Catégorie: Non catégorisé
La place Vendôme et des ballons rouges
Dans la rue, il serait difficile d'exposer et de montrer en quoi le dispositif français de la protection de l'enfance est corrumpu et totalitaire. J'ai donc simplement consacré un peu de mon temps à gonfler des ballons rouges - quelques 500 - aux abords et dans le quartier de la place Vendôme. Le personnel du ministère de la justice m'avait évidemment refoulé de la place, j'ai donc du m'éloigner de quelques pas. Sur la photo ci-dessous, je gonflais les ballons au coin de la rue de la Paix tandis que le vent et les véhicules les poussaient vers la place Vendôme.
Place Vendôme : des consignes plus rigides
« En coulisse, on sait que c’est le grand n’importe quoi depuis longtemps »
20minutes.fr, à propos du Tour. Entretien avec Brice Moulin, auteur de « Sport, fric et strass » (Ed. Eyrolles, 2002), sur les rapports entre les médias, le cyclisme et le dopage sur le Tour 2007…
Place Vendôme, le ministère de la Justice
Cet après midi, place Vendôme, c'est à peine si j'ai pu discuter avec quelques passants et prendre une photo. Les consignes au ministère pourraient être plus rigides depuis l'arrivée de Rachida Dati à moins que ce ne fut l'effet de ma banderole : au bout de quelques minutes un invidu est sorti du ministère (à droite sur la photo, en costume gris) pour me chasser de la place. Je n'ai pas insisté.
Je me suis rendu sur le parvis des droits de l'Homme. Là, j'ai pu discuter tranquillement avec quelques passants, avec des espagnols, ainsi qu'avec une enseignante. Cette enseignante était au fait de certaines dérives du monde de la protection de l'enfance. « En coulisse, on sait que c’est le grand n’importe quoi depuis longtemps » ?
Paris, parvis des droits de l'Homme
A l'hôtel de ville de Paris
La ville de Paris travaille souvent avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants (l'OSE ou l'OSE France). L'OSE apparait aussi parmi les organismes « habilité Justice » des mineurs cités sur le site web de la cour d'appel de Paris.
A l'hôtel de ville de Paris
Plus tard, sur le périphérique
A l'occasion de la gay pride, des milliers de passants
A côté du portrait d'Ingrid Betancourt
« Justine, 14 ans, otage de Nanterre »
En vidéo, de Dailymotion.com, « luttons, luttons encore longtemps contre toutes les ignominies, contre ce scandale mondial qui est le rapt, et la violence, et la maltraitance, quelle qu'elle soit », une image :
Grande Marche de la Détermination du 23 Mai 2007
Une autre photo de cette marche du 23 mai 2007 vue sur ingridbetancourt-idf.com, un écriteau discret, en retrait, mais bien présent ce jour là :
Haute définition
La journée internationale des enfants disparus
Les jardins du palais du Luxembourg
Il y avait une conférence de presse aux Salons de Boffrand dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. Du dossier de presse : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »
Manif du 14 avril, de république à nation
« Stop aux abus de pouvoir »
Au mémorial de la shoah
Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir un « petit déjeuner ».
Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.
Paris, le mémorial de la shoah
Des collectifs appellent à la fraternité, à la paix, à l'équité
NDLR : L'essentiel d'un ancien billet, recopié de mon ancien blog.
Organisé du 29 novembre au 3 décembre (...), par le collectif Fraternité et l'Unapei, Place Saint-Sulpice, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, (...) un espace de rencontres aux multiples facettes.
• “Associations : la fraternité au quotidien”
• “Maires, acteurs de fraternité”
• "Services publics et éthique de fraternité”
Aujourd'hui, 3 décembre, je suis passé place Saint Sulpice. Cela a été une opportunité pour moi de discuter avec de nombreux bénévoles et professionnels du secteur de l'action sociale, plus précisemment de l'aide aux enfants et aux familles les plus démunies sinon, tout simplement, en difficultés (handicap, maladie, chomage...). Ces mêmes familles sont certainement parfois totalement désemparées face aux institutions, sentiment que partagent d'ailleurs de nombreuses personnes :
Enfants placés : les "rapts" de l'Administration
iFrap, Société Civile N°43
"j’ai eu le malheur de parler de mes difficultés financières à l’assistante sociale. Tous les services sociaux se sont mis sur mon dos. On me reproche de ne pas bien nourrir mes enfants, de ne pas leur acheter des habits neufs, de ne pas les emmener chez le coiffeur. D’où le signalement, puis le placement. Pourquoi l’Etat donne-t-il 150 € par jour à mes gamins en les séparant de leur maman ?". D’après le rapport Navés-Cathala, du nom de deux inspecteurs généraux de l’administration, sur les "accueils provisoires et placements d’enfants et d’adolescents" (juin 2000), l’administration a acquis une réputation de "rapteuse". Le rapport 2004 de la "Défenseure des enfants" appelle à une amélioration du dialogue entre les parents et les travailleurs sociaux, "faute de quoi les services responsables continueront d’être ressentis, parfois, comme des voleurs d’enfants".
"Craignant que l'enfant ne soit gravement maltraité, par exemple en cas de conflit congugal violent, il - le Juge des Enfants - prend dans la moité des cas la décision en apparence la moins risquée : le placement hors de la famille. Le rapport Navés-Cathala estime en outre que "la mesure prise dépend beaucoup plus souvent de l'offre existante que des besoins de la famille et de l'enfant" : s'il y a des places disponibles dans un établissement, le juge les remplira."
Qui ne va pas à la recherche de l'informations ne se doute pas combien ces dispositifs peuvent parfois dériver, surtout lorsqu'il est question de handicap et de prestations sociales, à lire sur le site du Sénat, séance du 5 octobre 2006, extraits :
Mardi dernier, à seize heures trente, une personne handicapée, estimant qu'elle était spoliée de ses droits, est venue dénoncer devant l'Assemblée nationale, à l'aide d'une pancarte, le sort que lui réservait l'UNEDIC ; quelques minutes plus tard, elle était saisie par neuf policiers, dont trois en civil, et emmenée à l'hôpital Georges-Pompidou.
(...) Déshabillé, mis en cellule, privé de toute possibilité de joindre ses proches, cet homme est resté jusqu'au lendemain matin à attendre l'arrivée du psychiatre, qui n'aura mis que dix minutes pour reconnaître qu'il n'avait aucun doute sur l'intégrité psychique et psychologique de la personne examinée.
(...) Madame la présidente, je souhaite que la souffrance et la solitude des plus faibles ne soient plus prises pour de la folie, et, en tous les cas, que les débats que nous avons et les textes que nous votons servent à les protéger.
Sur le plan du lobbying, très intéressant encore pour ce que j'ai rapporté de cette journée, qui semble s'inscrire en complément de mes informations :
8 octobre 2006 - Du plaisir en bouteille, un sujet tabou
"45 000 morts par an, 5 millions de malades", l'alcool, le psychotrope du pauvre, l'anxiolitique et souvent la perte des marginalisés.
Un rapport parlementaire propose que les élèves reçoivent une éducation au vin
LEMONDE.FR avec Reuters | 30.11.06
"Afin de mieux défendre le vin français, les députés de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la viticulture recommandent d'informer, dès l'école, sur les "effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée".
Le journal de l'Action Sociale, septembre 2006, de l'édito:
"Il s'agit d'abord de maintenir éveillé la vigilance de tous sur l'importance de la liberté d'expression dans la sauvegarde du contrat social. Or, celle-ci est menacée lorsque la presse n'est plus que l'émanation de grands groupes financiers. D'ailleurs les journalistes eux même s'inquiètent de cette évolution, comme le démontrent les multiples démissions de ces derniers mois, dont tout récemment celle de Florence Aubenas, auteur d'un excellent ouvrage sur Outreau, à Libération."
Partenaires du collectif appel à la fraternité
Au 14 de l'avenue Duquesne
Je me suis rendu au ministère de la famille, en arrivant il y avait foulle devant le bâtiment : un exercice ou une alerte au feu, tout le personnel était dehors. J'étais plutôt dérouté, c'était à ces gens que je souhaitais distribuer des chewing gums et des tracts. J'ai rapidement été pris par une discussion avec l'un des fonctionnaires puis ceux-ci sont retournés dans le bâtiment du ministère.
Ma lettre à Philippe Bas est restée morte. Je suis passé par le service courrier où j'en ai déposé une copie ainsi que des chewing gums à son attention.
Peu après cinq heure j'ai du rentrer pour récupérer ma deuxième fille à son école.
A l'angle avenue de Segur il y a un piquet de médecins étrangers qui manifestent, les fonctionnaires de ce ministère pourraient être sollicités plus que d'autres.
L'une des personnes du ministère avec qui j'ai discuté a été particulièrement indignée par les détails de mon affaire :
- Isabelle a construit sur un terrain que ses parents lui ont donné,
- la maman de ma fille Justine est décédée,
- le grand-père de Justine est décédé,
- Carole et Isabelle, ses tantes maternelles, m'ont accusé de maltraiter Justine tout en réclamant sa garde,
- la garde de Justine qui hérite, entre autres, de terrains a été confiée à Isabelle.
Le lumineux portail Internet de la
Direction Solidarité du conseil général de la Moselle
Enfance en danger, APA, personnes agées
Je n'ai rien pu faire, je n'ai pas pu me défendre, Carole est assistante sociale en Moselle, affectée par le préfet à la direction de la solidarité. Les juges et les travailleurs sociaux se sont même très franchement attachés à couvrir puis à servir Carole (dans le texte, "Monsieur Josefsberg doit lui dire quand"). Carole m'avait encore menacé fin 2002, elle et sa soeur voulaient Justine et elle l'ont eu.
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de La Fontaine, aux environs de 1664
Bref passage à Nanterre
Aujourd'hui je suis passé au tribunal pour enfant de Nanterre. J'y ai déposé un tract et quelques chewing gums goût banane à l'attention du Président.
J'en ai ensuite distribué quelques uns sur le trottoir, devant le portillon du site. Cela a déplu aux autorités ce que je peux comprendre : le portillon est commun au tribunal pour enfants, au tribunal de grande instance et à la préfecture des Hauts de Seine. J'ai été chassé et comme cela m'a fait gromeler, j'ai du passer et patienter un moment au poste de police.
Mais on devrait pourtant pouvoir exposer librement un ensemble de décisions de justice au public, y compris en de tels lieux.
Je n'ai pas insisté. J'ai fait le tour du paté pour porter un tract et quelques friandises à la sous direction Famille Enfance Jeunesse du conseil général des Hauts de Seine. En ressortant du batiment j'ai croisé un journaliste que le chewing gum a amusé.
J'ai ensuite continué à en distribuer sur la place des droits de l'homme, juste à côté du tribunal pour enfant, du tribunal de grande instance et du tribunal de commerce. Là, j'ai eu une discussion enrichissante avec un enseignant doctorant que je renvoyais moi même vers REDS et un ouvrage disponible sur ce site, "Critique de la raison juridique". Avec les nombreux sujets abordés, l'enseignant m'a rappellé que les symboles de la justice romaine étaient le glaive et la balance.
« J'étais ainsi : pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre, s'il y avait moyen de croire que cela faisait cinq »
J.P. Hartley - The Go-between
Du PDF de "Critique de la raison juridique"
De la préface de The Go-between, par Colm Toibin :
« The past is a foreign country : they do things differently there. »
Manif, ce 27 mai 2006, sur le parvis des droits de l'Homme
La manifestation était organisée par CADCO, X en colère, Fil d'Ariane, AMO, ... Voir aussi le blog de Janouche, différentes personnes et associations qui sont favorables au maintien des relations parents-enfants et aux recherches des origines, qui sont opposées aux ruptures et à l'adoption, qui sont aussi opposées à l'abandon ainsi qu'à l'accouchement sous X.
Le conseil national pour l'accès aux origines personnelles (CNAOP) est ainsi l'une des bêtes noires de parents ou enfants dont les démarches n'aboutissent pas faute, parfois, d'informations ou d'accès à celles-ci.
Tous les discours et les échanges, ce 27 mai sur le parvis, m'ont étonné. En effet, je constatais à quel point certaines difficultés prétendues familiales selon les institutions pouvaient être similaires, dans de nombreux dossiers.
J'ai, par exemple, discuté avec une mère qui a du se battre pour récupérer ses enfants après une période de 3 mois dans le coma. En effet, de suite à son réveil, quelqu'un lui a fait signer une autorisation d'adoption de ses enfants. Cette histoire fait écho à une affaire de 1994 sur laquelle on peut relever "le peu d'engouement des autorités".
De l'une des pages du tract que j'apportais avec moi :
Des enfants retenus aux Pays-Bas
21 septembre 1994
A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie […]. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant.
Selon les discours qui ont été tenus ce jour là, on retrouverait ce peu d'engouement des institutions dans divers dossiers sujets à litiges.