« J'entends geindre, au loin, dans le 9-4 | Neue Hoffnung für einen Verurteilten ? » |
Un triplet gagnant : MAM, Lathoud et... Botton ?
Il m'arrive parfois d'avoir le sentiment d'halluciner lorsque je m’égare ici et là, dans mes lectures, sur la toile.
C’est à ces moments là que je vérifie d’abord différentes informations, voire que j'écoute même en premier tout ou partie de discours officiels. Une toute nouvelle association, « Prison du cœur », pour aider les nouveaux détenus à supporter le « choc carcéral » ? Par le passé, Dati avait souvent fait rire ; je pense que MAM et Lathoud vont très rapidement la détrôner. On lit Botton, sur rue89, puis on en verse déjà de premières larmes : « Aujourd'hui, la prison, ça arrive à tout le monde. Avec les nouvelles lois sur la conduite en état d'ivresse, vous pouvez vous retrouver en prison après avoir fait la fête, un vendredi soir. Et vous êtes confronté au choc carcéral. Vous êtes sonné, perdu, votre famille ne sait pas où vous êtes. » Botton poursuit, et vous endolori les zigomatiques : « La magistrature a sauvé ma vie. Tout le système judiciaire a sauvé ma vie. »
Sur http://www.pierrebotton.com/, j'adore la présentation, en 4ième, du livre « V.I.P. en prison, la vérité ». J'adore également ce billet de Philippe Bilger, de novembre dernier, éclairé par l'histoire ainsi que par l'actualité la plus récente... « Je ne dénie évidemment à personne le droit de réfléchir, de s'émouvoir ou de critiquer mais il y a une forme d'arrogance chez d'anciens condamnés qui leur fait confondre leur expérience singulière avec le pluriel d'une pensée et d'une vision équilibrées et lucides. »
Il y a depuis quelques temps bien trop de suicides en prison, on nous le dit depuis des lustres, MAM souhaite donc maintenant « tester sur le terrain un certain nombre d'actions. » Jean-Amédée Lathoud que je qualifierais bientôt et sans la moindre gène de « souteneur », à la tête de la pénitentiaire, pour « mieux » traiter ce que la morale réprouve, voire même pour « parfumer » tout simplement, mais « avec le coeur », ceux que la Société française souhaitera « neutraliser » ? Chaperonnée par sa chancellerie, cette scène a quelque chose d'ubuesque et d'irréel.
Je préfère pour ma part d'autres territoires, loin de telles esbrouffes, bien en amont de ces « traitements » par l'intimidation et par la force, par l'enfermement, des disparitions ou des suivis approximatifs. Une association oeuvrant depuis quelques années dans le secteur de la protection de l'enfance m'a proposé de préparer ou d'assiter à des forums théatre qui pourraient un jour permettre à des parents et à des professionnels de la Dass de se rencontrer.
MAM confie à Pierre Botton une mission sur la prison
Le Figaro, par Laurence de Charette, le 18/01/2010 | Mise à jour : 10:30, extrait
« Je sais de quoi je parle », assure l'ancien homme d'affaires et ex-gendre de Michel Noir, écroué dans les années 1990. Il a été l'un des détenus les plus médiatiques de France dans les années 1990 : Pierre Botton, revient aujourd'hui sur le devant de la scène avec le projet d'humaniser la détention. Avec un soutien de poids : celui de Michèle Alliot-Marie, qui l'a invité à présenter à son côté, ce lundi après-midi, ses projets, qui débuteront par une expérimentation à la prison de Nanterre, un établissement accueillant un grand nombre de jeunes de banlieue. « L'atout de Botton, explique un membre de l'Administration pénitentiaire, c'est d'être un ancien détenu, mais aussi d'avoir gardé un carnet d'adresses… » Pierre Botton devrait en effet mettre à contribution ses relations dans le monde artistique et culturel et les emmener à l'intérieur des murs de la prison. Mais pas uniquement pour rencontrer les détenus : l'homme d'affaires veut également valoriser l'action des surveillants pénitentiaires.
La sodomie reste interdite en Malaisie
AFP, 19/01/2010 | Mise à jour : 12:21
La justice malaisienne a rejeté le recours d'un homme qui protestait contre l'interdiction de la sodomie, un délit passible de 20 ans d'emprisonnement, a-t-on appris de source judiciaire. La cour d'appel de Kuala Lumpur avait été saisie par Abdul Rahim Abdul Rahaman, un homme de 39 ans, qui faisait appel de sa condamnation à 60 ans de prison pour 22 actes de sodomie d'un adolescent de 14 ans. Il a affirmé que la relation était consensuelle.
La cour a jugé que la prohibition de la sodomie, même entre adultes consentants, était constitutionnelle en Malaisie, un pays à majorité musulmane qui réprime la "déviance sexuelle" par de lourdes peines d'emprisonnement. "Nous avons argumenté que la loi (interdisant la sodomie) était anticonstitutionnelle car elle violait le droit à la vie privée et créait des inégalités entre les sexes", a expliqué l'avocat de la défense, Fahri Azzat.
La cour a rejeté ces arguments et confirmé la peine d'Abdul Rahim, un employé municipal également condamné à 22 coups de bâton. La question de la sodomie est sensible en Malaisie où l'ancien vice-premier ministre Anwar Ibrahim a passé six ans de prison pour ce chef d'accusation jusqu'en 2004. Personnalité de l'opposition, M. Anwar risque d'être de nouveau jugé pour sodomie, des allégations qu'il réfute en dénonçant une machination du pouvoir.
Extrait de source le Point
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Créé le 15-11-2012 à 21h01 - Mis à jour à 22h01
STRASBOURG (Reuters) - La "prison du cœur", un centre de réinsertion pour condamnés à de courtes peines que Pierre Botton, homme d'affaires lyonnais et lui-même ancien détenu, envisageait de faire construire dans le Jura, ne figure plus à l'agenda du ministère de la Justice.
Cette remise en cause d'un projet qui était soutenu par le précédent gouvernement figure dans un courrier du ministère reçu jeudi par Christophe Perny, président socialiste du conseil général du Jura et opposant à l'initiative de Pierre Botton.
"Cette proposition privée n'a pas fait l'objet de validation technique de l'administration ni d'une quelconque inscription financière publique", écrit Christian Vigouroux, directeur de cabinet de Christiane Taubira.
"Il n'est actuellement pas prévu de nouvel établissement dans le Jura. Cette initiative soulève de nombreuses questions que vous relevez", précise-t-il encore.
Saint-Julien-sur-Suran, le village de 420 habitants où devait se réaliser ce lotissement de chalets entouré de grillages qui aurait accueilli 120 détenus, "était le dernier endroit où aller", a dit Christophe Perny à Reuters.
"Le fait de réfléchir à une autre forme d'incarcération était une chose intéressante à deux conditions", a-t-il expliqué, jugeant "inacceptables" le partenariat public-privé prévu dans le projet et l'absence de concertation au sujet du lieu d'implantation.
Consultés par référendum, les habitants de Saint-Julien-sur-Suran s'étaient prononcés à 54% contre la prison, mais le conseil municipal était passé outre en estimant que le rejet n'était pas "massif".
ET LA CONTINUITÉ DE L'ETAT ?
L'Ufap, principal syndicat du personnel de l'administration pénitentiaire, avait dénoncé un projet qui aurait réduit les surveillants à un rôle marginal au profit de l'armée et d'entreprises partenaires pourvoyeuses d'emplois.
Pierre Botton a réagi vivement en contestant les affirmations de Christian Vigouroux.
"Il faut savoir s'il y a une continuité de l'Etat", a-t-il dit à Reuters.
L'ancien gendre de l'ex-maire de Lyon Michel Noir, qui a passé près de deux ans en prison pour abus de biens sociaux dans les années 90, se prévaut d'un courrier de Michel Mercier, dernier garde des Sceaux du gouvernement de François Fillon dont il fut chargé de mission.
Le ministre affirmait, en février 2012, que "les aspects techniques, les modalités de fonctionnement de la structure et les conditions de prise en charge des détenus (...) ont été validés par l'administration pénitentiaire".
Christiane Taubira avait reconnu en juillet dernier que le projet avait fait l'objet d'un "examen technique mais qui n'a jamais abouti à une validation stratégique ou financière".
"Après, je ne me prononce pas sur le fait qu'un président de conseil général demande l'abandon d'un projet qui créerait 150 emplois", a ajouté Pierre Botton.
Le ministère de la Justice a confirmé à Reuters qu'il n'y avait pas pour lui de projet de prison à Saint-Julien-sur-Suran.
"Le ministère de la justice n'a donc pas abandonné un projet qui n'existait pas mais a seulement mis fin à une information erronée", a dit un porte-parole.
Gilbert Reilhac, édité par Gérard Bon et Marine Pennetier
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20121115.REU0803/la-prison-du-c-ur-de-pierre-botton-semble-mal-partie.html
Dommage, je ne peux pas RT ni insérer facilement twitter.com/Maitre_Eolas/s… Un triplet gagnant : MAM, Lathoud et... Botton? justice.cloppy.net/index.php/epil…
— Bruno Kant (@bkant) Décembre 6, 2012