« Juillet va sur sa fin | C’est officiel, Xavier Serrier s’est passionné pour sa petite fonction ? » |
La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert
J'ai pris de ces notes au cours de ces dernières années. Redeker avait-il raison, n'y aurait-il vraiment plus d'intellectuels en France ? Cela pourrait expliquer l'absence de réactions publiques et officielles, quels que soient mes agissements ou publications. Les coupons qui suivent sont extraits de mon ancien blog, ouvert mi 2005, puis bouclé début 2008. Je viens d'y farfouiller encore. Je pense que Robert et le CRIF pourraient nous parler un jour d'ostracisme, nous reparler de libertés, de strings et de Paris plage aussi.
« Une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion », nous lançait-on fin 2006. Ca va, des détracteurs, j'en ai eu largement assez au cours de ces dernières années, et de nombreux juges devront encore statuer d''ici à la fin 2011 au moins. Un juge, ce n'est pas n'importe quoi. On dit tout de même d'eux qu'ils sont recrutés parmi nos élites.
La France est le pays qui a la passion des intellectuels. D'autres pays chérissent leurs hommes d'affaires, leurs stars, la France chérit ses intellectuels... Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. Redeker Robert, Marianne N°463, 4 mars 2006
La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker
Le Monde avec AFP, 16.11.06, extraits
Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations.
"L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion".
[...] Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu.
WASHINGTON - MODE
L'Amérique s'attaque au «baggy»
Au nom de la décence, plusieurs villes américaines décident d'interdire les pantalons «baggy» que les ados portent en dessous de la taille. Après Atlanta, en Géorgie, la ville d'Alexandria, en Louisiane, interdit à son tour le port des pantalons qui laissent apparaître les dessous
30/08/2007, le Matin(.ch) & les agences