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Villeparisis : des salariés de l’Armée du Salut soupçonnés de maltraitance
NDLR : A Villeparisis, il ne s'agit pour le moment que de « soupçons », et déjà de « mises à pieds ».
Faits-divers
Seine-et-Marne: des éducateurs soupçonnés de violences dans un foyer pour jeunes
Plusieurs jeunes, certains mineurs, accueillis dans un foyer géré par l'Armée du Salut en Seine-et-Marne se sont plaints de violences physiques et de comportements inadaptés d'éducateurs, entraînant des "vérifications" du parquet de Meaux.
MR avec AFP
Publié le 28/05/2013 | 18:56, paris-ile-de-france.france3.fr
Le Domaine de Morfondé, à Villeparisis (Seine-et-Marne), où auraient eu lieu ces violences, accueille 67 jeunes en difficulté en internat et 12 autres à la journée, qui y sont envoyés par l'Aide sociale à l'enfance ou un juge.
Suite aux soupçons de "dysfonctionnements" et de "potentielles maltraitances", l'Armée du Salut "a pris des mesures conservatoires en mettant à pied quatre salariés de manière à ce qu'ils ne soient plus en contact avec les enfants et les autres salariés", a déclaré un porte-parole.
Selon le conseil général de Seine-et-Marne, l'inspection des lieux et le recueil de témoignages ont "mis en évidence de graves dysfonctionnements constituant une situation de danger ou de risque pour les enfants confiés, mais aussi pour certains professionnels. Dans ce contexte, le département a immédiatement organisé la réorientation de plusieurs jeunes pour garantir leur sécurité".
Plus précisément, les soupçons portent sur "un certain nombre de comportements qui relèveraient de souffrances psychologiques et éventuellement de violences physiques mais qui restent des violences légères", a précisé une source judiciaire, qui a ajouté qu'on ne pouvait à ce stade pas parler de "maltraitance". Il n'aurait pas été fait état d'agressions à caractère sexuel, selon cette source.
Un premier contrôle de l'établissement en avril avait mis la puce à l'oreille du conseil général, qui a procédé mi-mai à une deuxième visite, "surprise" celle-là, au domaine. "Des enfants et des adultes ont parlé sous le sceau de la confidence" et ont alors fait état de "peur et de terreur", a-t-on rapporté de source proche de l'affaire.
Selon le site internet de l'Armée du Salut, la pédagogie dispensée au domaine de Morfondé "vise l'apprentissage de la vie en société", la stabilisation des "troubles du comportement des jeunes" et "l'émergence d'un projet professionnel (...) dans un cadre adapté, grâce à un soutien chaleureux mais structuré".
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Plusieurs jeunes, certains mineurs, accueillis dans un foyer géré par l'Armée du Salut en Seine-et-Marne se sont plaints de violences physiques et de comportements inadaptés d'éducateurs, entraînant des "vérifications" du parquet de Meaux. Le Domaine de Morfondé, à Villeparisis (Seine-et-Marne), où auraient eu lieu ces violences, accueille 67 jeunes en difficulté en internat et 12 autres à la journée, qui y sont envoyés par l'Aide sociale à l'enfance ou un juge.
Suite aux soupçons de "dysfonctionnements" et de "potentielles maltraitances", l'Armée du Salut "a pris des mesures conservatoires en mettant à pied quatre salariés de manière à ce qu'ils ne soient plus en contact avec les enfants et les autres salariés", a déclaré un porte-parole. Selon le conseil général de Seine-et-Marne, l'inspection des lieux et le recueil de témoignages ont "mis en évidence de graves dysfonctionnements constituant une situation de danger ou de risque pour les enfants confiés, mais aussi pour certains professionnels. Dans ce contexte, le département a immédiatement organisé la réorientation de plusieurs jeunes pour garantir leur sécurité".
Pas de "maltraitance"
Plus précisément, les soupçons portent sur "un certain nombre de comportements qui relèveraient de souffrances psychologiques et éventuellement de violences physiques mais qui restent des violences légères", a précisé une source judiciaire, qui a ajouté qu'on ne pouvait à ce stade pas parler de "maltraitance".
Extrait de source http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/des-educateurs-soupconnes-de-violences-dans-un-foyer-pour-jeunes-7977857.html
Le domaine de Morfondé accueille les jeunes en détresse depuis 76 ans
F. Lé. | Publié le 29.05.2013, 07h00
Quelque 35 ha de bois et de prairies pour soulager des âmes en détresse. A l’abri de la Nationale 3, le domaine de Morfondé de Villeparisis a été acheté en 1937 par la Fondation Armée du salut, déjà pour y installer un centre de formation pour les jeunes en difficulté. Soixante-seize ans plus tard, cette vocation perdure avec la prise en charge d’adolescents placés.
Ils sont une soixantaine à y vivre en internat. Ces jeunes sont scolarisés sur place ou dans un établissement voisin classique. A moins qu’ils ne préfèrent suivre une formation sur place aux métiers de l’horticulture ou des services à la personne. Douze autres jeunes sont accueillis de jour uniquement pour suivre une formation. Le domaine, qui emploie environ quatre-vingt-dix personnes, gère aussi à Mitry-Mory Cap Sourire, un espace de dynamique d’insertion destiné à favoriser la vie professionnelle de jeunes de 16 à 25 ans. Tous les soirs, trois éducateurs parcourent les rues des cantons de Mitry, Claye et Dammartin pour y mener des actions de prévention, notamment en ce qui concerne la consommation de drogue. L’Armée du salut a été fondée en 1865 en Angleterre. Elle est présente en France depuis cent vingt-deux ans. Devenue Fondation Armée du salut en 2000, elle s’occupe chaque jour en France de 5 000 personnes en centre d’hébergement, de 500 jeunes en difficulté et de 1 000 personnes âgées et handicapées. La Fondation est présente dans 120 pays dans le monde.
Le Parisien
De source http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/le-domaine-de-morfonde-accueille-les-jeunes-en-detresse-depuis-76-ans-29-05-2013-2845769.php
Maltraitance au domaine de Morfondé ? larepublique77.fr/breves/1962-ma… Il fallait plutôt faire taire et disparaitre les enfants, non? :-)
— Bruno Kant (@bkant) 31 mai 2013
Seine-et-Marne: des éducateurs soupçonnés de violences dans un foyer pour jeunes tempsreel.nouvelobs.com/education/2013… via @lenouvelobs
— Bruno Kant (@bkant) 31 mai 2013