Archives pour: Juin 2013, 05
Une source policière aurait-elle enfumé l'AFP ?
Je viens de trouver un tweet du 11 mars, publié par la mère de ma cadette : « bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi. http://www.lexpress.fr/actualite/soci... ». Mon ex ne manque pas d'humour. J'ai ensuite encore beaucoup rit en suivant son lien et en découvrant un article publié sur l'Express, ce 8 mars, une brève rédigée avec des informations communiquées par l'AFP et illustrée par une vidéo BFMTV, de Serge Charnay, l'une des figures - controversée - du collectif des grues jaunes. Je garde une copie écran de l'Express, page 2, pour mes archives personnelles. Avant de me lancer dans mes actions, en février et mars dernier, j'avais bien informé mon ex, lui assurant que je ne réclamais pas la garde de la petite, et qu'elle ne devrait pas faire grand cas de ce qui allait paraitre dans les journaux ; la brève du 8 mars, sur l'Express, a pu la surprendre. Je grimpais bien pour parler surtout de protection de l'enfance, de justice aussi, ou de toute « l'aide » dont aurait bénéficié ma fille ainée, au cours des années passées, jusqu'à sa majorité ; lire Un ultime résumé, billet tel qu'il était en ligne, ce 8 mars 2013.
Je grimpais seul, début mars, à l'occasion de la journée de la femme ; il n'y avait d'ailleurs aucune association ni le moindre communiquant des grues jaunes au pied de Beaubourg. Je grimpais sur le centre Pompidou pour y étendre une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler », ce n'était pas pour que des médias offrent à cette occcasion une ultime tribune à Serge Charnay, ni pour que mon action soit alors ainsi confondue dans des médias avec celles du collectif des grues jaunes... et je pense avoir été suffisamment explicite dans mon billet du 4 courant, le collectif des grues jaunes ne s'est pas gêné pour récupérer très vite mon action, sur Beaubourg, pour communiquer, et pour la faire figurer à son propre agenda, laissant ainsi facilement supposer que cette escalade avait été réalisée avec eux, voire même par eux !
Entre février et mars, j'avais pu discuter avec quelques journalistes du Parisien. Ce journal est sectorisé. Comme mes actions se sont réparties sur les Yvelines, le Val de Marme, puis Paris, à chaque fois, j'ai été en relation avec un autre journaliste, et les échanges n'ont toujours été qu'assez limités, pour des articles très courts. Philippe Baverel devait me retrouver pour Beaubourg, il était informé que j'allais grimper ; lui et moi n'avions pu discuter que quelques instants, dans le véhicule de police qui m'ammenait de Beaubourg à la mairie de Paris 4ième ; après mon entretien avec le maire, Christophe Girard, je devais reprendre contact avec le Parisien, pour poursuivre un interview, mais l'administration m'avait donc retenu, me privant radicalement et trop longtemps de tous moyens de communication. Un journaliste RMC aurait également souhaité m'interviewer ; mais j'étais déjà encadré par la police de Paris ; RMC n'a pu noter d'avantage que mon numéro de téléphone. Quelles ont alors été les sources de l'AFP, pour mon passage sur Beaubourg, uniquement la police ? Selon la brève publiée par l'Express, ce 8 mars, la source de l'AFP a pu rester très sybilline : « Ce vendredi vers 11h00 [NDLR : le 8 mars 2013], un père de famille a escaladé le centre Georges-Pompidou à Paris et s'est installé sur une poutre de la structure au 5ème étage. Une façon de médiatiser son combat pour récupérer la garde d'une de ses filles, a-t-on appris de source policière. » De telles déclarations, par la police, pourraient expliquer que l'AFP liait rapidement mon action à celles du collectif des grues jaunes, ou de pères. En tous cas, avec ces déclarations de la police, de l'enfumage, avec mes moyens de communication coupés par la préfecture de police de Paris, ainsi qu'avec mon action si vite récupérée par le collectif des grues jaunes, je n'avais aucune chance de pouvoir parler des sujets qui m'avaient poussés à grimper. Cependant, dans un article du 9 mars, le Parisien avait un peu mieux présenté mes motivations.
J'ai recontacté Philippe Baverele, mais il n'a plus de temps à consacrer à ces histoires, d'avantage que des histoires de garde d'enfants. Ce dimanche, le collectif des grues jaunes organise un rassemblement et une manifestation, à Paris. Si je m'y rendais, j'aurais peut-être l'opportunité d'échanger encore avec la presse ? D'ici là, je vais essayer de contacter l'Express et l'AFP, et tenter de leurs présenter ce qui motivait réellement mon action, ce 8 mars dernier, à Paris.
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