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Re: ♫♪♫
Une dernière note à ce sujet, l'affaire Polanski, en attendant le verdict.
Re: ♫♪♫
[re: m'interroge]
Par impaire, 05/10/2009 10:01
S'agissant de Polanski, sa victime ne s'est pas suicidée,…
Je propose que l’on inscrive ceci au fronton des droits de l’Homme (mâle) comme condition d’impunité…
A vrai dire, peut-être qu’elle a aimé ?
Je suggère que nous tournions une page, que nous écoutions l'éminent juge pour enfant JPR, il nous dit qu'il faut "laisser faire la justice".
Par le passé, plusieurs personnes avaient plaidé en faveur de Supéri, dans le cadre de l'affaire "cheval pour tous". Supéri a pris 12 ans, il me semble qu'il n'a pas fait appel. Un article explicite, "cheval pour tous, sévices compris": 'Cliquez Ici'
Le point de vu de JPR dans le JDD du 4 me parait assez équilibré. Il nous dit qu'il "ne souhaite pas particulièrement qu'il reste en prison" alors que dans ce même article, il décrit bien un crime - et des justices un peu différentes des nôtres, d'Etats qui ne sont pas des dictatures, il qualifie même la Suisse de "championne de la démocratie". Il nous dit encore que Polanski n'est pas abandonné, qu'il a des arguments à faire valoir, et que "à travers la justice, la société nous rappèle ses règles, pour que chacun sache ce qui est interdit."
Je suis d'avis à laisser filer quelques semaines ou mois avant de tirer de quelconques conclusions.
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Fait divers
Cheval pour tous, sévices compris
Par Huret Marie, publié le 18/03/1999, sur l'Express, extrait
Six plaintes avaient été déposées pour mauvais traitements et abus sexuels depuis 1987. Sans suite. «Tout le monde savait que Superi matait les petits durs», s'indigne aujourd'hui Jean-Pierre Cocco, l'éducateur qui avait publiquement dénoncé des «maltraitances» à la ferme, en octobre 1998. Mais la gestion hard des rapports de force flatte l'époque. Les méthodes de François Superi plaisaient à l'Aide sociale à l'enfance et aux juges, qui plaçaient chaque année une cinquantaine de jeunes à la ferme. «Si je découvre des maltraitances, confiait Jean-Pierre Rosenczveig à l'automne dernier, je lâcherai Superi.» Et maintenant?
Evêque négationniste : pas d'excuses
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 11:50, extrait
"Si je trouve des preuves alors je rectifierais" les propos tenus, a affirmé l'évêque.
Re: ♫♪♫
[re: m'interroge]
Par impaire, 05/10/2009 11:11
Je ne pense pas qu'il s'agit pour nous de juger Polanski.
De dire ce que nous pouvons en penser du cas Polanski qui symbolise la différence de traitement qui peut exister entre deux cas similaires est un véritable problème en France.
Je suis assez d'accord avec vous. Tout cela est bien éloigné de "la même justice pour tous, ceux du haut, et ceux d'en bas" alors qu'il - vous savez qui - nous a également dit que "la naiveté du haut entraine le drame du bas" (à peu de choses près, ces citations devraient être correctes, je n'ai pas la tête à aller vérifier).
Cependant, attention ici à l'aspect transculturel, il est flagrant dans cette affaire Polanski. Nous - des français, ayant tous des opinions personnelles mais des cultures communes, similaires - commentons des faits et surtout des décisions de justice suisses et américaines.
Une petite citation de Robert Badinter qui citait lui même du Michel Foucault? Il ne le faudrait pas. Mais le public réclame le châtiment. Selon les circonstances, certains tendent à raccourcir encore plus l'oeuvre de Foucault et n'en retiennent finalement que ceci, le public réclame le châtiment... présentant la punition et l'enfermement, le traitement du déviant comme une nécessité, un véritable pilier de nos sociétés dites civilisées.
Dans l'affaire Polanski, il semblerait en effet, que certains ne retiennent et ne soulignent pas du tout la même chose dans ces phrases et dans l'oeuvre de Foucault.
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