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Poutine : « l'État doit protéger les croyants »
NDLR : Choisir une église pour manifester, c'est donc un « sacrilège ». Et l'ENM de Paris, alors ?
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Russie : Mireille Mathieu crie à la censure
Par Europe.1fr avec AFP
Publié le 5 septembre 2012 à 18h46
Mis à jour le 5 septembre 2012 à 18h46
La chanteuse de variété française Mireille Mathieu a dénoncé mercredi la censure d'une chaîne de télévision russe, lui reprochant de ne pas avoir diffusé dans son intégralité une interview sur le groupe de punk rock russe Pussy Riot, ce que conteste la chaîne.
Dans l'entretien publié mercredi sur le site de la chaîne moscovite TV Tsentr, Mireille Mathieu déclare qu'une église "n'est pas un lieu pour manifester" mais un "lieu de recueillement" et que les jeunes femmes des Pussy Riot ont commis un "sacrilège" en y organisant une action anti-Poutine.
Plus tard dans la journée, Mireille Mathieu a publié un communiqué dans lequel elle tient à préciser que "l'interview sur la chaîne russe n'a pas été diffusée dans son intégralité", affirmant que la fin de l'entretien où elle sollicite "l'indulgence" pour les Pussy Riot a été supprimée. La question posée par la journaliste était, "En tant que croyante, comment considérez-vous l'action des Pussy Riot ?", et selon le communiqué, Mireille Mathieu a répondu : "Je pense que ces jeunes filles ont été un peu inconscientes, car choisir une église n'est pas un lieu pour pouvoir manifester, on peut toujours manifester autrement, une église étant un lieu de recueillement, c'est un sacrilège. En tant que femme, artiste et chrétienne, je demande l'indulgence pour ces trois jeunes filles", selon le communiqué de la chanteuse.
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Pussy Riot: Mireille Mathieu dénonce un «sacrilège»
Créé le 05/09/2012 à 15h17 -- Mis à jour le 06/09/2012 à 15h58
Extrait de source http://www.20minutes.fr/monde/russie/997485-pussy-riot-mireille-mathieu-denonce-sacrilege
Pakistan : la jeune chrétienne accusée de blasphème libérée sous caution
7 septembre 2012 à 09:56 (Mis à jour: 10:41)
Rimsha était emprisonnée depuis trois semaines, accusée d'avoir brûlé des pages du Coran.
La justice pakistanaise a autorisé vendredi la libération sous caution de Rimsha, cette jeune chrétienne accusée d’avoir profané le Coran et emprisonnée depuis trois semaines, le temps qu’elle boucle l’enquête et se prononce sur le fond de l’affaire.
«J’accepte sa demande», a déclaré le juge Muhammad Azam Khan après avoir examiné la demande de libération sous caution de l’adolescente présentée par ses avocats devant un tribunal d’Islamabad, précisant que la caution avait été fixée à un million de roupies (environ 8 300 euros).
Cette décision ne concerne pas le fond de l’affaire, donc la culpabilité ou l’innocence de la jeune fille, car «l’enquête de la police est toujours en cours», a précisé un des avocats de Rimsha, Raja Ikram, ajoutant que l’adolescente ne pouvait donc pas quitter le pays à ce stade.
«Justice a été faite», a déclaré à l’AFP Paul Bhatti, ministre pakistanais de l’Harmonie nationale, en charge des minorités religieuses. «Cette décision est un message clair aux gens à l'étranger que nous (Pakistanais) savons être juste, peu importe qu’il s’agisse du cas d’un musulman ou d’un chrétien», a-t-il ajouté.
Les avocats de Rimsha et de son accusateur avaient présenté dans la matinée leurs arguments devant le juge pendant plus de deux heures dans un petit tribunal d’Islamabad où s’entassaient environ 80 personnes perlant de sueur.
A l’extérieur, une dizaine de personnes d’une association pakistanaise de défense des droits des trisomiques avaient déroulé une grande bannière et demandé à rencontrer l’adolescente qui n’a pas assisté à l’audience. Au début de l’affaire, des associations locales ont affirmé que Rimsha était atteinte de trisomie, une annonce qui n’a toutefois jamais été officiellement confirmée.
La jeune fille illettrée, âgée d’environ 14 ans selon des médecins qui l’ont examinée, est emprisonnée depuis trois semaines après avoir été accusée par des voisins d’avoir brûlé des versets du Coran, un acte considéré au Pakistan comme un crime passible de la prison à vie, dans son quartier pauvre de la périphérie de la capitale.
L’affaire a connu un développement spectaculaire le week-end dernier lorsque la police a écroué l’imam de la mosquée voisine de la jeune chrétienne et l’a accusé d’avoir lui-même introduit des pages du Coran dans les feuilles brûlées que lui avait rapportées un voisin, afin «d’expulser» les chrétiens du quartier.
Rimsha a reçu le soutien d’une des principales associations de dignitaires musulmans du Pakistan, alors que le Vatican, la France et les Etats-Unis se sont émus de son sort.
«Ce cas marque un tournant pour le Pakistan en regard des incidents survenus au cours des dernières années» comme les meurtres de Salman Taseer et Shahbaz Bhatti, des personnalités politiques en faveur de réforme de la loi sur le blasphème, a dit Raja Ikram.
Dans le quartier populaire de Mehrabad, où cette histoire a éclaté, les chrétiens font profil bas depuis l’arrestation de l’adolescente et vivent dans la peur de nouvelles tensions, alors que de nombreux musulmans soutiennent l’imam de la mosquée.
(AFP)
De source http://www.liberation.fr/monde/2012/09/07/pakistan-la-jeune-chretienne-accusee-de-blaspheme-liberee-sous-caution_844629
Pussy Riot: un verdict "correct" (Poutine)
avec AFP Mis à jour le 07/10/2012 à 14:51 | publié le 07/10/2012 à 14:47
Vladimir Poutine a jugé aujourd'hui que la décision d'un tribunal de condamner à deux ans de camp trois jeunes femmes du groupe punk Pussy Riot, après une "prière" à son encontre dans une cathédrale de Moscou, était "correcte".
"En fait, il est correct qu'elles aient été arrêtées et il est correct que le tribunal ait pris une telle décision. Car il ne faut pas saper les fondements de la morale, détruire le pays. Que nous reste-t-il sinon ?", a déclaré le président russe dans une émission de la chaîne NTV, qui a déjà été diffusée en Extrême-Orient russe et dont des extraits ont été rendus publics par les agences russes. L'émission devait être diffusée ce soir à Moscou.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse", pour avoir chanté en février "Vierge Marie, délivre-nous de Poutine" devant l'autel de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Leur procès en appel, qui devait avoir lieu en début de semaine, a été repoussé au 10 octobre.
En septembre, le président russe avait déjà déclaré que l'Etat avait "l'obligation de protéger les sentiments des croyants", estimant que les jeunes filles s'étaient livrées à un "sabbat" dans l'église. L'affaire des Pussy Riot a eu un retentissement international. Leur condamnation a été vivement critiquée à l'étranger où elle a été qualifiée de "disproportionnée".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/07/97001-20121007FILWWW00087-pussy-riot-un-verdict-correct-poutine.php
Une des Pussy Riot relâchée, peine maintenue pour les deux autres
AFP Mis à jour le 10/10/2012 à 13:38 | publié le 10/10/2012 à 12:38
Une des trois accusées, membre du groupe Pussy Riot en Russie, a été remise en liberté aujourd'hui. Pour les deux autres, les condamnations à deux ans de camp ont été confirmées en appel.
"Libérer immédiatement" Ekaterina Samoutsevitch, dont la peine est transformée en condamnation avec sursis, a déclaré la présidente du tribunal, ajoutant que la peine des deux autres jeunes femmes, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, était "maintenue sans changement" à l'issue de ce procès en appel.
Les trois jeunes femmes se sont congratulées dans leur cage en verre, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina félicitant apparemment leur amie pour sa libération. Elles avaient fait appel après avoir été condamnées en août toutes les trois à la même peine de deux ans de camp, pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse", pour cette "prière" lors de laquelle elles avaient demandé à la Sainte Vierge de "chasser Poutine".
Le 1er octobre, Ekaterina Samoutsevitch avait cependant révoqué son avocat en arguant de "désaccords", provoquant le renvoi à ce mercredi du procès en appel, alors que des informations faisaient état de tentatives de scinder le groupe qui faisait jusque là front commun. La nouvelle avocate de Mme Samoutsevitch, Irina Khrounova, a affirmé mercredi que sa cliente n'avait pas participé à la "prière" devant l'autel dans la mesure où elle avait été interpellée 15 secondes après être entrée dans la cathédrale.
De manière inattendue, l'un des avocats des parties civiles, Lev Lialine, a soutenu cette déclaration en réclamant lui aussi que le tribunal prenne en compte l'implication individuelle de chaque prévenue. "Le tribunal a jugé que les circonstances qui avaient été exposées permettaient de condamner Samoutsevitch à une peine avec sursis et mise à l'épreuve de 2 ans", a expliqué à l'issue du procès la présidente du tribunal Larissa Poliakova.
Les deux autres jeunes femmes, qui ont réaffirmé mercredi avoir commis une action "politique", sauront dans une dizaine de jours dans quel camp de détention elles seront envoyées, a indiqué une source judiciaire à l'agence Ria Novosti.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/10/97001-20121010FILWWW00386-pussy-riot-une-seule-des-accusees-liberee.php
"Personne n'a jamais exercé de pression quelconque sur nous, a fortiori dans cette affaire", a déclaré la juge Larissa Poliakova, qui a présidé le procès en appel des Pussy Riot au tribunal municipal de Moscou, lors d'une conférence de presse surprise organisée pour "éclaircir" la position des juges. "Nous avons agi conformément à la loi" et selon "nos convictions intérieures", a insisté pour sa part un autre juge de ce tribunal, Iouri Passiounine.
Extrait de source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/11/97001-20121011FILWWW00573-pussy-riot-pas-de-pression-sur-les-juges.php
Art contemporain - Cinéma - Révolution tunisienne - Tunisie
Le ministre de la Culture peut-il rassurer les artistes tunisiens ?
Le ministre tunisien de la Culture, Mehdi Mabrouk, défend une "approche réaliste" de la création : oui à la liberté d’expression mais dans le respect du sacré. Une position qui créé le désarroi chez les artistes.
Par Priscille LAFITTE envoyée spéciale en Tunisie (texte)
C'était en juin dernier. Au palais d'El-Abdellia, dans le quartier huppé de La Marsa, aux abords de Tunis, des œuvres d’une exposition d’artistes plasticiens, intitulée le Printemps des Arts, étaient endommagées par de jeunes salafistes qui les jugeaient blasphématoires. Le ministre de la Culture, Medhi Mabrouk, décidait alors de lancer des poursuites en justice contre... l’association organisatrice de l'événement, déclarant "l'art doit être beau mais pas révolutionnaire".
Six mois après ces incidents, le ministre pense avoir regagné la confiance de la communauté artistique. Laquelle semble, pourtant, encore éprouver une certaine défiance à son égard.
"Nous avons pu dépasser la crise qui s’est déclenchée suite aux incidents du palais d’El-Abdellia", a-t-il estimé lors d'une interview accordée à RFI et à FRANCE 24 en marge des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) à Tunis. Nous sommes en train de rétablir une relation de confiance avec les artistes."
Le ministère de la Culture a certes retiré sa plainte contre l'association, mais deux des artistes plasticiens participant à l’exposition, Nadia Jelassi et Mohamed Ben Slama, sont encore sous le coup de poursuites judiciaires pour trouble à l'ordre public. Nadia Jelassi a été convoquée par la justice tunisienne fin août et a dû se soumettre à des tests anthropométriques, qui ont déclenché une vague d'indignation sur le Web. "Certes, le ministre s’est rétracté. Il n’est plus contre nous à 100 %, mais du moment que l’instruction n’a pas été levée, je demande des preuves de son soutien", explique Nadia Jelassi, interviewée par Sophie Torlotin, journaliste à RFI.
Depuis le mois d’août, le ministre souffle le chaud et le froid : d'un côté, il poursuit en justice des salafistes pour avoir troublé la tenue de certains festivals culturels cet été ; de l’autre, il déclare que la révolution iranienne a été une source d'inspiration pour la révolution tunisienne.
Mehdi Mabrouk juge lui qu’il défend une approche "réaliste" : "J’ai attesté mon soutien aux artistes qui ont été agressés, déclare-t-il à RFI et à FRANCE 24. Je suis toujours pour la liberté d’expression et pour la liberté de création. Sauf que nous devons considérer ces actes dans un contexte extrêmement délicat par lequel passe le pays. Vous pouvez être des avant-gardistes, mais soyez compréhensifs […] Pour moi, Dieu et le prophète Mohamed ne doivent pas faire l’objet de caricatures."
De leur côté, les cinéastes et les plasticiens ne sont pas forcément du même avis. Comment la révolution a changé leur rapport avec le pouvoir ? Était-il plus difficile d’être artiste sous Ben Ali ou sous l’actuel gouvernement ?
De source http://www.france24.com/fr/20121122-tunisie-ministre-culture-mehdi-mabrouk-retablir-relation-confiance-artistes-jcc
#FEMEN #Civitas "sous l'angle de la réinformation" #LOL ou ce qui semble être une opinion, une vidéo Russe youtube.com/watch?feature=…!
— Bruno Kant (@bkant) Novembre 28, 2012
Journal hebdomadaire de Voix de la Russie – 26 novembre 2012
Mots clés: Telejournal hebdomadaire
26.11.2012, 17:09, heure de Moscou
De source http://french.ruvr.ru/2012_11_26/95942108/