Archives pour: Septembre 2019, 30
Michel Amas découvre...
Un profil Facebook particulier, donc. L'avocat y gratte sa guitare, y poste aussi des choses improbables. Et il y pousse de temps en temps ses coups de gueule. Il découvre ce qu'il est très convenu d'appeler « assistance éducative »...
Par le passé, le Fil d'Ariane, l'association de Catherine Gadot, animait un petit forum ; plus rien de cela n'existe aujourd'hui, tant pis. Quelques femmes y échangeaient et s'y exprimaient, exposaient leurs difficultés personnelles ou familiales ainsi que celles que leurs infligeaient de surcroit l'Aide Sociale à l'Enfance. Parmi ces femmes ou ces situations dépeintes, y avait bien entendu le grand classique, une mère dénoncée/accusée/suspectée d'être indigne, ses enfants étaient placés ; les travailleurs sociaux s'affairaient à distendre pendant des mois et des mois les relations mère-enfants avec, pour objectif, le transfert de la garde au père... Puis de l'encore plus glauque ; une mère s'y morfondait terriblement, dans une grande confusion, y pleurait ses entants ; elle en avait perdu un premier, en bas âge, un nourrisson ; et car cette mère-ci ne s'était pas encore remise du décès de son premier né, ou parce qu'elle était peut-être susceptible de « mal s'y attacher », la DDASS lui avait simplement retiré son second enfant, dès sa naissance... On va nous jurer que de telles méthodes et pratiques étaient bien nécessaires et parfaitement humaines.
Pages: 1 · 2
Voilà bientôt octobre
Pour ce mois de septembre et suite aux sorties récentes de Me Michel Amas, j'avais encore un autre projet de billet, sur le cloaque de l'OSE France. Ensuite, Lubrizol a pris feu, puis je poursuivais encore des lectures...
Le rapport d'information de Perrine Goulet sur l'Aide Sociale à l'Enfance est paru, disponible ici. Parmi ses recommandations : écouter plus les familles d'accueil et les travailleurs sociaux, un avocat ou un de ces cafards pour l'enfant, et puis amménager des chiottes à proximité immédiate du bureau des juges des enfants. Le concept me plait beaucoup. Ce que je vais publier ou republier sur le foyer de Taverny devrait encore une fois faire grincer un peu.
Quant on connait un peu le milieu, on est plus enclin à discuter longuement avec une droguée, une débile, une pute ou une plaie plutôt qu'à accepter spontanément ce que raconte un #educspé ou ce qu'on lit dans un jugement de JAF ou de JPE. https://t.co/2mlBaz5DSW
— Bruno Kant (@bkant) September 29, 2019