« Valton : « Guéant parle une fois de plus sans connaître ce dont il parle » | Palestine, motards, avocats (pauv' choux :-)... ultimes promesses » |
Retour au réel et aux heures les plus noires de l'Histoire
NDLR : Idem, je suis serein, tout à fait. Qu'est ce qui m'accable ? Rien, bien au contraire
Actualité > Flash actualité - Politique
Les mauvais sondages l'accablent, Sarkozy se dit serein
Le Parisien | Publié le 18.04.2012, 13h22, extrait
Nicolas Sarkozy affectait mercredi la sérénité et même une forme de fatalisme à quatre jours du premier tour de la présidentielle française, après la publication de plusieurs mauvais sondages, dont un particulièrement calamiteux lui prédit une très lourde défaite.
"On a trois jours à attendre, attendons tranquillement", a déclaré le président sortant à la chaîne de télévision BFMTV, en réponse à une question sur des enquêtes lui prédisant la défaite.
Depuis longtemps défavorables au sortant, deux sondages publiés mardi soir (CSA) et mercredi matin (BVA) confirment une tendance lourde: le socialiste François Hollande serait en tête au premier tour dimanche avec au moins 29% des suffrages contre 24 à 27% pour Nicolas Sarkozy, à qui il infligerait une défaite cuisante au second tour le 6 mai, avec entre 56 et 58% des voix.
Les traits tirés par la fatigue, le président a tenté de minimiser la signification de ces enquêtes, assurant que celle de CSA, la plus sévère pour lui, était "contradictoire avec tous les autres".
"Je me suis engagé dans cette campagne comme jamais je ne m'étais engagé", a-t-il répété. Il a qualifié la campagne d'"épreuve" tout en assurant qu'il se battrait jusqu'au bout, mais sans oser annoncer la victoire comme il le faisait encore en meeting il y a quinze jours.
Beaucoup, y compris dans son camp n'y croient plus.
"Le coeur n'y est pas vraiment", écrit le journal pro-Sarkozy Le Figaro, qui décrit un président-candidat en apesanteur, bizarrement "détaché et détendu" lors d'une visite de terrain en Bretagne mardi.
Le quotidien relève que "l'apparente hésitation entre deux stratégies (à droite ou plus centriste) lui a fait perdre plusieurs points dans les reports de voix Front national (extrême droite, 14 à 17%) ou Modem (centriste, 11-12%)".
Mercredi matin, le président s'est une nouvelle fois adressé aux électeurs du Front national, dont les voix lui avaient assuré une confortable victoire en 2007, mettant en garde contre un geste d'humeur qui servirait la gauche.
"Le vote pour Marine Le Pen sert qui? François Hollande. A l'arrivée, on a les socialistes, plus d'impôts, plus de taxes", "le droit de vote aux étrangers", a-t-il fait remarquer.
Mais pour Jérôme Sainte Marie de l'institut CSA, Nicolas Sarkozy "n'arrive plus à maintenir mobilisé le peuple de droite".
"Je crois que François Hollande a gagné", a même lancé mercredi matin le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit, évoquant "une volonté d'en finir avec le mandat de Nicolas Sarkozy".
Dès le début, la campagne avait des airs de référendum pour ou contre... La suite, sur le Parisien.