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Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
Ou alors, c'est Slate.fr et @vincentglad qui ont publié n'importe quoi, pour amuser la galerie http://t.co/YBM4mVgbKn
— Bruno Kant (@bkant) 11 Juillet 2015
12 commentaires
Un blog, c'est quand même mieux que Twitter... complémentaire, quoi http://t.co/GLkPDUPdME
#EolasIPJ #BatmanLeDefi pic.twitter.com/G15JWnb457
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Un aveux #BatmanLeDefi ou une recommandation, pour cat woman. Oui je sais, c'est pas #JeudiConfession c'est #EolasIPJ pic.twitter.com/hFEsvl4Cop
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
#TP Pardon, "my back, my back" ou "aaahhhh, ça fait mal", c'est Spiderman
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
.@lpenou Après, ils ne les rendent plus jamais. @CHUnantes "on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi d'un enfant!" #ASE #éducspé
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Accusé à tort, un couple perd la garde de leur fille https://t.co/LWeZZE5M8k
@valbecmeur @lpenou Leurs dire de lâcher l'bébé, de l'oublier.
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Eloas, c'est scato. Moi, je fais pipi partout :-)
Twitter, un blog, Facebook, à quoi ça sert, sinon à s'y soulager? https://t.co/oQqufM9o3b
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
http://t.co/PwFRrMX8vG @nicoprn 4 mois plus tard, pas de nouvelles? Toujours affairés autour du dossier, les #celebs? pic.twitter.com/SoV29eGCf3
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Watching #Idiocracy & while it's still damn funny, it's less so every time I watch.
Probably cos it feels more and more like a documentary.
— Albert Muller (@aj_macready) 12 Juillet 2015
Ca va, je suis pas trop cynique? Les fonctionnaires et les gens de robes n'aimeraient pas trop non plus :-) http://t.co/i1XtMHYI97
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
Pourquoi il faut respecter l’anonymat de Maître Eolas
8 juillet 2015 à 23:43
L'auteur. David CARZON Directeur adjoint de la rédaction @davidcarzon
D’une manière générale, l’ensemble des médias qui ont couvert le procès de Maître Eolas ont respecté l’anonymat de cet avocat-blogueur poursuivi pour diffamation et injures. Une quasi-unanimité de traitement - évidemment non anticipée, désolé les
D’une manière générale, l’ensemble des médias qui ont couvert le procès de Maître Eolas ont respecté l’anonymat de cet avocat-blogueur poursuivi pour diffamation et injures. Une quasi-unanimité de traitement - évidemment non anticipée, désolé les amateurs de théorie du complot - assez rassurante. On aurait pu craindre que cette audience serve à un lynchage en place publique. Tout juste a-t-on noté un avocat habitué des télés se réjouir via un tweet de la publication du véritable nom de son collègue, star aussi, mais de l’Internet. Encore récemment, quelques trolls notoirement connus pour leur pouvoir de nuisance sur les réseaux sociaux avaient bien tenté de mobiliser l’opinion sur son cas. Sans succès non plus. Ces tentatives restent donc contenues et c’est tant mieux.
Le personnage de Maître Eolas s’est imposé avec l’essor des blogs en France au milieu des années 2000. Son pseudo n’est pas qu’une manière de protéger son véritable patronyme, qui est d’ailleurs connu depuis des années. Ce n’est pas son nom qui est en jeu, c’est son statut, sa liberté de parole, la distance qu’il peut prendre entre son activité professionnelle et la façon d’en rendre compte sur son blog ou les réseaux sociaux, ou la manière de narrer parfois de quoi est fait son quotidien d’avocat. Protéger son nom, c’est protéger cette manière de raconter le monde, à la fois hyperprofessionnelle et détachée. Si, depuis le départ, il avait blogué sous son nom, le ton et le contenu de ses notes et de ses interventions aurait été différent. Pas à la manière de ceux qui se cachent derrière un pseudonyme pour insulter la terre entière. Eolas est d’abord un conteur, il a un point de vue, il prend position, il est un expert, il a parfois la grosse tête, il se trompe, il rectifie… là où M.P. est un avocat qui garde un devoir de réserve et qui pense d’abord aux intérêts de ses clients. Le Web a apporté là une manière originale d’expliquer des faits parfois très compliqués. En leur donnant une incarnation. S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à Maître Eolas, c’est la constance avec laquelle il joue son personnage d’avocat-blogueur. Sans en tirer profit alors qu’il aurait pu, il remplit jour après jour la mission qu’il s’est fixée : mieux nous faire comprendre les ressorts de la justice. Ce qu’il apporte au débat est plus précieux qu’un inutile et dangereux outing. Cela vaut pour lui et tous les autres moins connus que lui.
David CARZON Directeur adjoint de la rédaction @davidcarzon
http://www.liberation.fr/societe/2015/07/08/pourquoi-il-faut-respecter-l-anonymat-de-maitre-eolas_1345295?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
.@schloren @davidcarzon Bonjour, j'ai un peu de lecture à vous proposer, autour du thème Batman et pseudonymat: http://t.co/GLkPDUPdME
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
5 ans d'écrits sur le sujet, et on propose toujours du @Maitre_Eolas à la fac. Je vous laisse tirer les conclusions. pic.twitter.com/05PKM4UG1q
— bismatog (@bismatog) 26 Juin 2015
Mais c'était quoi, la provocation... vers 13h43? http://t.co/bVkOEuNpeY pic.twitter.com/x13X9e5X9W
— Bruno Kant (@bkant) 12 Juillet 2015
.@lpenou @vincentglad @epelboin @AndracaRobin Parfois là, parfois pas https://t.co/PVpeKAb9o0 https://t.co/LW8ozvPMwr pic.twitter.com/I9oivDiVRp
— Bruno Kant (@bkant) 16 Juillet 2015