« Que de victimes, et des miracles quand même | Un triplet gagnant : MAM, Lathoud et... Botton ? » |
J'entends geindre, au loin, dans le 9-4
J'entends geindre dans le Val de Marne, mais j'entends également des gémissements ici et là, dans d'autres secteurs du pays. Comment se portent-ils dans certaines rédactions du Parisien ? Combien de temps avant quelques premiers cris ? Pourrait-on bientôt entendre de petits cris émaner d'une dépendance du château, voir même de ce dernier ?
« On fait ce qu'on peut avec les moyens dont on dispose », « c'est pas nous », « mais laissons d'abord les investigations progresser, sous les ors de la justice »... oui, je sais, c'est ce qu'on entend ou perçoit bien assez souvent. « Il n'y a rien d'avéré », « si t'es pas content, t'as qu'à saisir un juge »... oui, je connais aussi très bien ce genre laïus, je l'ai encore perçu ce 8 janvier, dans l'entresol du palais de justice de Paris.
Val-de-Marne
Le département veut faire payer l’Etat
Le Parisien | 18.01.2010, 07h00, extrait
Après la Saône-et-Loire et la Seine-Saint-Denis, le conseil général vient de lancer des recours contre l’Etat, qui rechigne à payer les compensations de transferts de charges. Quatre procédures en moins de sept semaines. Jamais le conseil général (CG) du Val-de-Marne n’a initié autant de recours contre l’Etat. Pourquoi le conseil général attaque l’Etat ? Le département reproche au gouvernement ne pas compenser financièrement les nouvelles compétences et les transferts de charges confiés aux conseils généraux depuis 2003. Quatre recours sont engagés : deux concernent le manque de financement des nouvelles compétences que sont la Masp (mesure d’accompagnement social personnalisé) et celle issue de la loi du 5 mars 2007 qui réforme la protection de l’enfance. Deux autres recours sont liés à l’insuffisance des moyens alloués au CG après le transfert du personnel techniciens, ouvriers et de services (TOS) des collèges en août 2004 et celui du personnel de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), créée par la loi du 11 février 2005.
C'est amusant, d'après le site Internet VONews, le Val d'Oise n'est pas content non plus, son Conseil général aurait aussi présenté une facturette à l'Etat français. Le Val d'Oise ou l'Etat français ont-t-ils envisagé de faire parvenir un jour une douloureuse à l'établissement de l'OSE France de Taverny ou rue du Temple, à Paris ? Les Hauts de Seine pourraient pour leur part envoyer bientôt une petite facture au pasteur d'Uhrwiller, à moins qu'à l'ARSEA Alsace ? Ces mêmes Conseils généraux et cet Etat seraient alors vraiment culotés car depuis 2003, ils n'ont fait que se défausser de leurs responsabilités, cautionnant et encourageant peut être même ce pasteur ainsi que quelques sociaux hurluberlus qui prétendrons évidemment toujours avoir oeuvré en faveur de ma fille Justine.
A l'occasion, j'en rediscuterais plus globalement avec des représentants d'Attac, par le passé, certains d'entre eux m'avaient rit au nez lorsque je leurs parlais des budgets de la protection de l'enfance, celui des régions, soit 5 milliards d'euros (auxquels il fallait ajouter les budgets de la PJJ). Sauf erreur, aux alentours de 2005 ou 2006, le social, dans son ensemble, représentait un budget de l'ordre de 520 milliards d'euros par an pour les Conseils généraux.
Ces derniers temps, j'ai également perçu comme d'autres bruissements, sur l'île de la Cité ainsi qu'en Lorraine. En effet, ces mois-ci, j'ai souvent discuté encore avec Mme Mireille Millet. Elle devrait bientôt être rejugée, à la cour d'appel de Metz, après une boulette, à la cour d'appel de Nancy. En effet, Mme Millet avait été condamnée pour des faits commis par sa fille, voir mes notes. Il y a quelques temps, Mme Millet faisait publier une lettre ouverte au Garde des Sceaux, dans le Républicain Lorrain, tout en créant un nouveau blog dans lequel elle a décrit la situation de sa petite fille. Suite à tout cela, Mme Millet et moi pensons que la chancellerie a un peu chuchoté.
Au cours de ces dernières années, j'ai souvent perçu ou eu le très net sentiment d'avoir suscité également quelques murmures dans des couloirs, depuis Nanterre et Versailles jusque dans ceux de l'île de la Cité. Il y a quelques mois, j'ai été surpris en constatant que Versailles convoquait aussi tôt, pour tout début décembre dernier ; d'habitude, le rôle de cette chambre des créatures inférieures ne permettait pas des audiences dans des délais aussi courts... Certaines affaires semblent ainsi parfois devenir prioritaires, comme s'il fallait occasionnellement très rapidement tourner des pages ; j'ai déjà vécu des situations similaires, par le passé. Depuis l'hiver et le printemps 2009, j'avais moi-même encore fait beaucoup de bruit, mais j'avais surtout écrit et commenté ou critiqué d'avantage, dans mon propre blog.
A suivre... J'ajouterais encore un paragraphe ou deux dans la soirée.