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En réalité, nos journalistes et cinéastes ont la mémoire courte ?
NDLR : Comme si ces phénomènes étaient nouveaux en France... à l'époque, je les étudiais déjà.
Faits divers
Il perd la garde de son fils et se suicide
TF1/LCI, le 05 décembre 2006 à 06h56 , mis à jour le 18 octobre 2007 à 17h44.
Un professeur de mathématiques, qui n'acceptait pas la décision de la justice confiant la garde de son fils à son ex-épouse, s'est pendu.
Il n'avait pas accepté la décision de la justice au sujet de la garde de son enfant : dans la nuit de samedi à dimanche, un professeur agrégé de mathématiques s'est pendu à son domicile en Lozère.
Dans un jugement du 15 novembre 2006, la cour d'appel de Nîmes avait décidé de confier la garde de leur fils de 10 ans à son ex-épouse, ne lui en laissant la garde qu'un week-end sur deux. Une décision judiciaire contre laquelle ce professeur de 51 ans au collège du Bleymard avait protesté, en vain, en entamant une grève de la faim le 21 novembre.
"Un suicide tous les deux mois"
Son corps a été découvert dimanche. Dans des courriers retrouvés à son domicile de Fraissinet-de-Lozère après sa mort, et adressés notamment au préfet de Lozère, l'enseignant exprimait son désarroi sur le système de garde, estimant que la justice devait entendre son enfant, avant toute décision.
"Je n'avais pas imaginé qu'il irait jusqu'à mettre fin à ses jours. (..) Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle. (...) Je ressens un certain dégoût devant l'indifférence de la société et surtout des responsables politiques face à une telle souffrance," a déclaré Alain Bensimon, le porte-parole du collectif "pour la coparentalité et la résidence alternée paritaire", affirmant qu'un suicide "tous les deux mois" avait lieu pour les mêmes raisons.
D'après agence