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Merah: une famille écrit à Hollande
AFP Publié le 24/05/2012 à 12:25
Les avocates de la famille d'Abel Chennouf, le caporal-chef tué en mars à Montauban par Mohamed Merah, ont demandé dans une lettre à François Hollande qu'il honore les engagements pris par Nicolas Sarkozy à son égard.
Père de la victime, Albert Chennouf-Meyer, s'est vu refuser avec sa femme le versement du capital-décès de son fils et "il n'est pas certain qu'ils puissent bénéficier de la protection juridique", écrivent Me Samia Maktouf et Me Béatrice Dubreuil dans une lettre envoyée le 23 mai au président de la République dont l'AFP a obtenu copie.
Selon les avocates, le centre Expert des ressources humaines et de la solde de Nancy a refusé le versement du capital-décès au motif qu'"en dépit d'une évidente situation modeste", les parents d'Abel Chennouf "avaient des revenus jugés supérieurs au plafond prévu par la législation".
"La famille de la victime ne peut se résoudre à accepter cette décision des plus iniques qui ébranle leur confiance en la République dont le caporal Abel Chennouf portait les armes", écrivent les avocates.
"Albert, vous serez protégés"
Pourtant, Albert Chennouf-Meyer "entend encore les mots de votre prédécesseur prononcés" lors de l'éloge national rendu à Montauban "les yeux dans les yeux et la main sur son épaule : +Albert, on ne vous laissera pas tomber, vous serez protégés et on vous aidera+", poursuivent les avocates en demandant à François Hollande de recevoir la famille de la victime.
Les parents du caporal sont "brisés, révoltés et ne savent que faire pour que leur colère soit entendue", une "colère dirigée contre Mohamed Merah mais aussi contre les autorités de l'époque dont ils estiment qu'elles auraient pu empêcher le meurtre", ajoutent les avocates.
M. Chennouf a déposé plainte, début mai, contre Nicolas Sarkozy et le directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini, qu'il accuse de n'avoir pas empêché la mort de son fils, tué par Mohamed Merah le 15 mars à Montauban avec un camarade parachutiste.
Le père de la victime s'interroge notamment sur "les relations qu'entretenaient ou non Mohamed Merah et la DCRI ainsi que la connaissance qu'auraient eue les services de renseignement des déplacements" de Mohamed Merah à l'étranger "notamment au Pakistan, en Afghanistan, en Israël, en Jordanie et en Espagne", selon la lettre.
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De source https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/207924839347003393
Neyret: un magistrat en garde à vue
AFP Mis à jour le 25/09/2012 à 21:58 | publié le 25/09/2012 à 21:50
Un magistrat en poste au parquet de Cayenne a été placé en garde à vue aujourd'hui dans l'enquête de corruption présumée qui a valu à l'ex-N.2 de la PJ lyonnaise Michel Neyret sa mise en examen et sa révocation de la police.
Aujourd'hui en poste en Guyane après avoir officié notamment à Lyon, ce magistrat est interrogé depuis mardi matin à Cayenne par les enquêteurs de la police des polices parisienne (IGS, inspection générale des services). Ce magistrat a été nommé de Lyon à Cayenne à l'été 2011, soit juste avant l'arrestation de Michel Neyret, soupçonné d'avoir renseigné le milieu lyonnais. Il a également été en poste au parquet de Valence.
Des renseignements fournis sur des procédures judiciaires en cours ?
Michel Neyret a été mis en examen en octobre 2011 pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs ou encore trafic de stupéfiants. Il avait été remis en liberté en mai après près de huit mois de détention provisoire à la prison de la Santé à Paris. S'il a concédé des "imprudences" en acceptant cadeaux et "faveurs" de truands présumés en échange de renseignements, notamment des fiches de police, il a toujours réfuté tout enrichissement personnel.
Le magistrat placé en garde à vue devait être interrogé par les enquêteurs sur des renseignements qu'il aurait pu indûment fournir concernant des procédures judiciaires en cours à Lyon, selon une source proche du dossier.
Michel Neyret a été révoqué le 7 septembre de la police par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui avait suivi l'avis du conseil de discipline devant lequel l'ex-grand flic, qui ne s'est jamais exprimé sur le fond du dossier, avait comparu trois jours plus tôt le 4 septembre.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/25/97001-20120925FILWWW00692-neyret-un-magistrat-en-garde-a-vue.php
Neyret: un magistrat mis en examen
AFP Mis à jour le 27/09/2012 à 11:07 | publié le 27/09/2012 à 10:45
Un magistrat du parquet de Cayenne, ayant officié à Lyon, a été mis en examen hier, notamment pour accès frauduleux à un casier judiciaire, dans l'enquête sur des faits de corruption présumée visant l'ex-numero 2 de la PJ lyonnaise Michel Neyret, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Il est soupçonné à ce stade d'avoir révélé le contenu de deux casiers judiciaires et a été placé sous contrôle judiciaire, a précisé la source. Les modalités du contrôle judiciaire ne l'empêchent pas d'exercer ses fonctions. Le magistrat a été mis en examen à Cayenne pour accès frauduleux à un casier judiciaire, détournement de la finalité d'un traitement de données à caractère personnel et violation du secret professionnel, a-t-on ajouté.
Francis Montoy a été nommé de Lyon à Cayenne à l'été 2011, soit juste avant l'arrestation de Michel Neyret, ancien numéro 2 de la PJ lyonnaise soupçonné d'avoir renseigné des membres du milieu lyonnais. Il a également été en poste au parquet de Valence. Il avait été placé avant-hier en garde à vue à Cayenne pour être entendu par les enquêteurs de la police des polices parisienne (IGS, inspection générale des services).
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/27/97001-20120927FILWWW00474-neyret-un-magistrat-mis-en-examen.php