« De la critique | Colloque « Mon enfant, son école et moi » » |
L’enfer, les limbes et le purgatoire, des croyances dépassées ?
Samedi 12 décembre 2009. 10h précises : L’enfer, les limbes et le purgatoire, des croyances dépassées ? Jean-Louis Schlegel, éditeur, sociologue des religions, membre du Comité de direction de la revue Esprit. 11h30 : Faut-il prier pour les morts ? Marianne Carbonnier-Burkard, Professeur d’histoire du christianisme moderne à la Faculté de Théologie Protestante de Paris.
Cycle « La mort et l'immortalité ». Un cycle de 12 conférences de 40 minutes chacune, suivies d'un débat de 25 minutes avec l'assistance et l'autre conférencier présent. Débats animés par le pasteur Alain HOUZIAUX, délégué général de l'Auditoire.
L’Auditoire
Carrefour culturel protestant
Associé à la Faculté de Théologie Protestante de Paris
83, boulevard Arago, Paris 14ème
www.auditoire-protestant.org
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« Le prêtre refuse de baptiser notre enfant »
Le Parisien | 06.02.2010, 07h00, extrait
Sandrine,maman d’un bébé de 10mois, est choquée. Le curé lui a dit que sa famille n’était pas assez pratiquante pour célébrer le baptême.
Le ciel lui est un peu tombé sur la tête. Mercredi, une jeune maman et son époux emmènent Ambre, 10 ans, et Duane, 8 ans, à la cathédrale d’Evry pour parler du baptême de Baviane, leur petit frère de 10 mois et dernier d’une fratrie de quatre enfants. Sauf que Sandrine doit se heurter à la réticence du prêtre de la paroisse.
« Père Emmanuel refuse de baptiser Baviane parce que nous ne sommes pas assez pratiquants et que ses frères et sœurs ne vont pas aux cours de catéchisme. »
Si, du haut de ces quelques centimètres, le petit garçon aux grands yeux verts ne comprend pas l’enjeu, pour sa maman, les propos de l’homme d’Eglise sonnent comme un coup de massue. « C’est vrai que nous n’allons pas à la messe tous les dimanches, mais la religion tient une place très importante chez nous et nous avons toujours inculqué le respect et l’amour du prochain à nos trois enfants », raconte d’une voix douce l’habitante d’Evry.
Le père Emmanuel, responsable du secteur pastoral d’Evry, refuse justement de parler de « refus ». « Jamais je ne fermerai la porte de l’église à quiconque, mais le baptême est un engagement, explique-t-il. Nous pourrons baptiser ce garçon si l’on reparle de l’engagement de la famille dans la religion chrétienne. » Il refuse aussi ce raccourci « trop facile » selon lui, mais il semble bien que le baptême de Baviane passe par la condition que ses aînés aillent au catéchisme.
Une position insupportable pour la famille. « L’aîné y est allé pendant deux ans, il n’a pas aimé. Les deux autres n’ont pas souhaité s’y rendre. Est-ce à Baviane de payer pour des actes dont il n’est pas responsable ? » s’insurge Sandrine.
Elle est d’autant plus « blessée dans ses valeurs et dans sa foi » que Baviane est malade. S’il ne cesse de montrer fièrement ses quatre dents dans un large sourire, à la naissance, le petit bonhomme a été trépané (NDLR : sa boîte crânienne a dû être percée par les médecins). Il conserve de ce mauvais moment une longue cicatrice le long de la tête. Et dans quelques mois, il devra subir une opération d’un rein. « Pour certains, c’est anodin, mais je ressens une peur infinie. Si l’opération devait mal se passer, mon bébé serait perdu dans les limbes parce qu’il n’est pas protégé par le baptême. »