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Manif anti-mariage gay : une condamnation, avec sursis
NDLR : Tout un fromage sur #prisonnierpolitique... puis peanuts, avec sursis ! Qu'aurions nous encore lu si le juge avait suivi le parquet, ici, peut-être un peu excessif ? Lorsqu'on se comporte très mal, voir sur Youtube, une vidéo du 25 mai, des Champs, on assume, on accepte de petits désagréments ; ceux-là, susceptibles d'appel, semblent être sans rapports avec le « caractère d'utilisation de la psychiatrie comme moyen de répression sur la contestation », et sans rapports avec une arrestation « sans fondement juridique » ou « pour convenances personnelles ».
Manif anti-mariage gay: 1 condamnation
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/05/2013 à 22:01
Publié le 28/05/2013 à 21:52
Un jeune opposant au mariage homosexuel a été condamné aujourd'hui à Paris à une amende de 200 euros avec sursis pour sa participation à une action surprise samedi sur les Champs-Elysées, quelques heures avant la manifestation parisienne de dimanche. La peine est inférieure aux réquisitions du ministère public (4 mois de prison avec sursis).
Cet étudiant de 23 ans était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris pour participation à un attroupement après sommation de dispersion, entrave à la circulation, et pour avoir donné une fausse identité lors de son interpellation. Il a été relaxé pour la première infraction au bénéfice du doute. Encore vêtu d'un sweat à capuche de la Manif pour tous, le prévenu au casier judiciaire vierge a exprimé sans détour ses convictions: "nous ne sommes pas là pour nous, mais pour les enfants des générations futures", a-t-il lancé en regardant ses amis venus en nombre. "Ce tribunal n'est pas une tribune publique", lui a opposé la procureure Anne Fournet.
Samedi vers 21H25, une petite dizaine de personnes avaient sorti d'une camionnette des barrières qu'elles avaient installées au milieu de l'avenue. Elles s'étaient ensuite attachées aux barrières, certaines tirant des fumigènes, et d'autres s'étaient rassemblées sur un trottoir. Au total, 56 personnes avaient été placées en garde à vue et la camionnette, qui contenait notamment des bâtons de feux d'artifice et des billes de paint-ball, saisie. L'étudiant a reconnu les faits - il avait loué la camionnette - mais nié avoir entendu les sommations des policiers. "C'était un apéro festif, dans un cadre pacifique et non violent", a-t-il justifié.
"Les voitures brûlées, renversées, il n'y a rien eu de tout ce qu'il s'est passé au Trocadéro", a plaidé son avocat Pierre-Philippe Boutron-Marmion, en faisant allusion aux "casseurs" qui ont gâché la fête du PSG le 13 mai. Le procès de trois autres personnes, prévu dans le même tribunal pour des incidents lors d'actions anti-mariage homosexuel, notamment dimanche, a été renvoyé à demain.
Selon une source judiciaire, 19 personnes doivent être déférées au parquet ce soir, dont 15 pourraient comparaître pour "violences volontaires aggravées". Au total, 293 personnes, dont 231 ont été placées en garde à vue, avaient été interpellées en marge des manifestations parisiennes contre le mariage homosexuel dimanche, après de violents heurts entre fauteurs de trouble et forces de l'ordre.