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Comment va le psychiatre, ce « précieux atout » ?
Par moments, je me suis fait du soucis pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle a eu quelques difficultés pour me recevoir. Son secrétariat, confus, me disait à une période qu'elle avait beaucoup de travail, peut être un colloque ou un crime. Plus tard, tout aussi confus, son secrétariat m'apprennait que le Docteur était malade. Elle pouvait être très occupée, préoccupée ou stressée, par des examens ou suivis d'autres que moi. Ces psychiatres font un métier très difficile, ils doivent s'assurer que personne ne puisse un jour passer à l'acte, récidiver, poignarder des vieux chez eux, violer des enfants, poignarder quelqu'un dans la rue, jeter un enfant par la fenêtre, pousser un jeune père de famille sous un train, etc, etc. Le porte voix de l'UMP, Frédéric Lefebvre, nous dira que ces psychiatres anticipent ?
Politiques
Incarcération - La première "prison après la prison" fait un nouveau tollé au sein des magistrats
France Soir (avec Reuters), le jeudi 6 novembre 2008 à 15:43, extrait
"Le centre de Fresnes est le symbole d'une nouvelle justice, une justice qui protège, une justice qui sanctionne, une justice au service des Français. C'est aussi le symbole d'un engagement fort : celui de la lutte contre les criminels les plus dangereux et du refus de la fatalité", a dit Rachida Dati à Fresnes dans un discours d'inauguration.
06 novembre 2008, www.justice.gouv.fr, extrait
Ouverture du centre socio-medico-judiciaire de Fresnes
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Je veux aussi remercier le docteur Bodon-Bruzel, psychiatre, qui a accepté de mettre au service de cette structure son équipe avec toute son expérience. Elle intervient déjà au sein du service médico-psychologique régional de Fresnes et a travaillé en unités pour malades difficiles. C'est un précieux atout.
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel était-elle surchargée, fin 2005 ? Les ressources dans ces secteurs, la psychiatrie ou la santé mentale, sont assez rares. En décembre 2005, elle devait me recevoir, mais elle était elle-même tombée malade. A peine plus tard, elle rendait donc un rapport dans lequel elle relevait, en premier, un antécédent familial : « M. KANT a une soeur aînée trisomique ». Tu parles d'une expertise, mais elle plait beaucoup à sa magistratüre, ça la déculpabilise ?
J'en ai encore discuté récemment, avec un criminologue. Je crois qu'il a été scandalisé par tout ce que je lui ai raconté. D'après des juges du coin et leurs experts, je serais parano. Ce sont des malades mentaux extrêmement dangereux. J'attends toujours des commentaires de professionnels sous ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire.
En 2005, le Docteur m'a posé deux lapins. Le 13 décembre et à une autre date, peut-être en octobre 2005. Personne ne m'avait prévenu que le Docteur était tombé malade le 13 décembre, je m'étais rendu à l'UMD pour rien. Pas grand monde ne sait ce qu'est une UMD. Des professionnels parleront du bout du monde de l'univers carcéral, un certain Jean-Amédée Lathoud devrait à présent bien connaitre. Le Docteur Bodon-Bruzel pourrait le recevoir un jour, par le passé, elle avait déjà reçu Rachida Dati, à Fresnes. Mais tout dépendra peut-être des directives qu'il recevra de son ministre, MAM ?
Politiques
Incarcération - La première "prison après la prison" fait un nouveau tollé au sein des magistrats
France Soir (avec Reuters), le jeudi 6 novembre 2008 à 15:43, extrait
"Le centre de Fresnes est le symbole d'une nouvelle justice, une justice qui protège, une justice qui sanctionne, une justice au service des Français. C'est aussi le symbole d'un engagement fort : celui de la lutte contre les criminels les plus dangereux et du refus de la fatalité", a dit Rachida Dati à Fresnes dans un discours d'inauguration.
06 novembre 2008, www.justice.gouv.fr, extrait
Ouverture du centre socio-medico-judiciaire de Fresnes
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Je veux aussi remercier le docteur Bodon-Bruzel, psychiatre, qui a accepté de mettre au service de cette structure son équipe avec toute son expérience. Elle intervient déjà au sein du service médico-psychologique régional de Fresnes et a travaillé en unités pour malades difficiles. C'est un précieux atout.
Projet de loi de finances pour 2009 : Justice- Administration pénitentiaire
Avis n° 104 (2008-2009) de M. Jean-René LECERF,
fait au nom de la commission des lois, déposé le 20 novembre 2008
De source www.senat.fr, extrait
V. LA MISE EN PLACE DU CENTRE DE RÉTENTION DE SÛRETÉ À FRESNES
A l'initiative de votre rapporteur, une délégation de la commission des lois24(*) s'est rendue le jeudi 13 novembre dernier au centre socio-médico-judiciaire de sûreté de Fresnes. A cette occasion, elle a également évoqué l'avenir de l'établissement public de santé national de Fresnes (EPSNF).
[...] Le projet de prise en charge a été confié au docteur Magali Bodon-Bruzel, responsable du SMPR de la maison d'arrêt de Fresnes. Selon les indications données à votre rapporteur par le directeur d'hôpital de l'EPSNF, l'activité quotidienne s'organiserait de la manière suivante : ouverture du centre à sept heures sous la responsabilité de deux personnels de surveillance, arrivée de l'équipe soignante à huit heures, prise en charge pathologique et sociale de neuf à dix-sept heures. Les personnes retenues doivent pouvoir circuler librement au sein du centre sauf durant la nuit, les portes des studios étant closes de vingt-et-une heures à sept heures -un système d'interphone installé dans chaque studio permet à toute heure d'entrer en communication avec le personnel de surveillance. Le projet intègre une prise en charge individuelle d'une durée de trois heures trente répartie sur la journée -le contenu est actuellement en cours de validation par l'équipe médicale de l'établissement hospitalier Paul Guiraud de Villejuif qui fournira également les personnels médicaux. Selon le directeur de l'EPSNF, l'incitation aux soins sera d'autant plus forte que tout rejet de la part du détenu sera pris en compte lors du réexamen annuel de sa situation pour déterminer un renouvellement de la rétention de sûreté.
Aucune possibilité de travail à l'extérieur n'est envisagée -seul le télétravail ou le travail en studio étant admis à ce stade.
Les permissions de sortie ont été strictement encadrées par le décret du 4 novembre 2008 : elles ne peuvent intervenir que sous escorte (art. R. 53-8-69) ou sous surveillance électronique mobile (art. R. 53-8-70).
L'effectif affecté au centre de rétention devrait comprendre une quinzaine de personnel pour la partie hospitalière et sept fonctionnaires pénitentiaires. A partir de vingt-et-une heures, la sécurité devrait être transférée aux surveillants de l'EPSNF de Fresnes avec l'organisation d'une ronde toutes les deux heures.
De source www.justice.gouv.fr
7 commentaires
Justice : les raisons de la colère
LEMONDE.FR | 09.03.10 | 16h36 • Mis à jour le 09.03.10 | 17h19, extrait
L'ensemble des syndicats de magistrats, des personnels judiciaires, des syndicats de l'administration pénitentiaire et des avocats, soit 25 organisations, ont appelé à une journée "justice morte" mardi 9 mars, à l'occasion de la journée nationale de la justice.
Le manque de moyens alloués au fonctionnement de la justice est vivement critiqué par ces organisations, quel que soit leur champ d'action. Les organisations s'appuient sur un rapport du Conseil de l'Europe qui souligne la faiblesse du budget de la justice française au regard des autres pays européens. Selon cette étude, la France se classe au 35e rang sur 43 pour son effort en faveur de la justice, proportionnellement à la richesse nationale.
La fronde contre la réforme de la justice n'a jamais été "aussi large"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.03.10 | 06h39 • Mis à jour le 09.03.10 | 17h04, extrait
L'ensemble des syndicats de magistrats, les personnels judiciaires, les syndicats de l'administration pénitentiaire et les avocats appellent à une journée "justice morte", mardi 9 mars, à l'occasion de la Journée nationale de la justice. Ils dénoncent notamment le projet de réforme de la procédure pénale mais aussi les réductions d'effectifs, et demandent l'affectation de moyens supplémentaires au système judiciaire le plus pauvre d'Europe de l'Ouest.
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2012/03/04/clash-au-memorial-de-caen
Une certaine Alice me demandait un peu d'empathie pour Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la Cour http://t.co/g1woSEQx5G Quoi encore? :)
— Bruno Kant (@bkant) 12 Février 2015