« La mère Patricia a perdu son « meuble » | Pacifique en alerte et raisons d'espérer » |
Entre Constitution, grotesque et discours sakozystes ?
Cet ouvrage du Cercle des Constitutionnalistes paru en 2008 me plait beaucoup. Page 115, sur le « respect de la Constitution », Jean-Marie Denquin affirme que « Une constitution est faite pour être respectée ; cette évidence n'a jamais été discutée. » En 2001, dans La monarchie aléatoire, Jean-Marie Denquin écrivait que « Cette vision des choses a mis du temps à s'imposer : au XIXe siècle plusieurs légitimités s'affrontaient encore. Mais aujourd'hui l'idée de légitimité démocratique n'a plus, en principe, de rivale. » En décembre 2008, à la cour de cassation, tout vacillait encore.
En février 2006, Michel Troper nous disait que, en France : « La seule source de droit étant la loi, qui est l'expression de la volonté générale, parce qu'elle émane du peuple ou de ses représentants, un juge qui produirait du droit serait vu comme une institution antidémocratique. » Dans ce même discours ou pamphlet, Le gouvernement des juges, de la littérature de combat, Michel Troper nous parlait d'un « repoussoir absolu » tandis que d'autres évoquent le plus souvent un simple « spectre ». Michel Troper passait alors assez rapidement sur une première définition qui « ne se rencontre pas fréquemment dans la doctrine juridique, mais qui appartient plutôt au langage courant », décrivant « toute situation » dans laquelle des magistrats « paraitraient » disposer d'un pouvoir politique « excessif », « parce qu'ils peuvent s'opposer soit à des décisions, soit à des hommes politiques ». Une troisième définition possible est plus intéressante : « le gouvernement des juges serait celui dans lequel les juges ne se contenteraient pas d'une participation au pouvoir législatif, mais exerceraient la totalité du pouvoir. Dans l'expression gouvernement des juges, le mot gouvernement serait pris dans son sens de pouvoir total, comme dans `' forme de gouvernement ". Il y aurait donc un gouvernement des juges qui serait l'une de ces formes, par exemple une variété d'aristocratie. » Pensait-il à la Moldavie française ou plutôt à l'Ancien régime, à ces lettres de cachet pour affaires de « famille », ces affaires supputées « privées » ?
Le pamphlet de Michel Troper est très drôle, je vais le relire et bien fouiller divers ouvrages pour mieux m'y référer par la suite : « Comme les spectres n'existent pas, on peut facilement démontrer que ceux qui les évoquent sont des naïfs, des filous ou des ennemis de l'Etat de droit. » D'un de mes billets de juin 2009, « Le pasteur est propre », je commentais un arrêt rendu l'an dernier, par la chambre des créatures inférieures de Versailles :
De l'arrêt du 22 mai 2009
Ma mère est morte il y a 3 ans. Page 4 du même arrêt, un autre vilain lapsus ou une très fâcheuse coquille ? Alors que Justine était à l'OSE et que sa maman est décédée en 1999, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille ».
Sur le net, on peut lire que « s'il est un sujet qui sépare [protestants et catholiques], c'est bien celui de l'approche de la mort et de l'accès à un éventuel au-delà. » Récemment, dans le Parisien, on pouvait lire que « nous ne réagissons pas tous de la même manière après la perte d’un proche. » Mais s'il fallait absolument plaire au pasteur...
Très récemment, les juges se sont donc un peu ressaisi quand même, leurs plumes ont bougées, je les avais encore prié assez fermement de rendre un arrêt moins brouillon, mieux « motivé » comme on dit dans leur jargon. Mais lorsqu'on lit bien ce pamphlet de Michel Troper, il se pourrait qu'il n'y ait « gouvernement par les juges » que « si les cours se dressent contre la volonté des élus ». Or même si je me suis déjà beaucoup plaint de décisions de justice ainsi que de certains juges, le château semble être tout à fait satisfait par les mêmes décisions, notamment celles rendues par Nanterre et Versailles. En tous cas, ni notre chantre ni aucune de ses dépendances n'ont jamais rouspété... en vertu de grands principes républicains ? Aucun autre élu ne s'en est vraiment offusqué non plus ; certains, souvent compatissants, m'ont parfois répondu par écrit. Il n'y a donc pas le moindre problème, bizarrerie, ni aucun « spectre ».
Les 50 ans de la Constitution de 1958, page 75
Dans Le gouvernement des juges, citant de grands noms, Michel Troper confirmait bien : « si les juges ne gouvernent pas, c'est parce qu'à tous moments le souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant, peut, dans une sorte de lit de justice, briser leurs arrêts. » « La petite saucisse et ses fayots » vont ils encore longtemps rester aphones ou comme agglutinés au fond de la boite, ou vont-ils un jour s'extraire et oser répondre en public ? L'avenir nous le dira ; aujourd'hui, ils déambuleraient plutôt au salon de l'agriculture. Je les ai pour ma part bien assez souvent provoqués ou interpellés, par toutes les voies possibles et à l'occasion de nombreuses opportunités qui se sont présentées au cours de ces dernières années.
J'ai un gros rhume, ça me fatigue. Je complèterais ce billet un peu plus tard. Le chapitre II, Valeurs, et ce que j'ai déjà lu concernant la laïcité et les « sectes », des dangers pour la République ou la démocratie, m'inspire. J'espère avoir bientôt Justice et subversion, de Jean-Claude Lherbier, je pense que ce livre pourrait compléter. Les juges du coin ont beaucoup soutenu les travailleurs sociaux de l'OSE France, ceux de l'ARSEA également, des juges, des psychologues ou ce psychiatre, Magalie Bodon-Bruzel, beaucoup soutenu aussi le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire, soutenu également le Conseil général du Val d'Oise, n'hésitant pas à s'emparer d'opinions que je n'hésite pas à qualifier de scientistes. Je suppose que du haut de leurs sièges et juchoirs, martelant que ma soeur aînée est trisomique, ces mêmes professionnels et ce pasteur rétorqueront qu'ils ont surtout « sauvé » le « psychisme » de ma fille Justine ?
Un « rapport » au dossier « d'assistance éducative » de Justine
J'ai souvent parlé de « pratiques » qualifiables de sectaires, beaucoup déjà lorsque j'étudiais le travail des professionnels de l'OSE France. Entre 2004 et 2006, Richard Josefsberg rapportait et râlait beaucoup, toujours à huis-clos, en chambre du conseil. Très récemment, les professionnels de l'ARSEA Ostwald râlaient encore eux-même, à huis-clos. Thomas Resch, également « éduc spé. », m'a semblé être encore plus courageux et fuyant que Richard Josefsberg. Tout est parfait ainsi, suffisant et acceptable, irréprochable, des moralistes et des oies marchant côte à côte nous l'assureront.
17 commentaires
Contester la constitutionnalité d'une loi : comment ça marche ?
La fiscalité, la législation sur l'environnement et le droit pénal seront, d'après les experts, les premiers sujets concernés par la "question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), qui ouvre l'ère des saisines du conseil constitutionnel par les justiciables. Ces derniers pourront, dès le 1er mars 2010, contester des lois portant atteinte à leurs droits et libertés garantis par la Constitution. "Jusque là, la constitution était une affaire de pouvoirs publics, souligne Guillaume Drago, professeur de droit public à l'université Paris II Assas. Avec la QPC, la constitution se rapproche des citoyens, elle est redevenue leur propriété".
1) Quels types de lois peut-on contester devant les sages ?
Tous les textes votés par le Parlement (lois et ordonnances ratifiées par le Parlement) peuvent faire l'objet d'une QPC. Les dispositions règlementaires telles que les décrets et arrêtés sont exclus du champ de la saisine de même que les lois ayant déjà fait l'objet d'un recours par les parlementaires, ce qui est par exemple le cas de certaines dispositions de la loi pénitentiaire. Toutes celles qui ont déjà été déclarées conformes par le Conseil constitutionnel ne sont pas non plus contestables.
2) La loi contestée doit "porter atteinte aux droits et libertés" garanties par la constitution : qu'est-ce que cela signifie ?
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2010-02-27/contester-la-constitutionnalite-d-une-loi-comment-ca-marche/1597/0/428648
France Soir du 27
Abstention: Lefebvre met en garde
28/02/2010 | Mise à jour : 15:42
Le porte-parole de l'UMP Frérédic Lefebvre a appelé les électeurs de la majorité présidentielle à la mobilisation pour les régionales, en les mettant en garde contre "l'abstention boomerang". "Je leur dis: mesurez l'importance de votre bulletin de vote dans cette élection régionale", a déclaré à l'adresse "des électeurs de la majorité", M. Lefebvre, invité du Forum radio J.
"Attention à l'abstention boomerang, cela va vous revenir dans la figure avec des impôts qui vont continuer d'augmenter et après chacun pleurera", a-t-il ajouté. Il a fait valoir que "si (les) électeurs (de la majorité), les électeurs qui soutiennent la réforme dans ce pays, se mobilisent, plus tous ceux qui sont sensibles à l'ouverture - c'est-à-dire qu'il faut sortir du sectarisme incarné par le parti socialiste dans les régions et ailleurs pour pratiquer l'ouverture comme le veut le président de la République -, si tous ces gens vont voter, cela fera mentir les sondages".
"Tout est possible", a dit M. Lefebvre.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/28/01011-20100228FILWWW00116-abstention-lefebvre-met-en-garde.php
A lire sur http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/bourgogne/sens-89--la-justice-donne-raison-a-l-opposant-61404458.html
La suite: http://www.francesoir.fr/politique/2010/02/27/affiche-fn-minarets.html
AFP, 28/02/2010 | Mise à jour : 21:15
Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur et tête de liste dans le Puy-de-Dôme pour les régionales en Auvergne, a invité dimanche les candidats de la majorité à "se battre sur nos valeurs". "Les régions gérées par les socialistes, cela signifie beaucoup plus d'impôts, un endettement qui s'envole", a dénoncé M. Hortefeux invité de LaTribune/BFMTV.
"Il faut se battre sur nos valeurs (...) Nous, nous disons, non aux hausses d'impôts, on s'engage sur un pacte de stabilité fiscale", a poursuivi M. Hortefeux. Il a également insisté sur deux autres points du programme de la majorité présidentielle pour les régionales: la sécurité avec la "protection des lycées et des transports publics par le développement de la "vidéoprotection", et la "maîtrise des effectifs de la fonction publique".
Politique
Contrôle de constitutionnalité: une "révolution juridique", selon Sarkozy
AP | 01.03.2010 | 19:57, extrait
Une "véritable révolution juridique", c'est ainsi que Nicolas Sarkozy a baptisé lundi après-midi l'entrée en vigueur de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Avec cette réforme, tout citoyen peut désormais contester devant le Conseil constitutionnel une loi dont il juge qu'elle porte atteinte à ses droits et libertés.
"Le 1er mars 2010 restera comme la date d'un changement profond de notre système juridique", a lancé le chef de l'Etat lors d'un discours devant les membres du Conseil constitutionnel, dont les anciens présidents de la République Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing.
"La grande majorité des lois aujourd'hui en vigueur sont de mon point de vue à l'abri du soupçon d'inconstitutionnalité", a toutefois souligné le chef de l'Etat, tout en ajoutant qu'il s'agit d'un "progrès important pour la garantie des droits des citoyens".
Faisant référence au droit de recours individuel devant la Cour européenne des droits de l'Homme, il a souhaité que cette réforme mette un terme à une "situation qui aboutissait à ce que les litiges, au lieu d'être purgés en France, donnent lieu à des condamnations de la France" par la CEDH.
M. Sarkozy en a profité pour adresser un certain nombre de mises en garde aux sages de la rue Montpensier. "Le traitement de la question prioritaire de constitutionnalité ouvre un champ absolument considérable au justiciable", a-t-il prévenu, s'élevant contre tout "gouvernement des juges".
La suite... http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20100301.FAP1529/controle_de_constitutionnalite_une_revolution_juridique.html
Publié le 01/03/2010 à 19:18 - Modifié le 01/03/2010 à 19:25, Le Point.fr/AFP, extrait
INSTITUTIONS
Devant le Conseil constitutionnel, Sarkozy salue une "véritable révolution juridique"
Toutefois, "il n'était pas question d'ouvrir un recours direct et autonome contre la loi, dont la censure ne doit pouvoir être provoquée que lorsque son application concrète révèle une difficulté réelle", a ajouté le président. Il a également souligné "à quel point ce pouvoir nouveau" fait peser sur les juges "une lourde responsabilité", mais il s'agit de consolider "notre État de droit", non pas de le remettre en cause "au profit d'un gouvernement des juges ou des experts". "Nous ferons en sorte que" cette réforme "permette de renforcer l'État de droit et la protection des libertés", lui avait assuré peu auparavant Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel.
Le président Sarkozy s'exprimait devant les onze Sages du Conseil constitutionnel, dont les anciens présidents Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing, plus de 300 magistrats et chefs de juridictions de toute la France invités pour l'occasion, ainsi que le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer. Le président du Sénat, Gérard Larcher, s'était fait excuser. Parmi les trois nouveaux Sages également invités, les UMP Hubert Haenel et Jacques Barrot étaient présents, tandis que Michel Charasse (DVG) s'était fait lui aussi excuser. Leur mandat démarrera le 12 mars.
De source http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-03-01/institutions-devant-le-conseil-constitutionnel-sarkozy-salue-une-veritable/917/0/429142
De source http://www.lematin.ch/actu/suisse/minarets-pays-conference-islamique-preoccupes-246920
AFP, 31/03/2010 | Mise à jour : 08:28
Interrogé ce matin sur Europe 1, le ministre de l'Immigration Eric Besson s'est dit "favorable à l’interdiction totale de la burqa au nom de la dignité de la femme". Alors que le Conseil d'Etat a écarté toute interdication générale du voile intégral, Eric Besson assure que "c’est son rôle d’inciter à la prudence mais le Parlement et le gouvernement peuvent aller plus loin."
Avant de reprendre : "Le voile intégral est un cercueil ambulant. Ca n’est pas dans la tradition française. Beaucoup de femmes du monde arabo-musulman attendent un signe de la France."
Eric Besson a aussi présenté les grandes lignes de son projet de loi sur l'immigration qui sera soumis aujourd’hui au conseil de ministres. Le ministre, qui organiserale 8 avril un colloque sur l'identité national ete européenne, assure que ce thème ne doit pas être abandonné : "C’est dans l’intitulé de mon ministère, je dois m’en occuper."
AFP, 17/08/2010 | Mise à jour : 09:39
Le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, a qualifié aujourd'hui le président Nicolas Sarkozy de "délinquant constitutionnel", estimant que dans son discours de Grenoble il avait "violé la Constitution" en proposant la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère.
Evoquant sur France Inter un contexte de "crise morale" autour de l'affaire Woerth, M. Plenel a noté une "immense sortie de route de l'homme qui est chargé de veiller au respect de la Constitution et qui la viole par ses paroles de Grenoble". "Nous sommes dans un moment grave, un moment où il faut le rappeler à la loi", a ajouté M. Plenel. "C'est un délinquant constitutionnel, notre président. Il a violé la loi qu'il est chargé de faire respecter", a-t-il ajouté.
"A Grenoble, dans un discours de pédagogie politique (...), il s'en est pris aux personnes d'origine étrangère", a-t-il déclaré, rappelant que le premier article de la Constitution prévoit "d'assurer l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine".
Le 30 juillet, Nicolas Sarkozy a tenu à Grenoble un discours très ferme sur l'insécurité, réaffirmant sa volonté de lui faire la "guerre", avant d'avancer une série de mesures spectaculaires, comme la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/17/97001-20100817FILWWW00272-plenel-sortie-de-route-de-sarkozy.php
Le CFCM ne participera pas au débat de l’UMP sur la laïcité
Le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, n’a pas totalement rassuré la communauté musulmane
Mohammed Moussaoui l’a confirmé dans un communiqué publié jeudi 17mars après-midi : le Conseil français du culte musulman, qu’il préside, « ne compte pas participer » à la convention prévue par l’UMP le 5 avril sur la laïcité. Du moins s’il est convié car, pour l’heure, son président n’a reçu aucune invitation officielle et ne sait toujours pas quelle forme doit prendre le débat.
« Nous respectons tout à fait le droit d’un parti à organiser les débats de son choix, mais nous ne sommes pas dans l’obligation d’y participer », résume Mohammed Moussaoui, qui a, dès l’annonce de ce projet, exprimé « les inquiétudes de la communauté musulmane » quant à une initiative « qui risque d’ouvrir grandes les portes des malentendus et des dérives, à l’instar de celui sur l’identité nationale ».
Le président du CFCM s’est par ailleurs employé à déminer certains des sujets qui devraient être abordés le 5 avril : les minarets – « une trentaine au niveau national » – « n’ont pas servi et ne serviront pas à l’appel à la prière », les prières de rues – « une dizaine en étant très large » –, la nourriture halal – « les musulmans de France ne demandent pas des menus halal dans les cantines scolaires » – ou encore les créneaux réservés dans les piscines (« les piscines municipales sont sous la gestion des communes, le droit doit y être appliqué »).
Claude Guéant n'a pas réussi à rassurer
Le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, qui a reçu mercredi après-midi Mohammed Moussaoui, n’a donc pas réussi, lui, à le rassurer entièrement. « Il m’a assuré que ce débat, bien conduit, servira le culte musulman », précise le président du CFCM. « Mais il a manifesté de la compréhension quant à notre position. »
Dans un entretien accordé au Monde mercredi 16 mars, Claude Guéant avait reconnu qu’il est « constitutionnellement impossible d’interdire le prône en arabe » et qu’il n’était « pas question de toucher à la loi de 1905 ».
« Les Français à force d’immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale », a-t-il toutefois déclaré hier matin sur Europe 1.
Anne-Bénédicte HOFFNER
De source http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2458803&rubId=4078
Libye : Guéant se félicite que Sarkozy ait "pris la tête de la croisade"
LEMONDE.FR | 22.03.11 | 13h04 • Mis à jour le 22.03.11 | 13h15
Maladresse, ou formule choisie ? La question se pose à nouveau après une déclaration polémique de Claude Guéant. Déjà contesté pour une série de "petites phrases" empruntant au vocabulaire du FN, le ministre de l'intérieur a déclaré, lundi 21 mars, sur Le Figaro.fr : "Le monde entier s'apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l'Union africaine".
La suite: http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/03/22/libye-gueant-se-felicite-que-sarkozy-ait-pris-la-tete-de-la-croisade_1496757_823448.html
Poutine parle de "croisade" en Libye : inadmissible, pour Medvedev
France Info - 17:30
C’est la première fois que le président russe recadre en public son Premier ministre... A un an de la prochaine élection présidentielle, les mots prennent tout leur sens.
“Il est inadmissible d’employer des termes qui mènent au choc des civilisations, des expressions du genre ’croisade’ ou autres. C’est inacceptable. Dans le cas contraire, tout peut se terminer d’une manière encore pire que la situation actuelle. Chacun doit le garder en tête”. Cette mise au point très ferme est signée du président russe, Dmitri Medvedev.
Ce qui donne tout son sel à cette déclaration, c’est que la personne qui a eu le malheur de parler de croisade est... son Premier ministre, un certain Vladimir Poutine. Qui a dénoncé la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU en ces termes : cette résolution, a-t-il dit, lui fait penser “à l’appel aux croisades à l’époque du Moyen-Âge”.
Et Poutine de développer son raisonnement : “à l’époque de Bill Clinton, on a bombardé la Yougoslavie et Belgrade, Bush a envoyé des troupes en Afghanistan, ensuite, sous de faux prétextes, on a envoyé des troupes en Irak. (...) Aujourd’hui, c’est au tour de la Libye. (...) Cela devient une tendance forte et une constante dans la (politique) des Etats-Unis.”
La suite et un son: http://www.france-info.com/monde-europe-2011-03-21-poutine-parle-de-croisade-en-libye-inadmissible-pour-medvedev-523468-14-15.html
AFP, 23/03/2011 | Mise à jour : 16:04
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé aujourd'hui devant l'Assemblée nationale une "manipulation" à propos de la polémique née de ses propos sur la "croisade" au sujet du rôle de la France dans l'intervention armée en Libye.
"Tout simplement on me fait dire ce que je n'ai pas dit", a déclaré M. Guéant, en réponse à une question du député (PS) Christian Paul. "J'ai dit: "Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité (des Nations unies, ndlr)", et vous traduisez en disant que je prêche la croisade en Libye, voire, j'ai lu cela dans les déclarations de votre premier secrétaire (Martine Aubry, ndlr), que je prêchais la croisade de l'Occident contre l'Orient. Eh bien c'est une manipulation".
Lundi, au Talk Orange Le Figaro, Claude Guéant avait rendu hommage au rôle de Nicolas Sarkozy pour l'intervention en Libye en affirmant: "Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies, et puis la Ligue arabe et l'Union africaine".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/23/97001-20110323FILWWW00551-proposcroisade-manipulations-gueant.php
De source http://www.20minutes.fr/article/706171/societe-loi-voile-integral-menaces-contre-france-internet