« La même justice, pour ceux d'en bas comme pour ceux de là haut | Qu'est ce qu'ils semblent être contents, à l'UMP » |
J'ai eu des doutes
J'ai souvent été envahi de doutes alors que des juges venaient de me lancer que je n'apportais pas les « bonnes » preuves. Hier, j'ai retrouvé une correspondance de fin novembre 2005, dans laquelle une étude de notaire m'apprenait qu'elle n'avait « rien reçu ». J'avais encore une fois conclu que la Poste avait dysfonctionné.
Je suis parti fouiller dans mes archives, celles que le juge pour enfant de Nanterre me recommandait d'oublier, voire même de détruire. En septembre 2005, un juge des tutelles rendait en effet une décision qui aurait pu parvenir à cette étude de notaire.
Il y avait donc bel et bien eu dysfonctionnement de la Poste. Ca arrive, très souvent, surtout lorsque j'essaye d'échanger des correspondances avec ces sphères, l'administration, des cabinets de ministres ou du Président, une banque, des services ou des professionnels de ce pays.
Ah, si la Poste n'avait pas tout éparpillé...
Une ordonnance de septembre 2005 ; peu de temps après, Justine « disparaissait »
18 commentaires
Eric Raoult : "On peut tout accepter en démocratie, mais pas la diffamation"
LEMONDE.FR | 08.07.10 | 10h35 • Mis à jour le 08.07.10 | 19h22, extraits
"CHASSé LE TROTSKISME, LE PLENEL REVIENT AU GRAND GALOP"
Luc : Pourquoi le gouvernement ne réagit-il pas plus vigoureusement aux calomnies ? Son manque de fermeté fait le jeu de ses accusateurs…
Eric Raoult : Réagir, ce n'est pas sévir. Nous sommes dans un Etat démocratique ! La presse est libre. Tout peut être dit, mais tout doit être vérifié. C'est le reproche que l'on peut faire à cette opération de déstabilisation : on a un peu l'impression que chassé le trotskisme, le Plenel revient au grand galop.
[...] "MEDIAPART, CE N'EST PAS MEDIAMENT ! L'INFORMATION, C'EST L'ÉQUILIBRE"
David : Vos collègues de l'UMP diabolisent la presse et Internet (les mots "fascisme", "stalinisme"… circulent). Est-ce un problème de la presse ou un problème de la politique ?
Eric Raoult : Je ne pense pas qu'ils diabolisent la presse, mais qu'ils veulent aborder la déontologie indispensable au débat démocratique. On ne peut pas dire n'importe quoi n'importe comment. Mediapart, ce n'est pas Mediament ! L'information, c'est l'équilibre et la vérité. L'équilibre doit permettre le droit de réponse. Quant à la vérité, elle exige la vérification des sources. Sinon, c'est de la propagande ou de la machination, mais pas de l'information.
De source http://www.lemonde.fr/politique/chat/2010/07/08/posez-vos-questions-a-eric-raoult_1385064_823448.html#ens_id=1373579
Subject: J'ai eu des doutes
To: Eric Raoult <ericraoult2007@yahoo.fr>
Bonjour,
Je viens de vous lire, sur lemonde.fr. J'ai copié un extrait de ce chat du jour,
dans mon propre blog, sous l'un de mes propres billets:
http://justice.cloppy.net/index.php/epilogue/2010/07/08/j-ai-eu-des-doutes
Je pense que mes lecteurs vont en rire.
Bien cordialement,
Bruno Kant
http://justice.cloppy.net
AFP, 09/07/2010 | Mise à jour : 08:58
La secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade a accusé aujourd'hui le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, de se comporter vis-à-vis de Nicolas Sarkozy comme "un opposant politique", déplorant son "acharnement" contre le chef de l'Etat dans l'affaire Bettencourt.
"Je suis très attachée à la liberté de la presse. Néanmoins la liberté de la presse, internet notamment, n'autorise pas tout", a déclaré Rama Yade sur France 2.
Notant que l'ex-comptable de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt "est supposée avoir dit que Nicolas Sarkozy recevait des enveloppes et qu'elle se rétracte de manière spectaculaire en disant qu'elle n'a jamais dit cela, je me dis qu'il ne faut pas dire et écrire n'importe quoi", a-t-elle ajouté.
Selon la secrétaire d'Etat, il y a pour Edwy Plenel, "responsable principal" du site Mediapart, "quelque chose avec Nicolas Sarkozy qui n'est pas passé".
"J'ai toujours vu ce responsable-là s'en prendre à Nicolas Sarkozy comme un opposant politique (...) Je ne dis pas qu'il n'a pas le droit de critiquer" mais "cet acharnement est quelque chose qui, moi, m'attriste", a-t-elle conclu.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/09/97001-20100709FILWWW00348-yade-plenel-un-opposant-politique.php
Bettencourt:380.000€ retirés début 2007
AFP, 09/07/2010 | Mise à jour : 07:13
Plus de 380.000 euros retirés en espèces à la BNP durant les quatre mois précédant l'élection présidentielle de 2007: les carnets de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt montrent d'importants mouvements de fonds, révèle l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi. ...
De source http://letemps.ch/Page/Uuid/725a95e8-8ad0-11df-a9b7-f9160f0b1533/L%C3%A8re_Sarkozy_cest_l%C3%A8re_de_lind%C3%A9cence
Woerth:justiciers auto-proclamés (Fillon)
AFP, 09/07/2010 | Mise à jour : 13:15
Le premier ministre François Fillon a critiqué lors d'un déplacement à Zagreb le traitement par la presse de l'affaire Bettencourt/Woerth, en dénonçant "des justiciers auto-proclamés" sans toutefois citer de journalistes ou de titres en particulier.
La presse en ligne solidaire de Mediapart
Par Spiil | Syndicat de la presse indépendante ... | 09/07/2010 | 10H59
Suite aux attaques dont les médias sur Internet ont été l'objet ces derniers jours, le Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (Spiil) souhaite rappeler que la presse en ligne est, d'abord et avant tout, de la presse. Elle s'appuie strictement sur les mêmes droits et devoirs que la presse papier.
Le Spiil tient aussi à souligner que cet alignement du statut d'éditeur de presse en ligne sur celui d'éditeur de presse papier a été mis en œuvre le 1er juin 2009 par le gouvernement de M. Nicolas Sarkozy, suite aux Etats généraux de la presse écrite. Ce que semblent avoir oublié plusieurs responsables politiques de la majorité, en critiquant la zone de non droit que serait, d'une manière générale, « l'Internet ».
La suite: http://www.rue89.com/2010/07/09/ragots-rumeurs-la-presse-en-ligne-solidaire-de-mediapart-158120
Presse: diatribes hystériques (Désir)
AFP, 09/07/2010 | Mise à jour : 15:36, extrait
M. Désir dénonce le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui "avec le sens des nuances qu'on lui connaît a accusé la gauche et les médias d'avoir ourdi un complot contre M. (Eric) Woerth", ministre du Travail, empêtré dans l'affaire Bettencourt.
"Son outrance est telle qu'elle disqualifie son auteur et son propos, mais le devoir de tout démocrate est de répondre quand l'UMP et le gouvernement ne reculent devant aucun excès et ne renoncent plus à aucune injure", affirme-t-il. "Là où devait régner la république irréprochable, s'est installée la collusion insupportable entre sommet de l'Etat et puissances d'argent", accuse-t-il.
Mots clés : affaire Bettencourt, mediapart, ump, François Fillon, Eric Woerth
Par Bruno Jeudy
09/07/2010 | Mise à jour : 17:32, extrait
«Ca fait trois jours que presque tous les médias relaient sans aucune précaution une accusation, dont tout indique qu'il s'agit d'une manipulation qui ne s'appuie sur aucun fait avéré, aucune preuve et même maintenant, semble-t-il, sur aucun témoignage.»
Le ton est grave. François Fillon ne cache pas son exaspération. La suite de sa réponse va prendre la forme d'une charge violente contre le site d'information Mediapart à l'origine de la majeure partie des révélations sur l'affaire Bettencourt. «La France est un Etat de droit. En France, la justice est indépendante. En France on n'a pas besoin de justiciers autoproclamés.»
De source http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/09/01002-20100709ARTFIG00559-fillon-denonce-les-justiciers-autoproclames.php
Mots clés : Affaire Bettencourt, FRANCE, Eric Woerth, Claire Thibout, Liliane Bettencourt
Par Jean-Baptiste Garat
09/07/2010 | Mise à jour : 20:42
Indigné par le tour pris par l'affaire Woerth-Bettencourt, l'eurodéputé UMP Dominique Baudis appelle au respect de la présomption d'innocence.
LE FIGARO. - Que vous inspire la polémique autour des témoignages de l'ancienne comptable de la famille Bettencourt ?
Dominique BAUDIS. - Un sentiment d'écœurement quand je vois des accusations qui s'étalent dans la presse à partir de déclarations d'un témoin dont on apprend le lendemain les rétractations. Voilà quelqu'un qui a expliqué avoir assisté à des remises d'enveloppes au président de la République quand il était élu à Neuilly et qui se rétracte en expliquant que cela a été inventé par Mediapart. Quand je vois le débat politique tourner autour d'assertions qui se révèlent mensongères, quand je vois les personnes mises en cause sommées de prouver leur innocence, cela m'inspire de l'écœurement.
La suite: http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/09/01002-20100709ARTFIG00638-les-assertions-mensongeres-m-inspirent-l-ec339urement.php
LEMONDE.FR | 09.07.10 | 21h23 • Mis à jour le 09.07.10 | 21h48, extrait
En apparence, c'est le début de l'accalmie. Dans les faits, c'est juste que les remous se passent désormais en profondeur, dans les couloirs du Palais de justice et dans les salles d'interrogatoires de la police judiciaire. La journée de vendredi 9 juillet a été le point d'orgue d'une semaine mouvementée et a montré que la justice avait désormais en main les rênes de l'affaire Bettencourt mais aussi que Nicolas Sarkozy ne voulait pas perdre le contrôle sur cette affaire.
Bettencourt:pas d'information judiciaire
AFP, 10/07/2010 | Mise à jour : 12:41
Le parquet de Nanterre a indiqué aujourd'hui à l'AFP qu'il n'existait "aucune raison technique ou juridique à ce stade" d'ouvrir une information judiciaire dans l'affaire Bettencourt. "Les enquêtes se déroulent avec diligence et rigueur", a-t-on souligné au parquet de Nanterre.
"Il n'y a aucune raison technique ou juridique à ce stade d'ouvrir une information judiciaire", poursuit-on de même source. "Le parquet de Nanterre est le seul territorialement compétent. Il agit dans le cadre de ses prérogatives légales", a-t-on ajouté.
Plusieurs parties au dossier Bettencourt, mais aussi des syndicats de magistrats et des hommes politiques réclament dans cette enquête la nomination d'un juge d'instruction, magistrat du siège indépendant de l'exécutif, ou le dépaysement du dossier pour écarter tout soupçon de partialité.
Les investigations sont pour l'instant pilotées par le procureur de Nanterre Philippe Courroye, hiérarchiquement soumis à la Chancellerie, qui a ouvert trois enquêtes préliminaires distinctes.
AFP, 10/07/2010 | Mise à jour : 13:32
Le président Nicolas Sarkozy me "soutient de manière incroyable", a déclaré aujourd'hui le ministre du Travail Eric Woerth, malmené par l'affaire Bettencourt. "Il me soutient d'une manière incroyable, je n'ai jamais vu un président de la République soutenir autant un de ses ministres, c'est extraordinaire, cela montre aussi une équipe", a déclaré Eric Woerth, interrogé par i-Télé sur le marché de Chantilly (Oise), ville dont il est maire.
"Je fais de la politique depuis vingt ans ou vingt-cinq ans, on me connaît par coeur, chacun sa réputation, vous pouvez tricher pendant un an, vous ne pouvez pas tricher pendant vingt ans ou vingt-cinq ans, jamais".
Le ministre du Travail Eric Woerth va porter plainte pour dénonciation calomnieuse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, notamment à la suite d'accusations de financement illégal d'activité politique, avait indiqué mercredi son ministère dans un communiqué, le ministère précisant ensuite à l'AFP qu'il s'agissait d'un dépôt de plainte contre X.
Affaire Bettencourt : le procureur Courroye sous le feu des critiques
LEMONDE.FR | 10.07.10 | 20h01, extrait
Philippe Courroye pourra-t-il continuer à piloter les enquêtes de l'affaire Woerth-Bettencourt ? Le procureur de Nanterre a ouvert trois enquêtes préliminaires dans cette affaire : l'une pour vol et atteinte à la vie privée après la révélation d'enregistrements clandestins entre Liliane Bettencourt et son entourage, une autre sur le contenu de ces enregistrements et une troisième après les déclarations de l'ex-comptable de la milliardaire évoquant un éventuel financement politique illégal.
Samedi 10 juillet, le parquet de Nanterre a indiqué qu'il n'existait "aucune raison technique ou juridique à ce stade" d'ouvrir une information judiciaire dans l'affaire Bettencourt. "Les enquêtes se déroulent avec diligence et rigueur", a-t-on souligné au parquet de Nanterre. "Le parquet de Nanterre est le seul territorialement compétent. Il agit dans le cadre de ses prérogatives légales", a-t-on ajouté.
Une précision qui vient après les doutes qui planent sur le rôle de Philippe Courroye dans cette affaire.
La suite: http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/10/affaire-bettencourt-le-procureur-courroye-sous-le-feu-des-critiques_1386485_823448.html#ens_id=1373579
AFP, 11/07/2010 | Mise à jour : 08:07, extrait
Le ministre du Travail, Eric Woerth, a demandé à être entendu par la justice "le plus rapidement possible" dans le dossier Bettencourt, selon des déclarations faites hier à Chantilly (Oise), ville dont il est le maire, et citées dans le Journal du dimanche.
"Je demande a être entendu par la justice le plus rapidement possible", a-t-il déclaré. "J'ai besoin de cela. Il faut expliquer, c'est ce que j'essaye de faire depuis trois semaines", a-t-il ajouté. "L'enquête est une bonne chose, cela permet de dire la vérité. Plus il y a d'enquêtes, mieux c'est... Tout est transparent", selon lui.
AFP
11/07/2010 | Mise à jour : 19:50, extrait
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a estimé que le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF) mettait "un terme à la suspicion volontairement entretenue à l'encontre d'Eric Woerth et à des semaines de malveillance".
Mots clés : Affaire Bettencourt, IGF, Eric Woerth, Liliane Bettencourt
Par lefigaro.fr
11/07/2010 | Mise à jour : 19:55, extrait
Il réagissait aux critiques mettant en cause l'indépendance de l'IGF dans cette affaire. «Tout ça, ce sont des moyens pour se disculper, des moyens pour éviter que la vérité éclate» avait notamment déclaré Jean-Marc Ayrault. L'association Transparence Internationale contestait, elle aussi, l'objectivité de ce rapport, avant même sa publication. «L'IGF opère sous l'autorité directe de Bercy, elle ne dispose d'aucun des attributs d'une autorité d'enquête indépendante», a estimé son président Daniel Lebègue. Faux, avait rétorqué le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, vendredi : les fonctionnaires de l'IGF «ne dépendent pas de François Baroin», «l'administration par essence est indépendante».
lefigaro.fr (avec AFP et Reuters)
13/07/2010 | Mise à jour : 15:53
La cour d'appel de Versailles a rejeté aujourd'hui une requête du parquet des Hauts-de-Seine, ce qui permet à la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez d'enquêter immédiatement sur les enregistrements clandestins dans l'affaire Bettencourt, selon une source judiciaire.
Cette décision débloque la mise en oeuvre des investigations que la présidente du tribunal s'était confiées à elle-même. Elle a donc tout pouvoir pour enquêter sur l'éventuel abus de faiblesse de Liliane Bettencourt.
Elle pourra par exemple examiner les comptes bancaires de Liliane Bettencourt, mais ne pourra retenir que les faits relatifs à "l'abus de faiblesse" imputé à François-Marie Banier, 63 ans, qui a reçu un milliard d'euros de dons de Liliane Bettencourt entre 2002 et 2007.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/13/97001-20100713FILWWW00465-bettencourt-la-juge-peut-enqueter.php