfin confisqué ma toute nouvelle banderole. Plus tard, au poste, j'ai appris qu'elle devrait faire l'objet d'une « destruction administrative ». J'ai d'abord été beaucoup ennuyé car je souhaitais emporter cette banderole pour la montrer dans la chambre des créatures inférieures. Changement de programme : j'ai maintenant une référence d'un dossier administratif ou judiciaire dont je pourrais parler, une affaire en cours qui pourrait faire l'objet d'une demande d'information complémentaire voire d'un classement sans suite. On m'a dit que j'en saurais plus d'ici 6 mois au plus tard.
La police a été surprise parce que je n'ai pas déjà eu de gros ennuis la veille, lorsque je sortais vraiment à l'occasion du 20 novembre, et non dans le prolongement de cette grande fête des 20 ans de la CIDE. Je pense qu'hier, j'ai été très bien entendu, même si j'ai heurté quelques sensibilités (avec lesquelles j'ai parfois pu discuter quand même).
Aujourd'hui, tout s'est encore très bien passé, même avec la police, ainsi qu'en garde à vue. Lorsqu'on m'a demandé si je voulais un avocat... j'ai répondu non. Comme je l'ai déjà expliqué dans un précédent billet, je n'ai pas de soucis avec de tels services, même si je suis maintenant bien « connu » de ceux-ci aussi, au fichier pour 20 ans, pour cette banderole.
Je pense que j'ai eu de la chance, nous n'étions que 3 à nous partager deux cellules très spacieuses ? Si nous avions été entassés à 20 par cellule, je n'aurai pas pu faire une petite sieste dans l'après-midi. Je n'ai pas eu à tousser trois fois... mais l'administration a un moment envisagé de me faire transférer au « dépôt », pour la nuit. Le « dépôt » n'a pas la meilleure des réputations. Un magistrat de service aurait pu souhaiter me demander un complément d'information. Je pense que c'est là bas qu'on aurait pu me faire tousser, juste avant de le rencontrer.
J'ai fait mes déclarations au poste. J'ai bien expliqué que peu m'importait le nom du Président et que j'en aurais fait tout autant en pareilles circonstances s'il s'appelait aujourd'hui Royal. Il se trouve que par l'effet des élections, c'est aujourd'hui un certain Sarkozy. J'ai très bien pu expliquer pourquoi j'étais précisément devant ce barreau là, ce matin, peu avant 9h30. Mon billet d'hier soir, Ah, si j'avais su ?, a été joint au dossier avec l'adresse de ce blog. Plutôt que de me retenir plus longtemps ou que de me faire transférer au « dépôt », on m'a laissé rentrer. D'autres magistrats du parquet examineront ce dossier un peu plus tard, c'est « politique » et « sensible », m'a-t-on fait comprendre, c'est « le chef de l'Etat ». Pour moi, il est aussi le garant du bon fonctionnement de nos diverses institutions, c'est à lui ainsi qu'à certaines de ces dernières que je comptais m'adresser à l'occasion de cette date anniversaire, je pense que c'est fait et que je peux tourner cette page aussi.
Je file au supermarché, je dois faire les courses, il faut des gouters pour la petite.
Ah, si j'avais su ?
Je viens de lire un peu mieux le programme que j'ai fourré dans ma poche, aujourd'hui, alors que je déambulais dans le hall du barreau de Paris, avec ma banderole repliée. C'était un colloque spécial cafard ou avocat de l'enfant, je l'avais bien remarqué sur les affiches. Par contre, je découvre à l'instant que le juge Thierry Barranger devait intervenir aujourd'hui, à partir de 16 heures. Si je l'avais su, j'y serais peut être repassé avant de me rendre devant le Conseil d'Etat.
Je constate également que Mme Myriam El Khomri pourrait en fait très bien connaitre l'Oeuvre de Secours aux Enfants France. Cette association réagira-t-elle un jour à ce billet-ci à moins qu'à ce billet-la ? Des avocats pourraient réagir un peu partout dans mon blog, mais je crois qu'ils sont fermement tenus à certaines obligations, de part leur serment...
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
Du programme du colloque
Demain, 21/11...
20 ans déjà, et tout est maintenant différent
Par le passé, Justine a compté parmi les enfants disparus. Depuis quelques temps, j'ai le sentiment que Justine compte parmi les enfants dits livrés à eux-même. En effet, certains enfants de la Dass sont en foyer ou en famille d'accueil, voire à la rue, tandis que d'autres sont en internats scolaires, comme elle. Mais d'après l'ARSEA avec qui j'ai pu discuter longuement au cours de ces dernières semaines, il me semble que tout est parfait ainsi pour Justine.
Ce matin, à l'occasion de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, dans Paris, l'accueil de ma dernière banderole a été mitigé, comme d'habitude lors de mes sorties. Mais j'ai été bien soutenu dans ma démarche qui vise à dénoncer que dans mon secteur, Nanterre et Versailles, il n'est pas possible de faire valoir de quelconques droits lorsque le juge pour enfant est saisi. C'est moins vrai depuis que le juge pour enfant Thierry Baranger est saisi du dossier de Justine.
Je ne pouvais qu'être sur cette place ce matin, à l'occasion de cette journée et cette inauguration symbolique. Quant à ma banderole, elle est bien assez précise et explicite : ce n'était pas vraiment à ces gens là, présents ce matin, élus et personnalités de la ville de Paris, que s'adressait mon message du moment. La ville de Paris pourrait cependant se sentir directement concernée, elle travaille très souvent avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants France.
Des représentants de l'Unicef m'ont boudé, me reprochant d'avoir commis une offense au chef de l'Etat. Son cabinet semble encore faire l'autruche... L'Unicef pourrait fouiner dans mon blog et s'apercevoir que je n'en suis pas à mon coup d'essai. Je pense avoir marqué des esprits en 2007 aussi, devant l'Unesco. J'ai du en marquer également le 10 décembre dernier, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH.
La LDH était également sur place, comme à tous ces rassemblements. Elle était aussi là le 17 octobre dernier. Cette ligue fini par me faire penser aux socialistes et au PCF, toujours visibles au cours de certaines manifs ou grandes fêtes...
Plus tard, je suis passé tout à fait par hasard au barreau de Paris, il contribue également à l'occasion de cet anniversaire. Je ne m'y suis pas éternisé. Je n'attends plus grand chose de cette sphère là alors que je travaille souvent à désacraliser la justice. Devant ce barreau, un avocat a d'ailleurs été lui-même très franc et clair avec moi, m'expliquant qu'à son avis, ce genre de dispositif n'est que pour ceux qui y croient. Je lui ai répondu que je partage son sentiment.
Je file au palais Royal, la fête du jour se poursuivrait aux abords du Conseil d'Etat.
Ajout du 20 au soir... Entre le Conseil d'Etat et le musée du Louvre, tout s'est assez bien passé aussi. Le lieu est également hautement symbolique et surtout très touristique. Il faisait déjà nuit, j'ai fait crépiter les flashs. Je conserve cette banderole, en décembre, je la déploierais devant les juges et surtout sous le nez de l'avocat général.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
« Very much », c'est le plus important
De source France Info
Un grand corps schyzophrène ?
Ce matin, en ouvrant l'e-journal, je n'ai pu penser qu'à la schyzophrénie (pas sa forme torpide). Depuis, je m'interroge alors qu'on nous a souvent parlé d'un corps malade, d'un après Outreau, de petits pois aussi, tous fades, comme sortis d'un même moule ou de l'ENM. Je vais mettre ce billet à jour un peu plus tard. Pour le moment, je suis occupé.
Le Parisien du 5/11, édition de l'Oise