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Sans gêne, le collectif de la grue jaune
NDLR : « C'est le seul moyen en France aujourd'hui pour se faire entendre ». Voilà tout. Sinon, on peut aussi proférer des menaces, ou arriver avec des bombes. On est parfois entendu aussi. Mais les autorités apprécient moins
Lille: retranché en haut d'une grue
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 03/06/2013 à 22:27
Publié le 03/06/2013 à 22:10
Un homme s'est retranché ce soir pendant un peu moins de quatre heures en haut d'une grue dans un chantier de l'agglomération lilloise pour un problème de garde d'enfant avant de redescendre. Retranché dans la cabine de la grue depuis 17H40 sur un chantier du groupe de BTP Eiffage à Lezennes (Nord), l'homme, qui avait demandé à rencontrer un magistrat, est finalement redescendu à 21H10, après avoir dialogué avec la police.
L'homme avait accroché une banderole : "Un juge veut remplacer un lien sentimental par un lien de webcam". Le parquet de Lille a confirmé qu'il s'agissait d'un problème de garde d'enfant et indiqué qu'un substitut du procureur avait été envoyé sur place, ainsi que deux négociateurs de la police. L'homme, âgé de 33 ans, a expliqué à l'AFP être monté sur la grue pour que sa fille puisse voir ses grands-parents qui résident en Tunisie. "Ses grands-parents -mes parents- qui vivent en Tunisie ne la voient pas depuis 2007", a déclaré ce père qui bénéficie d'une "garde élargie" : "Je demande la garde, qu'on me refuse à chaque fois, sans motif". "Il y a quatre ans, je l'ai emmenée en Tunisie et je l'ai ramenée", a-t-il expliqué, évoquant une décision de justice qui ne lui était pas favorable, pour avoir amené sa fille voir ses grands-parents en Tunisie alors qu'il n'en avait pas le droit.
L'homme a expliqué être grimpé sur la grue "pour faire entendre (sa) voix et faire accélérer les choses. C'est le seul moyen en France aujourd'hui pour se faire entendre". Sur la banderole figurait également la phrase suivante : "Cette décision ne fait pas obstacle à ce que cet enfant entretienne des relations avec sa famille paternelle dans la mesure où elle garde la possibilité de la rencontrer en France ou d'avoir avec elle des échanges par le biais de moyens modernes de télécommunication (notamment webcam)".
7 commentaires
La mémoire du cache de Google finira par flancher... On peut tout publier sur Internet. Mais après, 'faut assumer :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 5 juin 2013
Grue Jaune: un collectif d'associations hétérogènes de défense des pères 20min.fr/a/1168579 via @20minutes
— Bruno Kant (@bkant) 7 juin 2013
Un homme brandit une banderole "JE VEUX PARLER" au sommet du Centre Pompidou. twitter.com/EdouardMolinie…
— Edouard Molinier (@EdouardMolinier) 8 mars 2013
L'homme en haut du centre Pompidou a un drapeau "Je veux parler" #encore twitter.com/ChrystelCx/sta…
— Chrystel Cx (@ChrystelCx) 8 mars 2013
"Je veux parler" - Man on rooftop, Centre Georges Pompidou, Paris -France twitter.com/rmfap/status/3…
— Rui Freire (@rmfap) 8 mars 2013
Je ne vois pas en quoi votre problème est différent de celui des milliers d'autres pères dont les droits sont bafoués par la "justice" aux affaires familiale.
Je pense que les actions individuelles, toutes médiatiques et bonnes pour l'égo soient-elles, ne permettent pas à la situation des pères d'évoluer.
Il faut se rassembler, et peu importe que l'on s'appelle Pierre, Mustapha ou Petrouchka !
Cordialement
> de celui des milliers d'autres pères
Leur soucis, si j'ai bien compris: la coparentalité, la résidence alternée. Cela ne me concerne pas, la mère de mon ainée est décédée en 1999... ce n'est qu'ensuite que la justice a été vraiment saisie, puis qu'elle s'est vautrée.
> d'autres pères dont les droits sont bafoués par la "justice"
Qu'ils voient cela avec des avocats, qu'il fassent appel, etc, etc, comme c'est d'usage à ces jeux ou cirques.