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Catholiques et protestants français après la Shoah
NDLR : Voir aussi La vie, après la Shoah.
De source http://www.memorialdelashoah.org... Il y a cent ans, les catholiques étaient encore nombreux en France à manifester bruyamment leur antisémitisme à l’occasion de la réhabilitation du capitaine Dreyfus. Au début du XXIe siècle, les relations entre les Églises chrétiennes et les Juifs sont amicales. Le rapprochement judéo-chrétien est-il une conséquence de la Shoah ? Le dossier rassemblé par Danielle Delmaire et Georges Bensoussan présente des documents mais aussi plusieurs témoignages des acteurs de cette sorte de teshouvah. In fine, aura-t-il fallu la Shoah pour éradiquer (mais l’est-il vraiment complètement ?) l’antijudaïsme chrétien ? En présence de Danielle Delmaire, historienne, professeur émérite à l’université Charles de Gaulle-Lille III et Olivier Rota, docteur en science des religions. Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.
Catholiques et protestants français après la Shoah
Revue d’histoire de la Shoah n° 192, éd. Mémorial de la Shoah, 2010
Lieu : auditorium Edmond J. Safra, mardi 1er juin 2010, 19 h
Entrée libre, réservation : 01 53 01 17 42
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AFP, 23/04/2010 | Mise à jour : 07:08, extrait
Le grand rabbin de France Gilles Bernheim doit se rendre à Vichy dimanche, Journée des déportés, une visite à très haute portée symbolique et la première d'un grand rabbin de France depuis la Seconde Guerre mondiale.
Dans ce chef-lieu de l'Allier, capitale de l'Etat Français du maréchal Pétain, le rabbin Bernheim doit donner une conférence, sur le thème "Juifs et Français, quelle position aujourd'hui?", qu'il présente comme un devoir de mémoire et un appel à la vigilance pour la Journée des déportés le 25 avril. Cette visite a "une portée symbolique évidente, d'autant qu'il n'y avait pas eu de visite d'un grand rabbin de France à Vichy depuis la guerre", a déclaré Gilles Bernheim.
"Vichy n'est pas seulement la période de Pétain"
"Il faut, ajoute-t-il, rappeler que les Juifs de France gardent et garderont toujours en mémoire que si Vichy a abouti à une faillite morale, que si le gouvernement d'alors s'est déshonoré en contribuant à la perte d'un quart de la population juive de ce pays, les trois quarts doivent leur survie à la sympathie sincère des Français non Juifs et à leur solidarité agissante, surtout à partir du moment où ils ont compris que les familles juives tombées aux mains des Allemands étaient vouées à la mort".
A Vichy, le grand rabbin déposera une gerbe devant une stèle à la mémoire des déportés.