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Incendie dans un centre de formation des Femen
NDLR : Ah... « Aucun élément ne permet de déterminer l'origine du sinistre », corrigeait, prudente, Nathalie Crispin, le commandant des sapeurs-pompiers de Paris. Pas suffisamment fiable, la source policière ?
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Ce que l'on sait de l'incendie du QG des Femen
Par LEXPRESS.fr, publié le 21/07/2013 à 16:28
Les locaux des Femen situés dans le XVIIIe arrondissement de Paris ont été endommagés dans la nuit de samedi à dimanche par un incendie. Piste accidentelle ou criminelle? Le point avec les derniers éléments.
Il est 5 heures du matin ce dimanche lorsqu'une épaisse fumée s'échappe du quartier de la Goutte-d'Or. Un incendie est en train de ravager partiellement le quartier général du groupe féministe Femen situé rue Léon, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Deux heures plus tard, les flammes sont maîtrisées par les pompiers. Voilà pour les faits. Mais que savons-nous de l'origine du sinistre? L'Express fait le point.
D'où est parti l'incendie?
L'incendie a débuté dans la chambre de la patronne des Femen, Inna Shevchenko. Cette dernière était absente au moment du sinistre. Il semblerait que la fenêtre de la pièce de 15m² était ouverte.
Quant aux activistes présents sur les lieux, ils disent simplement avoir entendu "un bruit de verre et des crépitements". Malgré le recours aux extincteurs, les flammes étaient trop puissantes et l'intervention des pompiers, inévitable.
Les locaux des Femen se situent au deuxième étage d'un bâtiment qui abrite aussi le théâtre du Lavoir Moderne Parisien, lieu culturel alternatif.
Accident ou acte criminel?
C'est la question à laquelle vont tenter de répondre les enquêteurs dans les prochains jours. Pour l'heure, la police privéligie la piste accidentelle. "Aucun élément matériel ne vient accréditer l'hypothèse d'un acte malveillant", indiquait dimanche matin une source policière. "Aucun élément ne permet de déterminer l'origine du sinistre", corrigeait, prudente, Nathalie Crispin, le commandant des sapeurs-pompiers de Paris.
Les Femen, elles, sont bien plus sceptiques. "On trouve qu'il y a beaucoup de coïncidences: ça arrive une semaine après la polémique du timbre", confie la Femen Pauline Hillier. La chef de file du groupe Inna Shevchenko estime quant à elle que l'incendie "est très étrange" et qu'il pourrait être lié à "des raisons politiques".
Depuis plusieurs semaines, il semblerait que les Femen fassent l'objet de menaces de mort via des SMS ou sur les réseaux sociaux. "Hier, on a reçu un message sur le portable des Femen qui disait 'Burn witches' (brûlez, sorcières)", s'étonne encore Pauline Hillier.
Qu'en est-il du bilan humain et matériel?
Si aucun blessé n'est à déplorer hormis un militant qui souffre de quelques brûlures au bras, plusieurs activistes dormaient dans les locaux au moment du départ du feu. Le bilan humain aurait donc pu être plus lourd.
"Je dormais profondément, le Lavoir (salle de spectacle qui se trouve dans le batiment) avait je pense fermé ses portes depuis une heure et demie, deux heures", raconte Pauline Hillier. "Les pompiers m'ont dit que je suis passée à 2 minutes 120 secondes de l'asphyxie, et donc de la mort", lâche t-elle encore à BFMTV.
Quant aux locaux, les dégats sont importants. Des vêtements et des meubles ont été endommagés. Du matériel photo et des livres sont aussi partis en fumée. "Il faut qu'on trouve un nouvel endroit où aller", se lamente Pauline Hillier.
Avec AFP
3 commentaires
Les incandescentes #Femen ont eu chaud http://t.co/JuMf0sgXhK #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) July 21, 2013
Attaquer un QG de militantes comme les Femen est lache et contreproductif.
— Christophe Girard (@cgirard) July 21, 2013
@Femen_France Vous nous assurez que vous auriez pu allumer l'étage toutes seules? :-)
— Bruno Kant (@bkant) July 22, 2013