Mot(s) clef: Lise
La disparition subite de la maman
Le juge Thierry Reveneau est très drôle, il intervient tel un pompier, ravageant plus encore les lieux avec ses outils, puis il s'imagine que l'affaire en restera là. Le juge Anne Valentini et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont dû se sentir soulagés sur le moment, sauvés par l'intervention de Thierry Reveneau.
Mais depuis, ils ont pu constater que je continue à me défendre. Ils auraient dû mieux lire les éléments qu'ils ont eux même versés au dossier de Justine. Madame Claire Davidson, missionnée par le juge Anne Valentini, a été plutôt formelle : je ne suis pas d’une nature à « délaisser » mes enfants.
Je pense que le juge Thierry Reveneau a négligé l'expérience que j'ai de la justice, de ses errements, de ses délitements. Et ce n'est pas parce qu'une « vérité » est un moment « établie » qu'elle est immuable.
La maman de Justine est décédée très subitement, quelques heures après son admission aux urgences, laissée sans soins ni même examens appropriés. Il y avait eu instruction qui a conclu au non-lieu d'un homicide involontaire. Depuis, après de nouveaux débats, un expert a conclu que la maman de Justine aurait dû être examinée et opérée dans la nuit, elle aurait alors eu des chances de survivre quelques temps à son affection.
De même, si les travailleurs sociaux et les magistrats de Nanterre avaient quelque peu approfondi la situation de Justine, elle n'aurait probablement pas été « donnée » à ses tantes maternelles. Après avoir perdu sa maman, Justine fait encore une fois les frais des insuffisances des services supposés compétents : elle a également perdu tout contact avec son papa, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis et proches...
La suite de cet article date de juillet 2005, ces éléments qui ont été publiés sur Internet, dans mon blog, avaient été évoqués dans les couloirs de la cour d'appel de Versailles.
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