« Ghetto urbain : Ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd'hui | La BNF fête les 100 ans de Ionesco » |
Etats généraux de l'enfance en 2010
NDLR : Fuck you sarkozy (very much), et Morano aussi.
Etats généraux de l'enfance en 2010
AFP, 20/11/2009 | Mise à jour : 20:15
Le gouvernement organisera au premier semestre 2010 des états généraux de l'enfance afin "d'améliorer la protection de l'enfance", a annoncé la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano à l'issue d'un entretien entre Nicolas Sarkozy et les associations.
Ces états généraux réuniront le gouvernement, les conseils généraux, en charge de la protection de l'enfance, et les associations et seront conclus par le chef de l'Etat, a ajouté Mme Morano, qui a participé à la réunion avec la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie.
Ils devraient notamment permettre "d'améliorer la transmission de l'information préoccupante (...) pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d'échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
Rappelant plusieurs cas récents de maltraitance, Nadine Morano a insisté sur la nécessité de "mieux organiser la transmission de l'information entre les acteurs" et s'est déclarée favorable à la mise en place d'une "feuille de parcours dès qu'un enfant a été signalé".
Les états généraux souhaités par Nicolas Sarkozy doivent aussi permettre de "valoriser le travail des travailleurs sociaux" ou de "mieux venir en aide aux enfants qui vivent avec leurs familles dans des situations de grande pauvreté", selon la présidence.
"Des états généraux de l'enfance, pourquoi pas?" a réagi le président d'ATD Quart Monde Pierre Saglio à l'issue de la réunion. Il a toutefois souhaité qu'ils soient précédés par une phase de concertation avec les associations.
1 commentaire
(AFP) – Il y a 21 heures
PARIS — La semaine sociale sera dominée par le sommet de lundi à l'Elysée consacré notamment à la réforme des retraites, et la réaction des syndicats, déjà très remontés sur le thème de l'emploi, illustrée mercredi par une grève dans les raffineries de Total.
Syndicats et patronat se retrouveront lundi matin autour de Nicolas Sarkozy pour définir les sujets sur lesquels le gouvernement entend inviter les partenaires sociaux à engager des discussions.
Refusant toute "précipitation" pour les retraites et réaffirmant que "la crise n'est pas finie", les syndicats veulent que soient abordées de front les questions de l'emploi et du pouvoir d'achat.
Sur le dossier des chômeurs en fin de droit, qui pourraient atteindre un million cette année, ils veulent élargir les aides et assouplir l'accès à l'Allocation de solidarité spécifique (ASS).
Avec le patronat, ils ont échoué vendredi à établir des propositions communes, certains syndicats s'interrogeant sur une éventuelle pression de l'Elysée.
La question des retraites surtout est très attendue, tant la tension a monté après des "fuites" dans la presse sur la volonté prêtée au chef de l'Etat de boucler la réforme par une loi au Parlement dès juillet.
Dans un communiqué commun lundi dernier, six organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires) ont averti qu'elles refuseraient une "mascarade de concertation".
Si M. Sarkozy entretient le flou, "c'est qu'on nous prépare un mauvais coup avec une procédure expresse" et dans ce cas, il est probable que les syndicats sortent "avec une date de mobilisation commune" de la réunion qu'ils tiendront lundi soir, a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
Du côté de la fonction publique, où une prochaine mobilisation n'est pas non plus à exclure, les sept principales fédérations se réuniront mardi pour arrêter une stratégie commune face au projet de décret contesté sur la mobilité.
Dans le privé, les salariés de Total occuperont le devant de la scène. Ceux de la raffinerie de Dunkerque, en grève depuis un mois contre sa fermeture inéluctable selon eux, comptent "occuper les lieux" à partir de mardi, en l'absence de réponse de la direction à leur ultimatum pour un redémarrage de l'usine.
Les négociations sur l'avenir de cette raffinerie, dont Total a reporté d'ici à l'été la fermeture probable, pourraient reprendre fin mars.
En solidarité, une intersyndicale CGT-CFDT-Sud-FO appelle les salariés de l'ensemble des raffineries françaises du groupe pétrolier à une grève reconductible à partir de mercredi.
Concernant Ikea, une réunion syndicats-direction est prévue lundi après une semaine mouvementée qui a eu pour point d'orgue une grève nationale assez suivie samedi.
Mardi, la CGT de Sanofi-Aventis organise un rassemblement à Paris pour demander "d'autres choix plus sociaux", à l'occasion d'une réunion de la direction du laboratoire pharmaceutique avec des élus politiques locaux.
En outre, de mercredi à vendredi se tiendra à Reims le congrès de la CFE-CGC, dont l'actuel président, Bernard van Craeynest, sera le seul candidat à sa succession.
Mardi, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano lancera les Etats généraux de l?enfance avec les associations de la protection de l?enfance, les conseils généraux et des professionnels.
Au ministère de l'Environnement, les agents chargés de protéger la faune, les cours d'eau et les parcs nationaux illustreront de manière originale leur colère en déposant mardi leurs armes de service devant les préfectures pour réclamer une hausse salariale.