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Brûlée sur tout le crâne après une décoloration
Le Parisien | Serge Pueyo | Publié le 04.06.2012, 08h30
Une femme a fait condamner le patron d’un salon de coiffure, jugé responsable d’une décoloration ratée. La plaignante, indemnisée à hauteur de 13000 €, est restée chauve un an et demi en raison de ses brûlures.
C’est un jugement qui va faire du bruit dans le monde de la coiffure. Un coiffeur de La Roche-sur-Foron, une petite cité médiévale de Haute-Savoie, a été condamné par le tribunal de Bonneville à verser près de 13000 € de dommages et intérêts à une cliente victime d’une décoloration ratée. Un loupé qui a eu de graves conséquences puisque Annick Savaglio a eu le cuir chevelu brûlé et est restée chauve pendant un an et demi.
Le 26 février 2009, cette mère de famille de 44 ans se rend comme chaque mois chez son coiffeur pour une décoloration des racines. Elle, qui est naturellement brune, adore en effet s’afficher en blond platine.
« Ce jour-là, ma coiffeuse habituelle m’a proposé une nouvelle méthode pour, a-t-elle dit, activer plus rapidement, raconte Annick. Elle m’a appliqué le produit décolorant et m’a enveloppé la tête avec du papier aluminium. Ce casque d’aluminium a agi comme un effet de serre. Au bout de cinq minutes, j’ai ressenti une brûlure intense sur tout le crâne. C’était atroce. J’ai crié : Au secours. La coiffeuse s’est précipitée pour m’arracher le papier d’aluminium. Ma tête fumait comme un gâteau qui sort du four. La plupart de mes cheveux sont partis avec l’aluminium. Et ceux qui restaient ont fini dans le siphon du lavabo. Quand je me suis regardée dans la glace, je ne me suis pas reconnue. J’étais en état de choc. »
Brûlée au premier degré sur la majeure partie du crâne, la malheureuse doit raser les quelques mèches qui ont échappé au désastre pour pouvoir mettre une perruque. « Je suis serveuse dans un bar-restaurant. Il était impensable pour moi de rester chauve », justifie-t-elle. Un traitement pour soigner son cuir chevelu se révèle nécessaire, qui l’oblige à ôter sa perruque. « J’ai subi des railleries. On m’a traitée de Tête de piaf, de Kojak. Cela a été très dur à vivre. J’ai dû prendre des antidépresseurs. Je ne dormais plus la nuit. Dès que je fermais les yeux, je voyais mes cheveux partir dans le siphon du lavabo. J’ai dû suivre une psychothérapie », se souvient-elle.
Le patron du salon refuse, lui, de reconnaître la faute professionnelle de son employée. Annick doit saisir la justice. Son combat va durer plus de trois ans. Les juges nomment un médecin expert, dont les conclusions sont sans appel : « Les brûlures sur tout le cuir chevelu sont en relation directe et certaine avec le traitement appliqué par le salon de coiffure. » Le 27 avril, le tribunal de Bonneville condamne le patron du salon à verser très précisément 12888 € à Annick. Il doit également lui rembourser 1500 € de frais de justice et verser 1725 € à la Caisse primaire d’assurance maladie. « Il peut arriver un souci dans la vie d’un coiffeur avec les produits que l’on utilise. C’est de la chimie. Mais cette cliente a grossi le problème quand elle a compris qu’elle pouvait toucher un peu de sous », réagit Dominique Perrot, le coiffeur condamné. Aujourd’hui, les cheveux bruns d’Annick ont repoussé. « Je ne pourrai jamais redevenir blonde car mon cuir chevelu est devenu trop sensible pour refaire des décolorations. C’est comme si on m’avait volé mon image », conclut-elle en espérant que son combat servira « à d’autres femmes qui ont eu des problèmes avec leur coiffeur ».
Le Parisien
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LE FLASH > Actualité
Le Pen attaque BHL en justice
AFP Publié le 06/06/2012 à 18:06
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a annoncé des poursuites pour diffamation à l'encontre de Bernard-Henri Lévy, qui l'a accusée de "faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive".
Bernard-Henri Lévy a écrit ces propos hier dans une tribune sur le site internet du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), après l'agression samedi soir de trois jeunes à Villeurbanne, dont deux portant la kippa. Tout en disant qu'il était "périlleux" de "se livrer au jeu des supputations", BHL ajoutait: "Est-ce un hasard, vraiment, si cette agression survient au lendemain d'une campagne où l'on a vu une candidate, Mme Le Pen, faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive?".
"Imputer à Marine Le Pen de faire huer dans ses meetings des noms à consonance juive et ainsi d'avoir une responsabilité dans l'agression de Villeurbanne, est particulièrement ignoble. M. Lévy sera cité devant le tribunal pour répondre de cette diffamation révoltante", écrit dans un communiqué l'avocat de Marine Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just.
BHL a été l'une des cibles préférées de Marine Le Pen dans ses meetings de la campagne présidentielle, pour son rôle auprès de Nicolas Sarkozy dans l'intervention militaire en Libye, une intervention décriée par le FN.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/06/97001-20120606FILWWW00636-le-pen-attaque-bhl-en-justice.php
De source http://lci.tf1.fr/monde/amerique/quand-le-depeceur-de-montreal-s-adresse-a-tous-ses-fans-la-video-7337394.html
L'affaire de la vidéo de Luka Rocco Magnotta n'est pas sans rappeler celle de Mohammed Merah qui avait suscité l'adoption, en urgence d'un projet de loi. Que fera Christiane Taubira ?
Tags : CSA , Mohammed Merah , Nicolas Sarkozy
Le FBI est impuissant pour limiter la diffusion des vidéos de Luka Rocco Magnotta consacrées à ses crimes. En France, le CSA est impuissant pour agir sur Internet, mais il peut contraindre tous les sites de vidéo à la demande de retirer ces images. Le Conseil demande expressément aux télévisions françaises de s'abstenir de toute diffusion, faute de quoi elles tomberaient sous le coup de la loi. Facebook, société désormais cotée en Bourse, a pris la responsabilité morale de retirer ces images. Tout comme Dailymotion, filiale d'Orange.
Cependant, rien ne permet aujourd'hui de bloquer la diffusion d'une vidéo illégale postée par un internaute sur le réseau.
La suite: http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/70039/peut-on-interdire-la-video-du-depeceur.html
Drogue du cannibale: 2e incident à Miami
AFP Publié le 07/06/2012 à 11:52
La police de Miami a lancé un avertissement sur une nouvelle drogue de synthèse, baptisée "septième ciel", après plusieurs agressions à caractère cannibale, dont une pendant laquelle des policiers ont tué un assaillant. La direction de la police a appelé ses unités à la plus grande prudence, après un deuxième incident impliquant cette drogue, de type "ecstasy", lors duquel un suspect a menacé de "manger" deux policiers et tenté d'en mordre un.
Brandon De Leon, un SDF de 21 ans, avait été interpellé dans un restaurant où il était entré en criant des insultes. En route pour le poste, il s'était frappé la tête contre la vitre de séparation interne du véhicule de police en hurlant "je vais vous manger" , puis, arrivé au commissariat, grogné comme un animal et tenté de mordre un policier à la main. Les policiers avaient du lui passer un masque anti-morsures et lui lier les jambes.
En plus d'avoir pris du "septième ciel" -un des noms de cette nouvelle drogue de synthèse également connue sous l'appellation générique de "sels de bain"-, De Leon a été testé positif à l'alcool, au cannabis et aux médicaments. Son cas "ressemble à un incident survenu la semaine dernière à Miami quand un suspect de sexe masculin a dévoré le visage d'un autre homme", avertit une note interne de la police.
Dans cette première affaire, baptisée "l'attaque zombie" par les médias locaux, l'assaillant, nu, avait agressé un SDF, lui arrachant ses vêtements et le mordant atrocement au visage, au point que la victime est toujours hospitalisée dans un état critique.
L'agresseur, Rudy Eugene, 31 ans, a été abattu par la police.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/07/97001-20120607FILWWW00516-drogue-du-cannibale-2e-incident-a-miami.php
Les trois jeunes hommes suspectés d'avoir agressé au marteau et à la barre de fer trois jeunes juifs samedi soir à Villeurbanne sont désormais tous en garde à vue. L'auteur présumé des coups de marteau, en fuite depuis mercredi, s'est rendu de lui-même à la police jeudi après-midi. Cet homme est «comme les autres personnes en garde à vue, dans la dénégation totale», a expliqué un enquêteur à l'AFP.
La police avait tenté un coup de filet mercredi matin en allant interpeller à leurs domiciles les trois jeunes, mais ces derniers n'étaient pas chez eux. Deux d'entre eux avaient fini par se rendre au commissariat dans l'après-midi, mais le principal suspect restait introuvable. Deux autres personnes ont par la suite été placées en garde à vue. Au total, cinq personnes sont donc interrogées par les enquêteurs.
De source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/07/01016-20120607ARTFIG00708-juifs-agresses-le-principal-suspect-s-est-rendu.php