« Cou... coucou... courage, Courroye, viens voir ! | Quel pays ! » |
Surprise, c'est encore un strike !
Metro du 22 octobre ainsi qu'un flyer qu'on ma remis ce jour, au cours de la marche Existrans. Selon ce flyer, pour les trans, « ce sont toujours les psys qui décident du parcours ». Avec une base légale ?
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Les transsexuels dans la rue à Paris
AFP, 23/10/2010 | Mise à jour : 18:19
Plus de 1.500 personnes selon les organisateurs, 500 selon la police, ont défilé aujourd'hui à Paris à l'occasion de la 14ème marche de "Existrans", cortège des personnes transsexuelles et transgenres réclamant une simplification des procédures de changement d'état civil.
Scandant "Des papiers pour l'égalité", "Les psys, c'est l'enfer, les trans en colère" ou encore "Mon sexe n'est pas mon genre", les manifestants sont partis vers 14H00 du métro Barbès pour rallier l'Hôtel de Ville.
La marche était placée sous la devise "L'identité de genre nous appartient, notre liberté de choix ne se négocie pas", alors que les procédures de changement d'état civil nécessitent des expertises médicales et psychiatriques coûteuses et souvent vécues comme des humiliations.
"Les gens ne réalisent pas ce que c'est d'avoir des papiers contraires à son apparence, d'être appelés Monsieur dans une salle d'attente d'hôpital: faire n'importe quelle démarche administrative devient un calvaire", a déclaré l'une des responsables de la marche, Sophie Lichten. "J'ai lancé une procédure judiciaire cet été pour changer d'identité. Selon mon avocat, à qui je donne 150 euros par mois, il faut attendre un an. C'est un vrai scandale!", a témoigné Camille Rossarde, adhérente de l'association Outrans.
"Il faut fournir une attestation du voisinage, des collègues de travail, de la famille", a-t-elle énuméré. "Certains tribunaux demandent aussi une expertise médicale et psychiatrique alors qu'une circulaire a été envoyée pour demander son arrêt, mais des tribunaux n'en tiennent pas compte", selon Camille Roussarde, un ancien homme devenu femme.
Les personnes trans ont obtenu en avril de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, le retrait de leur identité de la liste des maladies mentales (comme ce fut le cas pour l'homosexualité en 1992), en sortant des classifications de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le ministère travaille actuellement sur un projet de centre de référence qui devrait changer profondément la manière dont se déroule les parcours français de prise en charge pour un changement de sexe.
5 commentaires
www.telejuris.fr, ce 25 octobre, à 21h15
En décembre 2009, je finissais par injurier la Cour dans mes conclusions écrites, en la priant de se ressaisir, ce qu'elle a un peu fait, j'ai pu le lire dans le délibéré rendu en janvier 2010. Mais selon ce même délibéré de janvier 2010, je serais encore plus zinzin. Depuis peu, je sors donc parfois avec un entonnoir sur la tête.
Villepin en appelle à "l'autorité de la loi"
AFP, 26/10/2010 | Mise à jour : 21:01, extrait
L'ancien premier ministre Dominique de Villepin a estimé qu'il fallait "prendre acte" de "l'autorité de la loi" et savoir "respecter" la réforme des retraites une fois "adoptée par la souveraineté nationale". "Je comprends bien qu'il puisse y avoir des frustrations (...). Mais cette loi a été votée au Sénat, elle le sera demain (mercredi) à l'Assemblée nationale et elle sera promulguée d'ici une quinzaine de jours", a-t-il affirmé à i-Télé. "Je crois qu'il faut prendre acte, dans ce contexte, de l'autorité de la loi et savoir respecter en républicain cette loi adoptée par la souveraineté nationale", a poursuivi le président de République solidaire (RS).
Retraites: "il faut accepter la loi" (Fillon)
avec AFP, 27/10/2010 | Mise à jour : 17:53, extrait
Le premier ministre François Fillon a estimé que "la loi de la République doit être désormais acceptée par tous", dans un communiqué publié après le vote définitif de la réforme des retraites par le Parlement et à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation.
Le Parlement adopte la réforme des retraites, Sarkozy espère se relancer
De Hervé ROUACH (AFP) – Il y a 1 jour, extrait
PARIS — Le Parlement français a définitivement adopté mercredi la réforme des retraites, après des semaines d'une crise sociale majeure, offrant au président Nicolas Sarkozy une possibilité de relancer son action avec un prochain remaniement de son gouvernement.
Ce vote est intervenu à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation qui, dans ces conditions, prend des allures de baroud d'honneur pour les syndicats.
Après son adoption par le Sénat mardi, la loi, l'une des plus contestées en France ces quinze dernières années, a été votée par 336 voix contre 233 à l'Assemblée nationale. Dans le même temps, la majorité de droite entrevoyait une sortie du conflit social.
Immédiatement, le Premier ministre François Fillon a voulu signaler la fin du conflit.
"La vigueur des débats fut légitime, mais la loi de la République doit être désormais acceptée par tous. Chacun doit savoir sortir de cette crise avec responsabilité et dans le respect réciproque", a-t-il affirmé dans un communiqué.