« S'agirait-il de sauvagerie judiciaire ? | Quelle cacophonie » |
Selon d'où soufflera le vent...
Evidemment, en chambre du conseil, des magistrats peuvent déblatérer à leur guise en se fondant sans la moindre honte ni aucune gène sur des opinions et toutes sortes d'expertises « psychologiques », y compris des « expertises » indignes même de femmes de ménage. Ces mêmes magistrats pourraient-ils se permettre de condamner quelqu'un à une sorte de peine sans fin ou même à une quelconque peine, tout simplement, sur la base de deux ou trois allégations lancées par un pasteur et appuyées par un corbeau ou des travailleurs sociaux ? J'en doute très fort mais une partie du public et certains professionnels ou associatifs pourrait apprécier ces nouveaux spectacles.
Je pense que le pasteur d'Uhrwiller n'y croira pas non plus ou il aurait mis en oeuvre ses menaces de la fin mai 2008 et il aurait très rapidement fait « supprimer » mon blog. Qu'en dira le cafard de mon aînée, Maître Delphine Roughol, aujourd'hui blanchie par la chambre des créatures inférieures ? Par le passé, elle s'était elle-même plainte deux fois au moins de mes paroles et écrits sur Internet, mais le ministère public avait alors classé sans suites. Par le passé toujours, Richard Josefsberg s'était lui aussi beaucoup plaint de mes opinions et critiques à son encontre, le plus souvent exprimées sur Internet et publiquement. Devant les juges, je l'avais invité à me poursuivre, s'il estimait ses complaintes fondées. Mais à ma connaissance, Richard Josefsberg ne s'est pas aventuré à se plaindre très officiellement, il n'a jamais fait plus que de geindre et d'affabuler en chambre du conseil. L'ARSEA, c'est encore différent. Il me semble que pour cette association là, Internet et même certaines cours ou prétoires n'existent même pas. En tous cas, depuis un certains temps, cette association là ne daigne même plus répondre aux convocations, lorsqu'il leurs en parvient.
Je connais déjà l'opinion de Nadine Morano à ces sujets. En effet, lorsque je me déplace et vais lui en parler, elle reste sans voix, parfaitement aphone.
J'entendais ma compagne glousser au loin, comme souvent, ces jours-ci. Elle vient de s'approcher et me lit encore du Stéphane Guillon. « Monstrueux et tellement vrai », conclue-t-elle.
Société
Violence conjugale : les magistrats sceptiques face aux mesures Fillon
Le Parisien | 25.11.2009, 14h16 | Mise à jour : 26.11.2009, 07h50, extrait
Création d'un délit de «violences psychologiques au sein du couple», expérimentation d'un bracelet électronique pour contrôler les conjoints violents, mesures d'éloignement applicables aux pacsés et concubins... François Fillon a annoncé mercredi à Matignon une série de mesures pour intensifier la lutte contre les violences conjugales, décrétée grande cause nationale 2010. En 2008, en France, 157 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint. Violences psychologiques «difficiles à prouver». Selon le Premier ministre, la création du délit de violences psychologiques «va permettre de prendre en compte les situations les plus sournoises, ces situations qui ne laissent pas de traces à l'oeil nu, mais qui mutilent l'être intérieur des victimes». Reste que les réactions divergent sur ce nouveau délit. Si Yael Mellul, avocate spécialiste du sujet, estime que c'est «l'aboutissement d'un long combat pour toutes ces femmes qui souffrent», l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) note que cela semble «plus relever d'un effet d'annonce que d'une réalité possible à mettre en oeuvre». «On a déjà bien du mal dans une entreprise à apporter les preuves du harcèlement moral et à prouver au sein du couple les violences physiques, alors on ne voit pas comment, concrètement, on va pouvoir définir les éléments constitutifs d'une telle infraction et en apporter la preuve», juge Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM.