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Les parents de Christopher gardent espoir
Faits divers | 8 Novembre 2010, le JDD
Christopher, une disparition inquiétante
"Depuis sa disparition il y a une semaine, je ne dors plus, je fais des cauchemars." Valérie, la mère de Christopher, ce garçon de 9 ans qui s’est sauvé de son foyer à Champhol (Eure-et-Loir), près de Chartres, dans l’après-midi du 29 octobre, est folle d’angoisse. "Il est malade des nerfs, il n’a pas la notion du temps et il ne sait pas se diriger. Il demande souvent à monter dans les trains et je pense qu’il peut suivre un inconnu." "Aucune piste n’est privilégiée, nous n’avons aucun indice criminel", indiquait ce week-end le parquet de Chartres, qui vient d’ouvrir une information judiciaire pour "disparition inquiétante".
Seule certitude, Christopher a fugué en prenant le vélo d’un autre pensionnaire du foyer, faussant compagnie à l’éducatrice qui n’a pu le rattraper. Il a ensuite été vu par un bûcheron en fin de journée, dans un bois proche. "Il était seul, il s’est trempé les pattes en traversant le ruisseau", a raconté ce témoin. "Je lui ai causé, il avait encore bien sa tête." Les fouilles de grande ampleur menées les jours suivants dans la région n’ont rien donné. Seul le vélo a été retrouvé près d’une déchetterie. Après un appel à témoins, peu relayé par les médias nationaux, des personnes disent avoir vu l’enfant en Eure-et- Loir et dans les Yvelines.
"Il n’était pas heureux dans ce centre, il avait été tabassé", assure Martine, sa grand-mère, qui comme tous les proches a reçu la visite des enquêteurs. "Il n’est pas parti par hasard", estime sa mère, en colère. "En septembre, j’avais fait un signalement au juge après avoir vu qu’il avait des bleus sur son corps." Placé en foyer depuis sa naissance, comme ses autres frères et soeurs, Christopher demeurait au Centre départemental de l’enfance depuis 2007 et avait déjà fait trois fugues éclair. Contacté samedi par le JDD, un responsable de l’établissement renvoyait vers le cabinet du préfet, qui renvoyait lui-même vers le parquet. Ce dernier indique ne pas avoir connaissance de maltraitances dans ce dossier. "Le personnel a plusieurs fois alerté les services du conseil général pour leur signaler que Christopher, comme d’autres résidents, n’était pas à sa place au vu de ses problèmes psychologiques", a déclaré de son côté un délégué CFDT du centre, interrogé par L’Echo républicain.
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Un milieu très défavorisé
Pour la première fois depuis la disparition de Christopher, ses parents, qu’une rumeur a prétendu morts, ont accepté hier de se confier depuis leur domicile de Chartres. « Je suis certaine que mon fils me cherche mais il ne connaît pas l’adresse de la maison. Son chien, Sultan, lui manque tellement et il me manque aussi », lâche Valérie Robic, 35 ans, la mère du petit garçon, issue d’un milieu très défavorisé. Adulte handicapée, elle a mis en suspens son travail de femme de chambre dans un hôtel en attendant de « revoir son fils », l’un de ses quatre enfants. S’agrippant à une vieille photo de Christopher, posée à côté du livret de famille, la maman, enceinte d’un cinquième enfant à venir au printemps, explique qu’elle ne l’avait plus vu depuis le 6 septembre. Elle ne bénéficie en effet que d’un droit de visite épisodique d’une heure et demie dans les locaux du centre de l’enfance de Champhol.
« C’est un enfant impulsif, il n’a pas préparé ce qu’il a fait mais il a dû se passer quelque chose de grave pour qu’il parte comme ça », renchérit Valérie, soutenue par son compagnon, Antonio Léger, 40 ans, lui aussi handicapé. Comme Christopher, les trois autres enfants du couple, Brian, 11 ans, Wendy, la sœur jumelle de Christopher, et Dylan, 7 ans, font l’objet de mesures de placement. Antonio et Valérie ne voient Wendy et Brian qu’une fois par mois. « Mais ils ne manquent de rien », jure leur mère qui montre leur chambre remplie de peluches et les consoles de jeux de ses enfants. En posant ses mains sur son ventre, elle lance : « Celui-là, ils ne me le retireront pas. » Comme ses neuf frères et sœurs, elle a été placée en famille d’accueil ou en foyers. « Mon père buvait. Et après dans les foyers ou les familles, j’ai connu la violence et les abus », soutient cette mère qui veut croire que son fils « est encore vivant car il est débrouillard et malin ». Accrochée à son téléphone portable, elle s’interroge pourtant : « Comment Christopher a-t-il faussé compagnie au centre? Il y a un défaut de surveillance, c’est évident. » Le petit garçon, qui n’était pas scolarisé, devait faire l’objet d’une expertise psychologique le 17 novembre afin d’être orienté vers un institut médico-éducatif adapté à ses troubles
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparition-l-angoisse-de-la-mere-de-christopher-09-11-2010-1141987.php
A cette même URL, une vidéo du Parisien...
Disparition d'Antoine à Issoire : deux ans aujourd'hui
publié le 11.09.2010 04h00
RIEN ! Il n'y a rien de nouveau dans l'enquête sur la disparition du petit Antoine Brugerolle de Fraissinette, à Issoire, voilà tout juste deux ans, ce 11 septembre. L'enfant était alors âgé de quatre ans. Les gendarmes du Puy-de-Dôme, tout comme le procureur de la République à Clermont-Ferrand, sont unanimes à constater l'absence de perspectives.
La campagne nationale d'affichage lancée voilà trois mois, a suscité des réactions. « Des gens de bonne foi, pas des plaisantins, nous ont téléphoné, pensant avoir aperçu l'enfant avec des adultes aux Canaries, à la Réunion, et ailleurs encore. Nous avons tout vérifié, et ce n'était pas Antoine », explique le procureur Jean-Yves Coquillat. Il poursuit : « Je peux vous assurer que la détermination des enquêteurs est intacte, et ce n'est pas facile, après deux ans d'enquête. ... »
La suite: http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/3762852/Disparition-d-Antoine-a-Issoire-deux-ans-aujourd-hui.html
Ce corps pourrait être celui de Christopher, porté disparu depuis le 29 octobre. Il s'était enfui à vélo du centre d'accueil pour enfants en difficulté de Champhol. Les recherches n'avait pas permis de retrouver la moindre trace du garçon de 9 ans. Seul son vélo avait été découvert près d'une décharge publique, le dernièr endroit où il avait été aperçu par des bûcherons.
Le petit garçon, placé dans ce centre par la justice, était décrit comme un enfant fragile psychologiquement. Depuis plusieurs années, il était placé en structure spécialisée par le juge des enfants.
Extrait de source http://info.france2.fr/france/christopher-serait-decede-65754866.html
Publié le 12/11/2010 | 13:24
AFP, 12/11/2010 | Mise à jour : 14:47
Le corps de l'enfant retrouvé ce matin dans la rivière Eure près de Chartres est bien celui du petit Christopher, 9 ans, disparu depuis le 29 octobre, a annoncé vendredi le parquet de Chartres.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/12/97001-20101112FILWWW00512-le-corps-de-christopher-retrouve.php
"Il est très vraisemblable qu'à l'issue, une autopsie sera pratiquée afin de vérifier les circonstances précises du décès" de Christopher, conclut le parquet.
Selon une source proche du dossier, le corps de Christopher portait les mêmes vêtements que le jour de sa disparition.
La mère de la victime, Valérie Robic, a immédiatement exprimé sa douleur et son intention de porter plainte contre le centre départemental de Champhol.
"J'avais espoir, je l'ai perdu pour toujours", a-t-elle déclaré à l'AFP, en larmes. "J'imagine qu'il a dû souffrir. On me l'a arraché définitivement, a ajouté la maman, qui avait été prévenue par la police. Mon fils n'avait rien à faire dans ce centre".
Le jeune garçon, présenté comme instable et hyperactif, avait déjà fugué à plusieurs reprises de ce centre, mais il avait à chaque fois été retrouvé sain et sauf rapidement.
Extrait de source http://www.lexpress.fr/actualites/1/le-corps-du-petit-christopher-retrouve-dans-l-eure_936118.html
De source http://www.leparisien.fr/reactions/faits-divers.php?article=petit-christopher-la-justice-privilegie-la-chute-accidentelle-12-11-2010-1146977&page=0#reaction_02
AFP, 15/11/2010 | Mise à jour : 17:48
Le petit Christopher, retrouvé mort vendredi dans une rivière d'Eure-et-Loir 15 jours après sa disparition, n'a pas subi de violences et s'est "très vraisemblablement" noyé par accident, a déclaré le procureur de Chartres citant les premières conclusions de l'autopsie.
AFP, 17/11/2010 | Mise à jour : 18:01, extrait
"L'analyse du bol alimentaire confirme des traces du repas pris le jour même au foyer par le petit Christopher", qui s'était enfui du Centre départemental de l'enfance de Champhol le 29 octobre vers 17h00, a déclaré Philippe Peyroux, procureur de la République de Chartres. "Cela nous permet de penser que ce petit garçon s'est noyé vraisemblablement dans l'heure qui a suivi son départ du foyer", a-t-il ajouté.