« Selon d'où soufflera le vent... | Les « politiques » viennent « au secours » des femmes battues » |
Quelle cacophonie
Au cours de la matinée, j'ai entendu tout autre chose que ce que j'ai découvert pour le moment, sur la toile. En effet, sur France Info, j'ai cru entendre que Nadine Morano aurait reconnu qu'il serait très difficile d'apporter des preuves de violences « psychologiques ». Des brèves de la matinée, pourquoi avoir diffusé cela sur les ondes :
Mais à l'instant, sur la toile, j'ai lu tout l'inverse. Il serait au contraire extrèmement aisé d'en apporter des preuves ? Il faut que j'écoute encore l'intégralité des déclarations de Morano, c'est possible à partir du site de RMC... je les ai trouvées parmi des podcasts du moment.
Morano sait-elle ce qu'est de la diffamation, ce que sont des calomnies, des injures et des mensonges « éducatifs », des outils promus en chambre dite du conseil ? Peut-on parler de violence « psychologique » ou de pressions graves et réitérées lorsqu'il est possible de présenter une multitude de preuves, échelonnées sur plusieurs années ? Je suppose que d'après des juges, potentiellement les mêmes qui répondent aujourd'hui à Morano, même des décisions dites de Justice et des arrêts de chambres pour créatures inférieures ne prouveront pas grand chose non plus. Qu'est-ce que Morano souhaiterait alors prouver un jour avec de simples SMS voire même avec de très vulgaires « témoignages » ?
Affiché sur le site de RMC, ce jour, aux alentours de 13h00
Politique | 26/11/2009 - 10:08
Violences-couple: Morano répond à l'USM
La secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a affirmé jeudi sur RMC/BFM que le délit de "violences psychologiques" dans le couple, dont le gouvernement a annoncé la création mercredi, ne sera pas difficile à prouver. "Difficile à prouver, non, parce qu'il y a souvent aussi des éléments de preuves: je pense aux SMS, aux lettres, aux injures, aux témoignages, je pense à la détresse psychologique de la personne".
PARIS (AFP) — Le nouveau délit de "violences psychologiques" dans le couple, dont le gouvernement a annoncé la création mercredi, ne sera pas difficile à prouver, a estimé jeudi la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano sur RMC/BFM. A la question de savoir si ce délit ne risquait pas d'être difficile à établir, comme l'a affirmé l'Union Syndicale des magistrats (USM), Mme Morano a répondu: "Difficile à prouver, non, parce qu'il y a souvent aussi des éléments de preuves: je pense aux SMS, aux lettres, aux injures, aux témoignages, je pense à la détresse psychologique de la personne". Selon Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM (majoritaire), "on a déjà bien du mal dans une entreprise à apporter les preuves du harcèlement moral et à prouver au sein du couple les violences physiques, alors on ne voit pas comment, concrètement, on va pouvoir définir les éléments constitutifs d'une telle infraction et en apporter la preuve". Le Premier ministre François Fillon a annoncé mercredi une série de mesures destinées à mieux lutter contre les violences faites aux femmes, notamment la création d'un délit de "violences psychologiques" dans le couple ou l'expérimentation du bracelet électronique pour éloigner les conjoints violents.
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MESURE
Violences conjugales : François Fillon annonce l'instauration de bracelets électroniques
L'arsenal législatif va également être renforcé. Un délit de violences psychologiques au sein du couple va être introduit dans la loi. "Il permettra de prendre en compte ces situations qui ne laissent pas de traces à l'oeil nu, mais qui mutilent l'être intérieur des victimes", justifie François Fillon. En matière civile, le chef du gouvernement veut créer un "régime juridique de référé-protection" afin de protéger certaines femmes victimes avant même que celles-ci n'aient décidé de porter plainte. L'un des problèmes récurrents de ce type de violences est en effet que les victimes hésitent ou tardent à porter plainte contre leur agresseur. [...] Le contre-la-montre est lancé d'autant plus que la violence contre les femmes "est un fléau mondial, et en France "les chiffres sont intolérables", juge Nadine Morano. Selon le gouvernement, 675.000 femmes ont été victimes de violences lors des deux dernières années en France, de la part soit de leur compagnon soit d'un autre membre de la famille.