« L'Arche de Zoé aurait fait tanguer les ONG | Poisson d'avril ? » |
Le « signalement »… Puis vogue la galère
Fin 2002, ma compagne était enceinte de 8 mois, Justine allait bientôt avoir une petite sœur ou un petit frère. Nous avions alors décidé de passer les fêtes de fin d’année en famille, au calme, en région parisienne. Cela n’a pas été du goût de tata Carole, le corbeau de l’histoire, qui souhaitait que Justine passe une partie de ses vacances scolaires en Lorraine. En effet, tata Carole m’a menacé fin 2002, il y a eu main courante.
Tata Carole aurait ensuite souhaité que Justine passe les vacances de février 2003 en Moselle, ce qu'elle a refusé. Justine voulait rester à la maison car le bébé allait naître, peut être bien en décembre, et parce qu'en février, le bébé devait être là.
Supprimé, pour répondre à une demande exprimée le 11 décembre 2009
Une lettre de Justine à sa tante Carole, en janvier 2003
Puis ma cadette est venue au monde. Elle était à peine sortie de la maternité qu'elle retournait déjà à l'hôpital du fait d'une affection très grave pour un nouveau né : une bronchiolite. Elle a été très bien prise en charge, elle s'est rétablie après quelques jours de soins et un suivi intensif.
Justine a très mal vécu tous ces évènements. En 1999, sa maman à elle a été admise à l'hôpital où elle allait décéder très subitement, au lendemain de son admission, laissée sans examens ni soins appropriés eu égard à son état de santé.
J'ai eu le tort de demander de l'aide pour Justine qui est à cette période là devenue ponctuellement très difficile.
Suite à ces faits et échanges, il y a eu « signalement » : tata Carole a convaincu Justine d’aller se plaindre de maltraitance, à l’école ; je l’ai compris beaucoup plus tard, Justine me l’avait ensuite confirmé. Tata Carole a ainsi semé une pagaille considérable en région parisienne et dans ma famille, en rajoutant après les dernières semaines de grossesse, un accouchement puis un nourrisson malade, pagaille dont l'ASE des Hauts de Seine allait s'emparer sans le moindre scrupule pour construire un dossier à charge.
Après ce « signalement », les enseignants de l’école de Justine, tous les travailleur sociaux puis les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles ont toujours travaillé avec tata Carole et la deuxième tante maternelle de Justine, tata Isabelle. En effet, dès début 2003, l’ASE des Hauts de Seine a immédiatement « proposé » une solution « durable » pour Justine, son « placement » chez ses tantes maternelles, et en 2007, la cour d'appel de Versailles n'a fait que confirmer cette décision.
Le juge pour enfant de Nanterre a été saisi mi 2003 par je ne sais qui ni pour quel motif au juste. Ce juge a confié une mission d'investigation à Madame Josefsberg, de l'OSE France. Plus tard, je déprimais à cause de toutes ces histoires, je suis allé voir le juge avec Justine, ce dont le juge pour enfant de Nanterre s'est emparé pour la placer dans l'établissement de l'OSE France de Taverny, dirigé par Monsieur Josefsberg. Par la suite, ce juge et ces travailleurs sociaux allaient « donner » Justine à ses tantes maternelles ; au su des éléments du dossier, notamment les motivations des ordonnances de Nanterre et des arrêts de la cour d'appel de Versailles, je peux raisonnablement penser que pour parvenir à ces fins, le « placement » en Alsace, ils ont manipulé et instrumentalisé Justine, une enfant qui avait alors 12 ans.
Les travailleurs sociaux de l’ASE et de l’OSE France et les magistrats de Nanterre et de Versailles ne sont en effet jamais revenus sur cette décision de « placement » de Justine en Alsace ou en Lorraine, et ce sans même avoir fait une enquête sociale en région parisienne. Ces gens se sont contentés des allégations et calomnies versées au dossier de Justine par ses deux tantes maternelles. Ces dernières ne savent pourtant rien de ma famille et de notre situation, elles vivent à 400 et 600km de chez nous !
Certains reproches qui m'ont été faits par les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles étaient totalement délirants. On m'a par exemple accusé de ne pas permettre à Justine d'avoir des relations avec ses tantes maternelles. Or tata Carole nous est depuis longtemps hostile et tata Isabelle avait disparue sans laisser d'adresse, ce que le dossier d'assistance prétendue éducative, les jugements de Nanterre et les arrêts de la cour d'appel de Versailles confirment ! Les tantes maternelles n'avaient même jamais effectué aucune démarche auprès d'un juge aux affaires familiales pour obtenir des droits de visite et d'hébergement ; elles n'ont toujours fait qu'agir à partir de 2003, auprès de l'ASE des Hauts de Seine, auprès du juge pour enfant de Nanterre ainsi qu'auprès des travailleurs sociaux de l'OSE France avec, pour unique but, de se voir confier définitivement la garde de Justine.
Je ne crois plus au débat contradictoire et à l'impartialité des magistrats, ces notions ont très clairement montrées leurs limites dans ce dossier, je ne jure plus que par la publicité des débats et les écrits.
Eté 2005, l'unique week-end en famille,
quelques temps avant le rapt de Justine
Nous avons tout de même pu protéger ma cadette, elle n'a pas été raflée par ce dispositif malgré un rapport bidon versé en 2005 par les travailleurs sociaux de l'OSE France. C'est probablement l'effet du hasard.
Depuis 2005 je me plains donc de corruption judiciaire, d'une justice sous influence, ainsi que du rapt de Justine. Mais les autorités françaises font la sourde oreille. Tata Carole est assistante sociale de l'ASE, en Moselle, et tata Isabelle est pasteur, en Alsace, je pense que ce sont des éléments qui ont pesé très lourd dans la balance. Les éléments faux, calomnieux et mensongers produits par les travailleurs sociaux de l'OSE France ont également fait pencher la balance de la justice, toujours dans le même sens : en faveur du « placement » de Justine, d'abord à l'OSE France, ensuite chez les tantes maternelles de Justine.
Il serait également très intéressant de relire les jugements, les arrêts et le contenu du dossier d'assistance éducative de Justine à la lumière du récent rapport 2007 de la MIVILUDES et plus particulièrement à la lumière de l'article 223-15-2 du code pénal (de l'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de faiblesse). Certains magistrats et des professionnels, notamment Monsieur Richard Josefsberg de l'OSE France, pourraient encore avoir des sueurs froides.
A ce jour, une conclusion s'impose : les institutions de la protection de l'enfance françaises ne sont pas dignes de confiance, pas même lorsque la justice est saisie ; mieux vaut faire sa valise et disparaitre si un corbeau s'avisait de vous dénoncer à un juge pour enfant.
Suite:
Justine au juge pour enfant de Nanterre,
notamment à propos du « signalement »
Les tantes maternelles de Justine se sont rapprochées de l'ASE
L'ASE a immédiatement envisagé le « placement » de Justine
Tata Carole écrit avoir visité la chambre de Justine
De quel droit ? Qui a rompu le secret professionnel ? L'ASE ?
Tata Carole s'est ensuite rapprochée de l'OSE France
Code de procédure civile, version consolidée au 11 mai 2007, article 1200 • Dans l'application de l'assistance éducative, il doit être tenu compte des convictions religieuses ou philosophiques du mineur et de sa famille.
Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé • Le placement d'enfants et le droit au respect de la vie familiale, Catherine Laurent, RAJS-JDJ n° 233, mars 2004
Un membre de L'Arche de Zoé : « Je ne me pose pas la question de la légitimité »
Une vidéo LEMONDE.FR | 02.11.07
Un magistrat sans un greffier, la justice peut pas passer • Rachida Dati
Ecartant de la recherche l'interrogation au sujet de la pertinence de la séparation parents/enfants [...] Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. • Richard Josefsberg, Internat et séparations
L’enfant du Placement Familial ne peut pas, après une longue et inévitable série d’épreuves, revenir sans danger d’où on l’a « sorti » parce qu’il ne « s’en sortait » pas • 2001, l’Odyssée du Placement Familial ou l’illusion du retour, actes d'un colloque de 1996
Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, l’Harmattan, 3/2005