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Peut-on critiquer une décision de justice ?
On ne peut pas tout dire et encore moins écrire n'importe quoi. Par contre et contrairement à une idée répendue, la critique est libre, il est même possible de commenter publiquement une décision de la Cour de cassation.
Audio, Le Duel Libé-Le Point, 14 nov. 12h43, Libé
Homophobie: Vanneste blanchi, une surprise?
A ECOUTER
Après l'arrêt de la Cour de cassation qui a estimé que le député n'avait pas dépassé les limites de la liberté d'expression, c'est le duel du jour entre Laurent Joffrin (Libération) et Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point).
Un débat diffusé sur France Info et Libération.fr
N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, coll. Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Un prêtre jugé pour viols à Tulle
Source : AFP, 16/11/2008 | Mise à jour : 10:04
Un ancien prêtre de la paroisse de Liginiac (Corrèze), comparaîtra de mardi à vendredi devant la cour d'assises de Tulle accusé d'avoir violé un mineur et procédé à des attouchements sexuels sur deux autres jeunes garçons.
Jean-Olivier Guinant, âgé de 56 ans, est accusé d'avoir violé à plusieurs reprises de 1988 à 1994, un de ses jeunes paroissiens, qui avait au début à peine onze ans.
La jeune victime, née de père inconnu et abandonnée par sa mère à la naissance, avait fait la connaissance du prêtre dans le cadre du catéchisme et s'était très rapidement liée d'amitié avec lui.
Société
Information judiciaire visant la promotion 2005 de la Conférence du stage du barreau de Paris
AP | 29.02.2008 | 19:39
Le parquet de Paris a ouvert fin décembre une information judiciaire contre X pour "abus de confiance" et "recel d'abus de confiance" qui vise la promotion 2005 de la Conférence du stage de l'Ordre des avocats du barreau de Paris, qui regroupe annuellement douze avocats élus par leurs pairs, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.
Cette information judiciaire fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en juin 2007 par le Cosal, le syndicat des avocats libres.
Les douze secrétaires de la Conférence du stage sont élus chaque année par leurs pairs au terme d'une sélection qui s'apparente à un véritable parcours du combattant pour la centaine de candidats qui s'y pressent chaque année.
Les douze élus "représentent le jeune Barreau de Paris en France et à l'étranger (...) ils assurent la défense des plus démunis, tant dans les procédures de comparution immédiate que lorsqu'ils sont commis d'office devant les cours d'assises", explique son président, le bâtonnier Mario Stasi, sur le site Web de l'association des anciens secrétaires.
Chaque année, la Conférence se voit attribuer un budget, voté dans celui de l'Ordre des avocats du barreau de Paris, pour animer les concours d'éloquence et la désignation des futurs secrétaires. En 2005, il avoisinait les 180.000 euros.
En 2005 et 2006, le Cosal avait dénoncé sur son site Internet les dérives financières de la promotion 2005. En janvier 2006, le bâtonnier de Paris avait écrit à ce syndicat pour l'informer que le dépassement de la dotation allouée aux douze secrétaires constituait "une dette de la promotion envers l'Ordre qui devra être remboursée avant la fin du bâtonnat".
"Le Cosal n'est pas opposé au principe de la Conférence, à ce qu'une poignée de jeunes avocats assure la défense pénale et représente le jeune barreau parisien à l'étranger. Mais cela ne doit pas être dévoyé", a expliqué à l'Associated Press Me Elisabeth Cauly, avocate du Cosal.
En conflit avec les instances ordinales, le Cosal regrette les activités dispendieuses de la Conférence, mettant en avant la situation financière difficile de nombreux avocats parisiens. La promotion 2005 s'était rendue en Patagonie pour désigner les futurs secrétaires de la promotion suivante.
L'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris, Yves Repiquet, a précisé à l'Associated Press avoir demandé aux secrétaires incriminés de rembourser le "trou". L'association des anciens secrétaires a fait appel à la générosité et à la solidarité de ses membres qui ont comblé près de la moitié de la dette, le reste l'étant par les douze secrétaires, à hauteur de 1.500 euros chacun, le douzième secrétaire, trésorier de la Conférence, prenant le solde à sa charge, a expliqué en substance le bâtonnier Repiquet.
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— Bruno Kant (@bkant) 23 Octobre 2014