Au final, personne n'aurait obtenu satisfaction ?

Le ministère public retire au meurtre d'Oullins sa dimension raciste
Article publié le 31 Janvier 2009
Par Patricia Jolly
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 855 mots

Extrait : L'avocat général a requis 25 ans de réclusion contre le meurtrier de Chaïb Zehaf. L'avocat général Jean-Olivier Viout a écarté, jeudi 29 janvier, devant la cour d'assises du Rhône, le mobile raciste qui planait depuis trois ans sur le meurtre d'Oullins. Le 4 mars 2006, à la sortie d'une soirée arrosée dans un bar de cette petite ville de l'agglomération lyonnaise, Chaïb Zehaf, père de famille de 42 ans, était tué de trois balles, dont une tirée à bout touchant sur le sommet du crâne. Son cousin, Nebyl Djarboua, était blessé au bras. Les mouvements antiracistes s'étaient emparés de l'affaire. Au quatrième jour du procès, le représentant du ministère public a ramené le crime à sa nue dimension.

Le meurtrier d'Oullins condamné à 25 ans de prison
Par Reuters, publié le 30/01/2009 à 15:12, extraits

LYON - La cour d'assises du Rhône a condamné à 25 ans de réclusion criminelle un homme jugé coupable du meurtre de Chaïb Zehaf, un père de famille d'origine algérienne de 40 ans mais n'a pas retenu de motivation raciste. [...] "Les parties civiles acceptent ce jugement parce qu'il termine un chemin de croix", a déclaré à l'issue des débats leur avocat, Yves Sauvayre. Souad Zehaf, une des soeurs de la victime, a déclaré qu'à ses yeux "le mobile raciste ne faisait aucun doute". "Si mon frère est mort, c'est qu'il n'avait pas la même couleur, la même religion, la même origine, j'en suis persuadée", a-t-elle dit aux journalistes.