« Il jette son cochon d’Inde du deuxième étage | USA : 10 ans pour un viol de chihuahua » |
Accident en Israël : Carla Bruni-Sarkozy exprime son soutien
Actualité> Monde
France-Israël : la plume consolatrice de Carla Bruni
Le Point.fr - Publié le 27/12/2011 à 15:39 - Modifié le 27/12/2011 à 20:23, l'Express, extrait
Début novembre, Kate, la mère de la victime, écrit à Carla Bruni. Elle lui demande d'"aider (sa) famille à obtenir que justice soit rendue pour cet acte meurtrier perpétré par deux citoyens français..." Mais Kate s'adresse aussi à la maman : "Ils ont emporté la vie de ma fille et son avenir prometteur comme physiothérapeute ou même médecin et plus tard de femme mariée et de mère de jeunes enfants comme vous." À la fin de la lettre, la mère endeuillée n'oublie pas, toutefois, de féliciter Carla et Nicolas Sarkozy pour la naissance de leur fille, Giulia.
La réponse est arrivée hier. Les parents de Lee l'ont reçue des mains du chargé d'affaires de l'ambassade de France. Carla Bruni y parle de l'émotion très forte "ressentie à la lecture de (cette) lettre et du récit (...) de cette tragique matinée du 16 septembre dernier, lorsque (...) Lee a perdu la vie d'une façon si brutale". "Je tiens à vous exprimer mes plus sincères condoléances et à m'associer à votre terrible douleur, écrit la première dame. Votre exigence que justice soit rendue est pleinement légitime et je la partage entièrement." Rappelant qu'en France un juge d'instruction a été saisi et qu'une enquête est en cours, elle souligne que "les autorités judiciaires françaises font le maximum pour que les investigations demandées soient effectuées sans délai, en liaison constante avec les autorités israéliennes et conformément à leurs demandes". À cette occasion, l'épouse du président révèle la venue récente en France d'enquêteurs israéliens.
"Que faire ?"
Étonnée - "je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde" -, Kate Zeitouni s'est dite très touchée de ce que lui a écrit Carla Bruni, de la participation à sa peine et de ses explications sur ce que la France faisait. Mais elle n'a pas pu cacher "la grande difficulté pour (elle et ses proches) de savoir que les deux hommes qui ont tué (sa) fille sont toujours en liberté".
4 commentaires
AFP Mis à jour le 29/12/2011 à 18:17 | publié le 29/12/2011 à 18:03
Les deux français soupçonnés d'un accident de la route mortel en Israël sont "pétris de remords et de regrets" et souhaitent "répondre de leurs responsabilités en France", ont déclaré jeudi leurs avocats qui ont appelé à la "raison" face à la "vindicte populaire" contre leurs clients. Claude Khayat, 32 ans, et Eric Robic, 38 ans, ont "parfaitement conscience de la gravité" des faits, de leur "lâcheté" et sont aujourd'hui "pétris de remords et de regrets", a affirmé Me Françoise Cotta, l'un des conseils de M. Robic, lors d'une conférence de presse tenue par les avocats des deux hommes à Paris.
Fin septembre, une Israélienne de 25 ans, Lee Zeitouni, est morte à Tel Aviv après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants avaient regagné la France dans les heures qui suivaient, suscitant une vive émotion en Israël. "Les faits sont établis", a dit Me Joseph Cohen-Sabban, qui défend M. Khayat, et "s'il y a un procès en France, on plaide coupable".
Mais pour qu'un procès en France soit possible, il faudrait que les autorités israéliennes procèdent à "une dénonciation officielle aux fins de poursuite" signifiant qu'elles se dessaisissent du dossier au profit de la France. C'est le message qu'ont souhaité faire passer les avocats des deux hommes : "Nous souhaitons que la justice israélienne dénonce les faits pour que les autorités françaises puissent les juger".
Ils affirment en effet que leurs clients se tiennent à la disposition de la justice française et sont "prêts à se rendre demain dans n'importe quel commissariat français pour être placés en garde à vue". En revanche, ils refusent "de la manière la plus absolue" de se rendre en Israël pour y être jugés, a dit Me Cotta. Leur départ précipité d'Israël après les faits est "une réaction parfaitement humaine" motivée par le souhait de ces deux pères de famille d'être "auprès des leurs" pour assumer leurs responsabilités.
Les suspects ont créé un "nuage de fumée"
Une bonne volonté qui ne convainc pas ceux familiers avec le dossier. Selon la source judiciaire, les deux suspects ont pourtant provoqué "un nuage de fumée pour échapper à leurs responsabilités". "Un accident de la route peut arriver à Monsieur Tout-le-monde mais les conditions de leur fuite et leur attitude face à la justice montrent bien qu'on n'a pas affaire à Monsieur Tout-le-monde", a précisé cette source. A la demande des autorités israéliennes, une juge d'instruction de Créteil avait été saisie notamment pour déterminer l'adresse des deux suspects, âgés de 32 et 38 ans, qui refusent d'être jugés en Israël mais affirment être prêts à répondre de leurs actes en France.
"Leurs avocats ont toujours refusé de préciser leur localisation et la juge d'instruction a dû mener des investigations pour déterminer leur adresse effective qui ne trouve pas dans le Val-de-Marne", a poursuivi la source judiciaire, précisant que l'un des suspects "changeait beaucoup" d'adresse. Les suspects "auraient très bien pu aller déposer spontanément à la police mais ils ont préféré lâcher des informations, par bribes, par petites touches et toujours par le biais de leurs avocats", a ajouté cette source.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/29/97001-20111229FILWWW00391-accidentisrael-etre-juges-en-france.php
Extraits de source http://jssnews.com/2011/12/31/un-assassin-de-lee-zeitouni-controle-en-exces-de-vitesse-samedi-dans-le-var/
AFP Publié le 05/01/2012 à 14:31
Il revient "aux autorités israéliennes ou à la famille de la victime (...) de saisir la justice française pour qu'un procès puisse avoir lieu en France" sur la mort de l'Israélienne Lee Zeitouni, tuée par de présumés chauffards français, déclare aujourd'hui le Quai d'Orsay.
"L'affaire est suivie au plus haut niveau. Le président de la République a évoqué ce drame dans une lettre au premier ministre israélien et les autorités françaises sont en contact permanent avec les autorités israéliennes, tant en France qu'en Israël", a souligné le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.
Lee Zeitouni, une Israélienne de 25 ans, est morte à Tel Aviv le 16 septembre dernier après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants, deux Français - Claude Khayat, 32 ans et Eric Robic, 38 ans -, avaient regagné précipitamment la France dans les heures suivantes, suscitant un tollé en Israël.
"Une enquête a déjà été menée en France, sous la conduite d'un juge d'instruction. Ses résultats ont été transmis aux autorités israéliennes", a ajouté le porte-parole, en rappelant que "la loi française ne permet pas d'extrader des ressortissants français". "Nous avons fait savoir aux autorités israéliennes, dès le lendemain de l'accident, que la justice française agira activement afin que les deux personnes concernées répondent de leurs actes conformément au droit applicable dans le cadre de la coopération judiciaire entre nos deux pays", a-t-il dit. "C'est donc aux autorités israéliennes ou à la famille de la victime qu'il appartient maintenant de saisir la justice française pour qu'un procès puisse avoir lieu en France", a-t-il précisé.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/05/97001-20120105FILWWW00718-affaire-zeitouni-l-appel-de-paris-a-israel.php
Extrait de source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/07/01/01016-20120701ARTFIG00124-les-parents-de-lee-zeitouni-portent-plainte-en-france.php