« Emeric Lorentz comprend, lentement, mais sûrement ? | C'est le printemps ! » |
Les juges, la critique, le patho et le respect du « justiciable »
Besson, quelle grande gueule ; Guillon a-t-il déjà réagit, s'est-il dégonflé ? Je dirais pour ma part et sans aucune hésitation que Nicolas Sarkozy, ses Gardes des sceaux, son ministère public, sa magistrature sont des lâches, des couards ; ils n'ont relevé aucun défit, préférant à chaque fois tout étouffer à huis-clos ou dans l'entresol du palais de justice de Paris. Le gouvernement défie et souhaiterait maintenant débattre avec nos humoristes, on aura vraiment tout lu...
Besson : Guillon est "lâche"
AP, 28/03/2010 | Mise à jour : 15:51
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a estimé dimanche que la polémique avec Stéphane Guillon "était close faute de combattant", l'humoriste, qu'il a qualifié de "lâche" proférant des "insultes racistes", n'ayant pas accepté le "face-à-face" qu'il lui proposait. La polémique "est close d'abord faute de combattant", a estimé le ministre sur Radio J, en rappelant qu'il avait "proposé à Stéphane Guillon un face-à-face", pour pouvoir "faire un commentaire de texte" des propos que répéterait l'humoriste de France Inter. "Je constate simplement, comme je le prévoyais, qu'il s'est dégonflé", a-t-il ajouté, avant de lancer: "Qu'un lâche se dégonfle ne me surprend pas beaucoup." "Ses insultes sont racistes", a encore accusé Eric Besson. "Contrairement à ce qui était suggéré, ce n'est pas les critiques sur mon physique, (...) que j'ai stigmatisées, c'est le racisme de Stéphane Guillon", a-t-il ajouté sans vouloir en dire plus. Quant à porter plainte contre l'humoriste, le ministre a dit qu'il ne voulait "surtout pas" le faire. "C'est ce qu'il espère, il voudrait se façonner une image de martyr sacrifié sur l'autel de la supposée libre expression". "C'est "juste un acteur raté, qui essaie de se faire de la publicité par une méchanceté gratuite", a lâché M. Besson.
Politiques, 27/03/2010 à 00h00, Libé, extrait
Rire et tensions
par Laurent Joffrin
Le dérapage de gauche serait licite, le dérapage de droite prohibé ? Drôle de pluralisme. Le propre de la liberté d’expression, c’est qu’elle est parfois désagréable aux oreilles. Laissez dire, laissez rire.
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Trois rounds et trois vidéos pour le match Guillon-Besson
Publié le mardi 23 mars 2010 à 18H06, la Provence, extrait
Stéphane Guillon précise ne pas comprendre ce qui a pu énerver Eric Besson : "Si on réécoute posément mon papier, c’est une fiction, ni plus ni moins. Je disais qu’en vérité Eric Besson a toujours travaillé en sous-main pour le Front national. Un homme qu’on attaque toujours pour ses traîtrises, pour une fois je le dépeins comme quelqu’un d’extrêmement fidèle, il le prend mal !"
Chroniques | 27 Mars 2010 | Mise à jour le 28 Mars 2010, le JDD, par Anne Roumanoff, extrait
Dépasser les limites?
Stéphane Guillon a énervé M. Besson... Un acteur de gauche qui vit dans le 7e arrondissement de Paris me toise avec un petit rictus de dégoût. "Tu trouves drôle ce que fait Guillon, toi? Moi, je ne suis pas fan et, là, il a été trop loin." Trop loin ou pas assez? Il faudrait donc fixer des limites à l’humour. Mais qui va fixer ces limites? C’est quoi aller trop loin? Va-t-on organiser un grand débat sur l’humour national? Eric Besson a le droit de ne pas apprécier de se faire moquer et, après tout, quoi de plus subjectif que l’humour? Le ministre a proposé de débattre avec Stéphane Guillon qui a eu raison de refuser, à chacun son métier. François Mitterrand était plus habile quand il invitait Coluche à dîner. Bien sûr qu’au nom de l’humour on n’a pas tous les droits, mais qu’on arrête de dire que ce que fait Stéphane Guillon est facile. Dans une époque frileuse où tout le monde veut sortir couvert même quand il ne fait pas froid, l’irrévérence acide de Stéphane Guillon provoque parfois des étincelles explosives mais apporte une essentielle bouffée d’oxygène.
Besson répond vivement à Guillon
Lefigaro.fr, 29/03/2010 | Mise à jour : 07:34, extrait
"Nul ne m'a jamais fait courber l'échine. Et ce n'est pas ce pleutre de Guillon qui va commencer." Dans une tribune publiée ce matin dans Libération, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, s'emploie à se défendre...