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« Expérience éducative » : le créateur de l'Ecole en bateau aux assises
NDLR : « Unique ». « Enfants, ils étaient partis pour accomplir un rêve et ont vécu l’emprise, dit leur avocat. Ils se sont battus pour en briser la gangue. Puis ont lutté avec courage contre l’inertie de la justice. » 20 ans, des années de luttes et d'attentes, entre des faits, et un procès ! Pour mieux comprendre, lire Hervé Lehman, Justice, une lenteur coupable. Comme si après avoir constaté quelques anomalies dans propres mes affaires, j'allais, moi-même, encore me battre 10, 15 ou 20 ans de plus, ce qu'un élu m'a récemment invité à faire... Non, j'en ai assez fait, j'ai déjà 10 à 15 ans derrière moi, je ne souhaite pas en ajouter encore autant ! Je préfère parler, maintenant. J'ai simplement choisi l'autre voie que les tribunaux, connue : des commentaires et l'imputation de faits précis, la diffamation, par des paroles et des publications. Les pénalistes ne jureront que par leur matière et leurs savoirs ou pratiques. Mais les journalistes et les pénalistes le savent, à mon avis, parler, aujourd'hui, sera aussi efficace qu'un procès dans 20 ans
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Pédophilie : le créateur de l'Ecole en bateau aux assises
Le Parisien | P.É. | Publié le 05.03.2013, 07h04
Le voilier-école proposait une expérience éducative unique. Aujourd’hui, quatre personnes, dont le patron du projet, Léonid Kameneff, sont jugées pour viols sur des élèves.
Permettre « l’épanouissement des enfants » par « l’apprentissage de l’autonomie ». Expérience éducative lancée dans le sillage de mai 1968, l’Ecole en bateau a emmené dans ses lointaines croisières quelque 400 jeunes de 1969 à 2002, pour la plupart des garçons âgés de 10 à 14 ans.
Initié par Léonid Kameneff, un instituteur et psychologue de formation, ce projet pédagogique alternatif a longtemps rencontré un vif succès. Dès 1993-1994 pourtant, des plaintes d’anciens élèves moussaillons embarqués sur le « Karrek-Ven » révèlent les pratiques sexuelles pédophiles qui ont eu cours à bord.
Près de vingt ans plus tard, au terme d’une longue bataille judiciaire, Léonid Kameneff, 76 ans, et trois autres anciens compagnons d’aventures, sont jugés à partir de ce matin pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Elle devrait se prononcer ce matin sur le caractère public ou non des débats.
Que le huis clos soit levé serait en tout cas le souhait de Franck* et des huit autres parties civiles défendues par Me Eric Morain. « Enfants, ils étaient partis pour accomplir un rêve et ont vécu l’emprise, dit leur avocat. Ils se sont battus pour en briser la gangue. Puis ont lutté avec courage contre l’inertie de la justice. Ils veulent aujourd’hui que leur parole, si longtemps confisquée, soit entendue. »
Léonid Kameneff, lui, continue de défendre sa « belle expérience », rejetant les accusations qui le visent. « La société a énormément changé. Des choses qui paraissent normales à l’époque, éducatives, sont regardées aujourd’hui avec suspicion, comme être nus à bord, plaide-t-il. C’était du naturisme familial, sans connotation sexuelle, la recherche d’une vie tranquille, paisible. »
* Le prénom a été changé
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