« Y aurait-il comme un contentieux impliquant quelques personnalités ? | Ah, si Justine était juive, noire ou musulmane ! » |
La disparition subite de la maman
Le juge Thierry Reveneau est très drôle, il intervient tel un pompier, ravageant plus encore les lieux avec ses outils, puis il s'imagine que l'affaire en restera là. Le juge Anne Valentini et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont dû se sentir soulagés sur le moment, sauvés par l'intervention de Thierry Reveneau.
Mais depuis, ils ont pu constater que je continue à me défendre. Ils auraient dû mieux lire les éléments qu'ils ont eux même versés au dossier de Justine. Madame Claire Davidson, missionnée par le juge Anne Valentini, a été plutôt formelle : je ne suis pas d’une nature à « délaisser » mes enfants.
Je pense que le juge Thierry Reveneau a négligé l'expérience que j'ai de la justice, de ses errements, de ses délitements. Et ce n'est pas parce qu'une « vérité » est un moment « établie » qu'elle est immuable.
La maman de Justine est décédée très subitement, quelques heures après son admission aux urgences, laissée sans soins ni même examens appropriés. Il y avait eu instruction qui a conclu au non-lieu d'un homicide involontaire. Depuis, après de nouveaux débats, un expert a conclu que la maman de Justine aurait dû être examinée et opérée dans la nuit, elle aurait alors eu des chances de survivre quelques temps à son affection.
De même, si les travailleurs sociaux et les magistrats de Nanterre avaient quelque peu approfondi la situation de Justine, elle n'aurait probablement pas été « donnée » à ses tantes maternelles. Après avoir perdu sa maman, Justine fait encore une fois les frais des insuffisances des services supposés compétents : elle a également perdu tout contact avec son papa, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis et proches...
La suite de cet article date de juillet 2005, ces éléments qui ont été publiés sur Internet, dans mon blog, avaient été évoqués dans les couloirs de la cour d'appel de Versailles.
De nombreux éléments m'ont choqués dans l'ordonnance de non-lieu après l'instruction, suite au décès de la maman de ma fille ; j'ai fait des coupes très franches :
Le matin, la maman avait été examinée par un généraliste qui avait diagnostiqué une gastro. Dans l'après-midi, sa mère et sa soeur l'avaient trouvée allitée et elles ont fait appel au SAMU qui est intervenu vers 17 heures.
En parcourant à nouveau cette ordonnance, je me rend compte que la tante AS à l'ASE(57) parait avoir laissé la grand-mère se débrouiller toute seule avec la maman. La tante AS à l'ASE(57) n'aurait pas témoigné ou rien n'a été retenu et elle se serait donc consacrée uniquement à « garder » sa nièce.
La maman avait été hospitalisée le 26 juillet 1999 aux alentours de 17h30. Seul sa mère parrait donc l'avoir accompagnée aux urgences mais elle n'y serait pas restée jusqu'aux examens. Sa mère a indiqué qu'il y avait de nombreux malades en attente aux urgences puis elle précise qu'une autopsie avait été pratiquée le lendemain. Je n'exclue pas que le témoignage de la grand-mère ait été écarté.
J'ai beaucoup de mal à lire l'ordonnance mais il ne me semble pas qu'un autre membre de la famille maternelle ait témoigné hormis la grand-mère. La maman aurait donc été laissée toute seule quelques temps après son admission dans cet hospital. Un premier examen aurait été fait vers 22 heures par l'interne de service. Le lendemain 27 juillet 1999, vers 9 heures, elle décèdait.
Hormis le personnel médical, une patiente admise vers 18 heures déclarait avoir entendu une femme se plaindre dans la pièce attenante. Cette patiente a été installée dans une chambre aux environs de 20 heures puis une femme qui se plaignait d'avoir très mal avait été ammenée dans la même chambre, entre 21 heures 30 et 22 heures.
Une fois avertie du décès, la famille maternelle aurait demandé une autopsie sur les conseils du Docteur Le Lorrain, praticien hospitalier à Hospitalor. Pascal pensait avoir constaté un certain nombre d'anomalies et d'erreurs ; il a participé à l'autopsie. La famille maternelle a ensuite saisi le pénal.
Comme aucun élément flagrant n'a été relevé, comme une horloge était en panne depuis plusieurs années et comme aucun texte règlementaire ne fixait de norme, (...) il y a eu ordonnance de non-lieu.
Il y a un détail et non des moindres : la maman avait refait sa vie mais son concubin n'apparait pas ni parmis les parties civiles, ni parmis les témoins cités et encore moins parmis les personnes présentes entre le 27 juillet 1999 et le lendemain 28.
Je souhaiterais qu'on me confirme cette lecture.
Ma fille souffre de la disparition subite de sa maman. Mais depuis le décès de sa maman, ma fille a aussi beaucoup souffert - et souffre encore - des attitudes et agissements de sa tante AS à l'ASE(57) qui aurait souhaité « garder » et très récemment encore, souhaité obtenir la garde de sa nièce.
Si l'établissement de Taverny avait fait son travail correctement, Monsieur Josefsberg n'aurait pas affirmé auprès du Juge des Enfants puis de la Cour d'Appel de Versailles que je ne m'étais pas manifesté auprès de ma fille pendant les 5 premiers mois de la mesure de placement ; c'est parfaitement faux et du fait d'allégations de cette nature, le placement de ma fille a été prorogé.
L'ASE m'a écrit pour sa part que leurs services ne peuvent faire qu'une approximation de la situation. Madame Estraillier, Directrice de la sous-direction Famille-Enfance-Jeunesse du conseil général des Hauts de Seine m'avait assurée que ses services agissaient dans l'intérêt de l'enfant.
La coupe que j'ai faite dans l'ordonnance de non-lieu est intéressante car de nombreux arguments similaires ont déjà été avancés par l'établissement de Taverny lorsque la direction a eu à se défendre de certaines accusations. En effet, il a déjà été répondu que le personnel de Taverny ne pouvait pas surveiller tous les enfants (« aucun texte ne fixe de normes concernant les moyens en personnel ») mais aussi que ma fille a une malformation congénitale (« pathologie rare ; diagnostic difficile ; jeune patiente ; issue le plus souvent fatale »).
En arguant d'approximations l'ASE renvoie aussi à ce qu'il n'y pas de normes concernant les moyens (« absence de correction du diagnostic ... non-visualisation ... sous estimation »).
Sur le dossier de ma fille, « une horloge en panne depuis plusieurs années » renvoie à la léthargie d'autres institutions.
Aujourd'hui, ma fille aurait autant souffert et rencontré de difficultés que les institutions socio-judiciaires envisagent de confier sa garde à ses tantes maternelles. La famille maternelle n'a pas entretenue de relations saines avec ma fille et n'a d'ailleurs jamais saisi le Juge aux Affaires Familiales. Taverny a tout simplement fait n'importe quoi.
Pour la famille maternelle il faut un coupable et un responsable et celui-ci ne peut en aucun cas être parmis les leurs. Les services socio-judiciaires s'obstinnent et cherchent à leur donner raison. Pour les institutions françaises de la protection de l'Enfance, les coupables et responsables des maux des enfants ne peuvent être que les parents or la maman est décédée.
Des suites à cela, ma fille qui a déjà perdu sa maman devrait maintenant être privée de ses relations avec son papa, sa soeur et sa belle-mère. Officiellement, le Juge des Enfants confie la garde au couple Clementz mais dans les faits, ceux-ci sont très proches de la tante AS à l'ASE(57).
Sans que personne ne lui ait jamais fait de remarques, le Juge des Enfants qui est charge de notre dossier a affirmé à chaque audience qu'il n'avait pas de compétences en psychologie ; certaines de ses ordonnances et jugements le confirment. Ce 1er juillet 2005 et toujours sans que personne ne lui ait fait la moindre remarque, ce Juge des Enfants a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un rapt.
Les services de l'ASE tout comme ceux de l'OSE avaient un moment chacuns très bien compris quels étaient les problèmes réels auxquels les miens étaient confrontés. Je reste persuadé que l'issue aurait été différente si les services de l'ASE et de l'OSE avaient travaillé avec moi qui suis le père plutôt qu'avec une tante AS à l'ASE(57) désireuse d'obtenir la garde de sa nièce.
6 commentaires
> le mensonge, l'hypocrisie, le nombrilisme
Vous êtes gentil(le). Dans le cadre de ces dossiers-ci qui concernent Justine, je parlerais plutôt de clubs de corbeaux, de puissants, d’indifférents, d'étouffeurs et surtout de couards.
Putain de merde. Et maintenant j'ai une
décompensation de diabète qui convulse. Et un
chef absent. NUIT DE MERDE!
2:44 - 18 Mars 12 via Tweetbot for iOS
https://twitter.com/#!/Dr_Foulard/status/181194397642260481
Bruno Kant @bkant
@Dr_Foulard Votre tweet et cette heure avancée
me rappelle une nuit de juillet 1999
justice.cloppy.net/index.php/just...
2:47 - 18 Mars 12 via web
https://twitter.com/#!/bkant/status/181195151132196865
@Dr_Foulard Solution: gavez le patient
d'antalgiques, puis laissez la justice faire son travail
justice.cloppy.net/index.php/just...
2:56 - 18 Mars 12 via web
https://twitter.com/#!/bkant/status/181197423979401216
Et l'autre cloche qui vient aux urgences pour une
pharyngite. À 3h du matin O_o SAUVEZ MOI!
2:59 - 18 Mars 12 via Tweetbot for iOS
https://twitter.com/#!/Dr_Foulard/status/181198191650275328
Bruno Kant @bkant
@Dr_Foulard Facile, vous la renvoyez chez elle,
chercher des urgences disponibles, c'est ce que j'ai
du faire ce 7 mars :-)
3:02 - 18 Mars 12 via web
https://twitter.com/#!/bkant/status/181198918758055936