« Encore mon tee-shirt ? | La même justice, pour ceux d'en bas comme pour ceux de là haut » |
Les temps changeraient
« Les temps changent », pouvait-on lire dans Ouest-France de ce 2 juillet. J'ai des doutes. Hier, j'ai découvert un livre de Guy Beaujouan, de 1994 : Comprendre et maîtriser la nature au Moyen Âge. Un chapitre m'a fait repenser au cas des sourds, à « l'assistance éducative » aussi, ainsi qu'à « des juges sourds », un viel article de l'Humanité.
En 1994, Guy Beaujouan estimait que « Des siècles antérieurs, on retient en généralisant que les 'mal-entendants' ont toujours souffert de la domination des 'mal-comprenants'. Les 'mal-comprenants", ainsi certains sourds nous définissent-ils, nous autres qui entendons... Voilà qui situe d'emblée le coeur du problème. Les sourds nous renvoient ce que nous avons longtemps projeté sur eux, l'incapacité à comprendre. »
Les temps changeraient, en janvier 2008, sur LCP, Philippe Houillon était lui aussi plutôt formel. J'en doute, très fort. On a pas le droit de formuler des critiques dans ce pays, les retours sont assez sévères ; je l'exposais sommairement, en décembre dernier, à la cour d'appel de Versailles, certains millieux sont réticents aux observations. Une certaine Zoé Shepard, trop bavarde aussi, et le Conseil Régional de l'Aquitaine viennent encore de nous en faire une belle démonstration, dans le prolongement de l'expulsion de Guillon et de Porte par Val.
Au printemps 2008, je finissais par sommer le juge pour enfant de Nanterre de juger, il refusait d'audiencer. Plus tard, alors que la première présidence de Versailles m'avait suggéré d'aller me faire « mieux conseiller », en me débrouillant tout seul, sans véritable conseil, j'incrustais le parquet général et plusieurs juges dans Légifrance (je récidivais le mois dernier).
Aujourd'hui, tout est un peu différent. Je ne somme plus des juges de juger, j'ai bien enrayé et relancé la machine. Des juges sont maintenant obligés de juger. Mais les temps ont-ils vraiment changés ? Entre la mi-2008 et l'été 2009, mon ainée et nous finissions par renouer, un « nouveau » juge pour enfant avait fini par tolérer des « relations père-enfant ». Ses prédécesseurs avaient durablement interdit toutes relations et correspondances. Depuis septembre 2009, nous n'avons à nouveau plus aucune nouvelle de mon ainée. En juillet dernier, le juge pour enfant de Nanterre a rendu une décision qui allait rester inexécutée ; je m'en suit plaint à la cour d'appel de Versailles, mais elle a confirmé en tous points.
Tout est donc maintenant à peu près pareil qu'à la mi-2008, peut-être même pareil qu'en 2005, à la différence près que j'ai décidé que je ne me rendrais plus à Nanterre, chez le juge pour enfant. A quoi bon, pour qui m'a lu au cours de ces dernières années ? Pour jouer avec les juges et au yoyo, avec mon ainée ? Pour saluer le pasteur d'Uhrwiller ?
Des juges, les travailleurs sociaux ainsi que ses tantes maternelles ne veulent pas de « relations père-enfant » pour Justine. Selon de très nombreux juges et spécialistes de la Dass pour qui ma soeur ainée est trisomique, ça m'aurait affecté, tout est parfait ainsi pour mes enfants. Je suppose que le pasteur d'Uhrwiller se porte toujours autant garant de la « relation père-enfant » de mon ainée, dans son « intérêt supérieur ». J'en saurais bientôt plus, en lisant les prochaines décisions rendues par Nanterre. Avant la fin 2011, il devrait encore m'en parvenir de nouvelles...
Le pasteur d'Uhrwiller pourrait donc aussi bientôt s'occuper convenablement des successions de la famille maternelle de mon aînée, pour son compte et dans son intérêt. Ce serait assez conforme à ce que le pasteur et le corbeau, les deux tantes maternelles de Justine, exigeaient depuis 2003 à 2004 : une « solution durable » (« finale », c'était une autre histoire que celle-ci), la garde exclusive de leur nièce ainsi que l'administration de ses biens et successions. Pour l'administration de ses biens, ces tantes se débrouillent déjà toutes seules ; en France, les banques ne semblent pas être très regardantes. Pour la succession de la maman de Justine, tout est déjà bâclé par sa famille maternelle ; cette sucesssion s'est en partie vaporisée ; les juges et le parquet ont fermé les yeux, il n'y a que moi qu'ils enquiquinent.
Je viens de téléphoner à nouveau à la Caisse d'Epargnes région Lorraine. Je n'espère pas de réponse. Je le fais simplement parce que les juges du coin veulent des « preuves »... à rejeter ensuite. Au printemps 2008, le juge pour enfant Xavier Serrier me répondait, m'écrivant et signant en personne sa correspondance. En juin 2008, la cour d'appel de Versailles balayait cette « preuve »... pourquoi en rassembler ? Dès la mi-2007, auprès des juges, je me plaignait déjà assez vertement de dénaturation des élements de la procédure par cette justice franco-moldave. En janvier dernier, la cour d'appel de Versailles m'a très bien compris ; en effet, leurs plumes ont un peu bougé, les juges ont quelque peu rectifié leurs motivations. Mais ça ne prouve bien évidemment rien pour cette justice là !
Aujourd'hui, le pasteur d'Uhrwiller ainsi que son mari restent encore « tiers digne de confiance » ; les juges du coin m'ont intimé de respecter « l'autorité de cette chose jugée ». L'OSE France ainsi que le juge pour enfant Anne Valentin avaient identifié ces tiers « dignes de confiance ». Je n'en avais même pas été informé ; une décision de Nanterre ne m'avait pas été notifiée. Plus tard, le juge Anne Valentini confiait Justine au pasteur ainsi qu'à son mari, le médecin généraliste. Je n'étais pas d'accord avec cela, mais je n'ai jamais pu faire appel de ces décisions, cela avait fait l'objet de discussions auprès de la chambre des mineurs de Versailles. Aujourd'hui, on me prie de respecter ces choses supputées « jugées » En janvier dernier, la cour d'appel était explicite : une « révision » est exclue. Soit. Avec le temps, on fini par s'accommoder à tout. De manière non exhaustive, il pourrait encore suivre :
• des décisions du juge pour enfant de Nanterre, il doit proroger, Justine va rester « placée » jusqu'à la fin 2011,
• des décisions de la chambre des mineurs, si je décidais de faire encore appel,
• des décisions du parquet de Nanterre, des plaintes ont fusées au printemps dernier,
• une décison du tribunal de police de Puteaux, j'ai contesté une amende, signalant une usurpation de plaques,
• une décision de la cour de cassation, j'y ai soumis une décison de Versailles, de mai 2009,
• une décision de la 2ième chambre civile de Versailles, il y a eu renvoi à fin novembre prochain,
• des échanges de correspondances avec la Caisse d'Epargne, ça va rassurer le juge des tutelles,
• des échanges de correspondances avec Lenovo France, ils m'amusent
Depuis l'hiver dernier, je m'adressais aussi au parquet de Paris mais je ne recevais aucune réponse. D'après ce que j'ai lu dans des journaux du moment, notamment le JDD, je pense que c'est tout à fait normal et que MAM ou sa nièce Ludivine confirmeraient. Cette justice ne favorise jamais aucun parti ; elle est la même pour tous, pareille pour ceux d'en haut et ceux d'en bas, pareille pour les amis aussi, c'est en tous cas ce qu'on nous martelle. J'ai de gros doutes.
J'ai aussi très bien retenu ce que nous disait Nicolas Sarkozy, en 2006 : « peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux ». J'ai tout aussi bien lu le juge pour enfant Thierry Baranger, fin septembre 2009 ; « allez donc d'abord à la cour d'appel ». A quoi bon ? J'ai bien entendu ensuite le rapporteur, en décembre 2009 : « la quille suit, en septembre 2011 ». Comme je l'exposais alors moi-même, à la cour d'appel de Versailles, les voies de recours sont réputées illusioires lorsque le juge pour enfant est saisi, seul les professionnels peuvent faire appel ; Jacques Donzelot nous le disait déjà, en 1977 ; Gwenola Kerbaol ou le GIP Recherche Justice nous en disait tout autant, en 2006. On s'y accommode également.
Il y a peu, un OPJ s'était encore interrogé alors que je lui parlais de suspiçions de maltraitance, les tantes maternelles de Justine ainsi que des harpies de la Dass m'avaient un jour accusé. Je lui ai répondu qu'il ne s'agissait que de vent, dont des juges et l'OSE France se sont emparés, en chambre du conseil. L'OPJ n'a pas insisté, il doit connaitre ces maisons.
Je vais peut-être un jour publier des extraits de Faits Divers, le mag, diffusé le 7 juin 2008, sur France 2. Des images ainsi que des sons explicites me plaisent toujours autant. Du reportage de ces journalistes qui m'avaient accompagné jusqu'au tribunal de Nanterre, alors que le juge Xavier Serrier venait enfin de convoquer, suite à mes sommations : « En 2003, Bruno est soupçonné par les services sociaux de maltraitance envers sa fille. Mais Bruno a-t-il vraiment maltraité Justine ? Pour le savoir, nous avons posé la question aux services sociaux et à la famille d'accueil de la jeune fille. Ils ont refusé de nous répondre. Le tribunal pour enfant saisit du dossier a refusé lui aussi de nous répondre. Personne ne nous a permis d'approcher Justine qui a aujourd'hui 15 ans. » En septembre prochain, Justine aura 17 ans.
Faits divers, le mag, un reportage de France 2, diffusé le 7 juin 2008
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Affaire Woerth-Bettencourt : "Il sera désormais difficile de mettre un terme à l'enquête"
Le Monde pour Le Monde.fr | 06.07.10 | 17h41 • Mis à jour le 06.07.10 | 17h55
Morgane : Pensez-vous que Philippe Courroye va utiliser cette affaire pour montrer son indépendance, au moment où on l'accuse d'être à la solde de Nicolas Sarkozy ?
Philippe Courroye est proche de Nicolas Sarkozy. Mais il ne faut pas oublier qu'il a, lorsqu'il était juge d'instruction, poursuivi des gens comme Pierre Bédier ou Charles Pasqua, deux personnalités de la droite. C'est un homme complexe qui n'est pas a priori à la solde d'un intérêt quelconque. Il défendrait plutôt le sien.
Extrait de source http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/06/affaire-woerth-bettencourt-il-sera-desormais-difficile-de-mettre-un-terme-a-l-enquete_1384218_3224.html
05/07/10 19:19
Procès Bettencourt : l'énorme erreur de la juge
En omettant de fixer une nouvelle date d'audience, après avoir décidé du renvoi du procès de François-Marie Banier, la juge Isabelle Prévost-Desprez a donné l'opportunité au parquet de la dessaisir du dossier.
La suite: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100705.OBS6695/proces-bettencourt-l-enorme-erreur-de-la-juge.html
Sarkozy : "la France, pas corrompue"
lefigaro.fr
12/07/2010 | Mise à jour : 20:31
"Les ministres ne bénéficieront d'appartement de fonction que quand ils en auront vraiment besoin" annonce Nicolas Sarkozy sur France 2. "Il y avait dans notre pays trop de mauvaises habitudes", insiste-t-il. Et de marteler : "La France n'est pas un pays corrompu".
Conflits d'intérêts : Sarkozy va agir
lefigaro.fr
12/07/2010 | Mise à jour : 20:21
Interrogé sur France 2, Nicolas Sarkozy dit avoir fait face à des calomnies qui l'ont "blessé", avec sa femme et que c'est une "honte" de l'avoir accusé d'avoir ramassé des enveloppes chez Liliane Bettencourt. Revenant sur le fond de l'affaire, il affirme qu'il va agir contre les conflits d'intérêt. La semaine prochaine en effet, une "commission représentant toutes les familles politiques" pour éviter à l'avenir "toute forme de conflit d'intérêt", sera mise en place.
LEMONDE pour Le Monde.fr | 12.07.10 | 11h24 • Mis à jour le 12.07.10 | 12h18
Absolument dégoutée! Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, reste suspendue! Absolument dé-bor-dée #fonctionpubliquelemde.fr/WkWZ8k
— Ulysse GOSSET (@ulyssepariser) Janvier 2, 2013