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65ème anniversaire de la libération de Taverny
De source Vonews – Toute l’actualité du Val d’Oise
25/06/2009 13:00, extrait
Taverny anime l’été et propose un programme varié : fête de rue, cinéma, solidarité ou encore commémoration.
Samedi 29 août
65ème anniversaire de la libération de Taverny
11 h : Minute de silence et dépôt de gerbes devant la plaque de commémoration Gaston Huguet
11 h 30 : Rassemblement de la population à l’Hôtel de ville
Un vin d’honneur suivra la cérémonie salle du Forum
Société, 19/02/2002 à 22h19, Libé, extrait
Enfants étrangers, terreur à Taverny
Les habitants contre un centre de la Croix-Rouge pour mineurs isolés.
Par Jacqueline Coignard, extrait
C'est une belle bâtisse, sur les hauteurs de Taverny (Val-d'Oise). Le parc couvre quatre hectares, en bordure de la forêt de Montmorency. D'un côté, une église du XIIIe siècle et son cimetière. De l'autre, une base militaire. En contrebas, quelques maisons et des immeubles de standing. Un cadre idéal, pensait la Croix-Rouge, pour implanter le centre d'accueil pour enfants isolés, que le gouvernement lui a demandé de créer l'an dernier. Pour mettre à l'abri ces enfants étrangers qui débarquent seuls à Roissy, proies idéales pour proxénètes et réseaux en tous genres. Mais de ces enfants tombés de l'avion, à 15 kilomètres de chez eux, les riverains du Haut Tertre ne veulent pas. Ils pétitionnent, manifestent, menacent d'engager des procédures judiciaires. La municipalité socialiste se plaint des méthodes cavalières des dirigeants de la Croix-Rouge, accusés de s'imposer en force sans avoir cherché le dialogue avec les élus locaux et les habitants de la ville. Elle vient de s'opposer aux travaux de mise aux normes de sécurité prévus par la Croix-Rouge. De retard d'ouverture en contretemps, la demeure reste vide et le parc désert. «Je ne comprends pas comment 30 malheureux enfants isolés auxquels on veut donner un lit et une raison de vivre peuvent faire peur aux milliers d'habitants de Taverny. Ce ne sont pas des enfants sauvages. Ils n'ont pas de plumes, ni de hache», s'indigne Marc Gentilini, président de la Croix-Rouge.
Standing. L'affaire est assez emblématique. Sur le fond, personne ne conteste la nécessité de secourir des enfants en danger. De même, lorsqu'ils s'expriment au Parlement, les élus de tous bords réclament la création de centres pour placer les mineurs délinquants. Leurs électeurs y sont, eux-mêmes, largement favorables. Tant que ces structures restent assez loin de leurs parages.
www.seine-saint-denis.fr
DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL
Prise en charge des mineurs isolés : Encore un désengagement de l’Etat
"Le 6 novembre dernier, les services de l’Etat ont annoncé la remise en cause de leurs financements et donc la fermeture possible du Lieu d’Accueil et d’Orientation pour mineurs isolés étrangers, géré jusqu’à présent par la Croix Rouge à Taverny (Val-d’Oise).
En voilà assez. Il ne se passe plus un jour sans un nouveau désengagement de l’Etat.
Cette hypothèse de fermeture repose la question de la prise en charge partagée des mineurs isolés. Le LAO de Taverny apporte un relais indispensable au Conseil général de Seine-Saint-Denis dans la prise en charge de ces jeunes qui nécessitent un accompagnement spécifique. Mais cela est loin de couvrir la totalité des besoins.
Depuis 1999, 2000 mineurs isolés ont été confiés à l’Aide sociale à l’enfance de la Seine-Saint-Denis. Selon les années, le Département y consacre entre 11,8 et 15,3 millions d’euros.
Le coût annuel de la prise en charge des mineurs étrangers, au sein du LAO de Taverny, est aujourd’hui de 1,5 millions d’euros, auquel il faut ajouter un déficit structurel de 1,2 millions d’euros.
Aujourd’hui, face à cette annonce du gouvernement, la Croix Rouge a le choix entre fermer cette structure ou se tourner vers le Conseil général pour compenser le désengagement de l’Etat. Là encore, mon département ne peut continuer à porter seul un problème de nature nationale, voire internationale.
Cette situation est inacceptable. Je refuse de cautionner une fois de plus ce véritable "égoïsme d’Etat" instauré par le gouvernement : à l’Etat de se débarrasser de la misère pour distribuer des cadeaux fiscaux aux plus riches ; aux collectivités locales de prendre en charge la solidarité nationale sans compensation de ces transferts de charges déguisés.
J’ai écrit aux ministres Xavier Bertrand et Brice Hortefeux au début du mois de décembre à ce sujet. J’espère une réponse précise avant la fin de l’année. Il y a urgence."
Claude Bartolone,
Président du Conseil général et Député de la Seine-Saint-Denis