« Ca fait crier #ParisAttacks et ces sujets | Valls annonce la création d'une « structure pour jeunes radicalisés » » |
La loi prolongeant « l'état d'urgence » pour trois mois est promulguée
NDLR : Une note pour le fun.
Politique
Par Michel Soudais, 20 novembre 2015, Politis
Etat d’urgence
Le Premier ministre a déclaré devant le Sénat qu’il y aurait « un risque » à saisir le Conseil constitutionnel. Il y a dix ans, un propos similaire d’un ministre UMP avait suscité un tollé.
L’aveu est signé Manuel Valls. Lors de l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence et renforçant l’efficacité de ses dispositions, le Premier ministre s’est montré très réticent à saisir le Conseil constitutionnel face à la « fragilité constitutionnelle » de certaines mesures. Ses propos ont suscité un profond malaise chez nombre d’internautes qui suivait la séance sur le site du Sénat.
« Je suis extrêmement dubitatif sur l’idée de saisir le Conseil constitutionnel. Parce que je souhaite que nous allions vite sur la mise en œuvre des dispositifs que vous allez voter (...) Il y a toujours un risque à saisir le Conseil constitutionnel », a lancé le Premier ministre, lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur l’état d’urgence, approuvé hier par l’Assemblée.
« Si le Conseil répondait que la loi révisée n’est pas constitutionnelle sur un certain nombre de points, de garanties apportées, cela peut faire tomber 786 perquisitions et 150 assignations à résidence déjà faites », a-t-il argumenté.
Certaines mesures votées jeudi à l’Assemblée nationale, notamment celle « concernant le bracelet électronique », ont « une fragilité constitutionnelle », a concédé Manuel Valls. Avant de conclure :
« Je sais bien qu’il peut y avoir une QPC (question prioritaire de constitutionnalité, ndlr) mais je souhaite que nous allions vite parce que (...) nous souhaitons donner aux forces de l’ordre, aux forces de sécurité, à la justice, tous les moyens de poursuivre ce qui représente un danger pour la Nation, pour la République et pour les Français. »
.@manuelvalls : "Il y a un risque à saisir le @Conseil_Constit." #étatdurgence #directsénat https://t.co/ZTQGLUxDsz
— Senat_direct (@Senat_Direct) 20 Novembre 2015
Les propos de Manuel Valls rappellent ceux d’un ministre de la Justice UMP, dont s’est souvenu @JPGuedas sur Twitter. Le 26 septembre 2005, Pascal Clément avait fait part de sa volonté d’introduire, dans la loi anti-récidive qu’il s’apprêtait à défendre, la rétroactivité du port du bracelet électronique pour les délinquants sexuels malgré un « risque d’inconstitutionnalité ». Il avait expliqué vouloir le prendre, « et tous les parlementaires pourront le courir avec moi ». « Il suffira pour eux de ne pas saisir le Conseil constitutionnel et ceux qui le saisiront prendront sans doute la responsabilité politique et humaine d’empêcher la nouvelle loi de s’appliquer au stock de détenus. », avait maladroitement conseillé le ministre UMP, comme Manuel Valls cet après-midi au Sénat.
Maladroitement, car ces propos avaient aussitôt déclenché une belle polémique. Les syndicats de magistrats s’étaient dits « choqués ». Au nom des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault s’était insurgé que le Garde des Sceaux prenne « la responsabilité de violer la Constitution et demande au Parlement de couvrir purement et simplement cette initiative ». Des propos qui résonnent curieusement à l’heure où ceux qui dénonçaient le procédé hier le cautionnent aujourd’hui.
Pierre Mazeaud, alors président du Conseil constitutionnel, était sorti de sa réserve pour souligner que le respect de la Constitution était « non un risque mais un devoir ». Un rappel à l’ordre qui vaut aujourd’hui pour Manuel Valls.
17 commentaires
#EtatDurgence > L'Assemblée nationale, avec 551 voix pour et 6 contre, prolonge de trois mois et renforce l'état d'urgence
— iTELE (@itele) 19 Novembre 2015
#EtatDurgence > 414 perquisitions depuis samedi et 75 armes de guerre saisies, comme ce lance-roquettes à #Feyzin pic.twitter.com/KspEEqs8yP
— iTELE (@itele) 18 Novembre 2015
Faites la perversion, abrutissez vous! #ParisAttacks
@gouvernementFR réactualisez ces cours, et ça ira #etatdurgence pic.twitter.com/yjcvgh2qxJ
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
La vie privée? @reesmarc "Une anomalie", disait un boss de Google, réservé aux people, politiques, aux privilégiés. pic.twitter.com/JjU1OmYVk8
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Libertés civiles et #etatdurgence : drole et pertinent KAK, dessinateur pour l'@Lopinion_fr pic.twitter.com/3fOxgSZWop
— Le Parisien Liberal (@ParisienLiberal) 20 Novembre 2015
#TP @reesmarc Parce que c'est cher et rare, un juge, et que le parquet, ça se raye facilement. On va donc les économiser. #etatdurgence
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Pas de panique, bien au contraire! Le danger #ParisAttacks c'est juste les terroristes #etatdurgence c'est plus de droits, qui protègent :-)
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
https://t.co/8YomV9nsc8 @reesmarc On va y arriver, y revenir, au pire #etatdurgence L'Etat devait nous en protéger. pic.twitter.com/45V4fFNpuH
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
#TP Faire des choix? #etatdurgence Les fonctionnaires dans l’Europe des dictatures (1933-1948) https://t.co/yvxt8suwbC cc @reesmarc
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Discours lors de la séance inaugurale du colloque "Fonctionnaires dans l’Europe #etatdurgence
https://t.co/WkVSR1xScN #ParisAttacks @Elysee
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Orwell's dream (or nightmare): police checking luggage of all passengers arriving at Gare du Nord in #Paris
— Stefan de Vries (@stefandevries) 21 Novembre 2015
this is brussels right now. It looks like the war. #Bruxelles pic.twitter.com/iOzES4H3Jg
— harry saw me (@lwtharoId) 21 Novembre 2015
Un conseil d'urgence des 28 ministres européens de l'Intérieur et de la Justice sera convoqué vendredi prochain à #Bruxelles
— iTELE (@itele) 15 Novembre 2015
De quoi aimer les #bombes et les #attentats enfin, si mon tweet n'est pas bloqué par le Grand Censeur #Valls pic.twitter.com/g8rIllWaGu
— pierre-yves revaz ☠ (@pierreyvesrevaz) 20 Novembre 2015
Selon ce sondage, 94% des Français interrogés déclarent avoir confiance dans les forces de police et de gendarmerie pour lutter contre le terrorisme (+7 points depuis avril), dont 60% "tout à fait confiance", et 93% ont confiance dans l'armée française (+5 points), qui connaît d'ailleurs un afflux de candidatures depuis les attentats. En outre, 87% des Français font confiance aux services de renseignement français (+4 points).
Le gouvernement fait moins recette: un peu moins d'un Français sur deux (49%) lui accorde sa confiance dans la lutte antiterroriste. Quant au chef de l'Etat, malgré une hausse de sept points depuis avril, seuls 46% lui font confiance.
... Plus de huit sondés sur dix (82%) sont favorables à l'intervention militaire de la France en Syrie contre l'organisation terroriste Etat islamique, 27 points de plus qu'en mai dernier. Les Français sont moins unanimes à approuver la réforme de la Constitution visant à instaurer un "régime civil de crise" afin d'agir "contre le terrorisme de guerre", mais 78% d'entre eux s'y déclarent toutefois favorables.
... Pour les Français les priorités du gouvernement doivent être la lutte contre la propagande jihadiste et la radicalisation, la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme international.
Sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1088 Français.
L'essentiel, de source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/21/97001-20151121FILWWW00142-attentats-les-francais-approuvent-les-mesures.php
C'est quoi, cette histoire que raconte @korben, de "perquisition/saisie administrative", au motif de "piratage"? https://t.co/2uWQLcgtdo
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Certains vont finir fichés "S", perquisitionnés #etaturgence vont pleurer et pas comprendre https://t.co/FRkRCAYUmZ pic.twitter.com/HBJLhjEqxA
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Sinon, attention quand même aux "signalements" #etatdurgence et aux retours de bâtons https://t.co/O5NqouN5fo pic.twitter.com/95UpI5sD9R
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
"Toute personne SUSCEPTIBLE" @reesmarc en 2013, déjà #etatdurgence à Fresnes: j'ai fini au poste, "retenu" :-) pic.twitter.com/EnhAVbSTV4
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
Si vous avez des soucis #etatdurgence allez voir les #avocats et les juges. Pour en rire déjà, il y a Vidal Naquet. pic.twitter.com/2HjHynKv98
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2015
#TP Pas besoin d'avoir 30To chez soi pour bien emmerder l'Administration :-) pic.twitter.com/EAPm4yQjd9
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2015
#TP @Korben Dors en slip. Tous les français, concernés? Non. Juste ceux qui foutent le bordel et leurs voisins :-) pic.twitter.com/jRtFxQB1jT
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2015
#ParisAttacks Méfiez vous des collabos :) pic.twitter.com/ynwyAqIalx
— pierre-yves revaz ☠ (@pierreyvesrevaz) 22 Novembre 2015
Pour Emmanuel Macron, il n’y a pas de doute, l’idéal républicain de « mobilité sociale » est mort et la France doit assumer sa « part de responsabilité » dans le « terreau » sur lequel le djihadisme a pu prospérer.
En clair, « le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c’est celui de la défiance », a affirmé le ministre de l’économie lors d’une intervention en conclusion de l’université du groupe social-démocrate « Les Gracques », huit jours après les attentats meurtriers en région parisienne, revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
Certes, le ministre tempère : « Je ne suis pas en train de dire que tous ces éléments sont la cause première du jihadisme. C’est la folie des hommes, et l’esprit totalitaire et manipulateur de quelques-uns. Mais il y a un terreau, ce terreau est notre responsabilité »,
Mais assure malgré tout que nous sommes dans une société dont « au coeur du pacte il y a l’égalité, nous sommes une société où en moyenne l’égalité prévaut beaucoup plus que dans d’autres économies et d’autres sociétés, en particulier anglo-saxonnes », a noté le ministre.
Extrait de source http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/021499645731-terreau-du-djihadisme-la-societe-francaise-a-une-part-de-responsabilite-1177326.php
"Notre premier message est de rassurer sur la sécurité des touristes qui visitent la France" #Valls https://t.co/vVWQ7qXDYD #etatdurgence
— Bruno Kant (@bkant) 24 Novembre 2015
#étatdurgence Perquisitions informatiques systématiques selon Me Guez Guez https://t.co/Az3fXzqrxW
— Adrienne CharmetAlix (@AdrienneCharmet) 26 Novembre 2015