« Cali méro ca li méro... ou l'autruche ? | Petite bafouille au juge pour enfant » |
Ca chauffe encore et Yade s'est dite « choquée » ?
Qu'est-ce qu'au juste une « assimilation » ou un « amalgame » ? Quand deviennent-ils inacceptables ? Lorsqu'il y en a, qui les produit et où est leur terreau ? J'adore ce qui est souligné plus bas, par une dépêche AP et selon une source policière : « il y avait pourtant du monde dans le wagon mais personne n'a rien fait ».
Un violeur présumé remis en liberté
AFP, 16/10/2009 | Mise à jour : 12:02, extrait
Mis en examen mardi pour des viols répétés sur ses quatre nièces mineures, un homme de 53 ans, condamné par la cour d'assises de Nevers en 1987 pour des faits similaires, a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue, a-t-on appris ce matin de source judiciaire. Il a toutefois été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes. Selon le Journal du Centre, citant le Parquet de Bourges (Cher) où est installé le pôle d'instruction de la Nièvre, la condamnation de 1987 "ne figure pas (ou plus) au casier judiciaire" du violeur présumé.
Viol collectif dans un train de banlieue
AP, 14/10/2009 | Mise à jour : 16:11, extrait
Dix jeunes se trouvaient en garde à vue aujourd'gui dans le cadre de l'enquête sur le viol collectif d'une lycéenne de 18 ans, dans la matinée du 18 avril dernier dans un train de banlieue entre Poissy et Les Mureaux (Yvelines), a-t-on appris de source policière. Agés de 16 à 19 ans, les suspects ont été interpellés mardi matin aux Mureaux. De l'ADN prélevé sur la scène du crime et des images de vidéo-protection provenant de gares SNCF de banlieue ont permis aux enquêteurs d'identifier une dizaine de suspects. Certains sont déjà connus des services de police. Ils sont soupçonnés également d'avoir volé de l'argent et le téléphone mobile de leur victime. "Il y avait pourtant du monde dans le wagon mais personne n'a rien fait pour venir à son secours", souligne-t-on de source policière. Plusieurs suspects devraient être présentés jeudi au juge d'instruction de Versailles en charge de l'affaire.
«Choquée», Yade revient sur ses propos sur les élites
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
16/10/2009 | Mise à jour : 12:36, extrait
La Secrétaire d'Etat aux Sports explique qu'elle a été «instrumentalisée». Ses déclarations sur la coupure entre peuple et élites n'évoquaient selon elle que l'affaire Polanski et pas la nomination à l'Epad de Jean Sarkozy. Rétropédalage ? Rama Yade se dit vendredi dans un communiqué «profondément choquée» de l'interprétation de ses propos sur TV5. Jeudi, la secrétaire d'Etat aux Sports avait fait entendre une voix discordante, expliquant qu'il ne faut pas ignorer l'«émotion» dans l'opinion publique face à certaines affaires, ni donner le sentiment d'une «coupure entre les élites» et les «petits» qui pourrait «remettre en selle le Front national». En pleine polémique sur l'arrivée de Jean Sarkozy, le fils du chef de l'Etat, à la tête du conseil d'administration de l'Epad, les propos de la secrétaire d'Etat avaient été interprétés comme une critique de cette nomination. Faux, assure vendredi Rama Yade : ces propos évoquaient uniquement la défense du cinéase Roman Polanski, extradé aux Etats-Unis pour y répondre d'un viol sur mineure, par un certain nombres d'hommes politiques, dont le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. Mais pas du tout la polémique autour des écrits de ce dernier et encore moins l'affaire Jean Sarkozy. Une version qui pose question. Jeudi, sur TV5, Rama Yade avait en effet expliqué, parlant de cette dernière affaire : «Ce n'est pas encore fait. ...»
Marine Le Pen tacle Sarkozy sur Mitterand
AFP, 16/10/2009 | Mise à jour : 11:49
La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a estimé aujourd'hui que l'interview de Nicolas Sarkozy au Figaro montre que le président de la République "pense parfaitement" ce que le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a dit sur le cinéaste Roman Polanski.
"Nicolas Sarkozy pense parfaitement ce que M. Mitterrand a dit. M. Mitterrand s'est donc fait la voix de Nicolas Sarkozy lorsqu'il a dit que l'arrestation" de Polanski "était scandaleuse et que cette affaire n'avait pas de sens", a déclaré Mme Le Pen sur LCI. "C'est ce que confirme Nicolas Sarkozy, c'est encore plus grave donc que ce que je pensais."
Dans son entretien, Sarkozy a estimé que les poursuites de la justice américaine contre Roman Polanski pour viol sur mineur ne constituaient pas, 32 ans après les faits, "une bonne administration de la justice".
Marine Le Pen affirme également que les propos du chef de l'Etat assurant qu'il ne laissera "personne assimiler homosexualité et pédophilie", constituent "une diffamation". Elle indique n'avoir "jamais fait cette assimilation".
"Le signal qui a été donné par la présence de quelqu'un qui est aussi ambigu que M. Mitterrand au sein même du gouvernement me paraît être dramatique". "On a le sentiment depuis un certain nombre de mois que, encore une fois, il y a une caste de privilégiés qui s'autoprotège, qui se défend, qui peut tout se permettre et qu'en revanche, pour le reste du peuple, on applique les lois à la trique."
Confidentiel Un UMP critique l'Elysée
Le Figaro, 16/10/2009 | Mise à jour : 08:42
Chef de file UMP aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais, Thierry Lazaro critique l’Élysée, qui soutient la secrétaire d’État centriste Valérie Létard. «Je ne me laisserai pas piétiner. Je ne transigerai pas avec mes valeurs. Depuis quelques mois, on a le sentiment que la voix de l’UMP n’est plus ce qu’elle était, a-t-il lancé dans un meeting, en présence de Jean-François Copé, sous les applaudissements de 800 militants. Je veux bien accepter d’être numéro deux derrière Valérie Létard, mais à condition qu’on me donne des garanties, qu’on ne laisse pas toutes les places à la société civile et à la gauche !»
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(AFP) – Il y a 2 heures
PARIS — La secrétaire d'Etat française aux Sports, Rama Yade, a estimé vendredi que l'AFP avait instrumentalisé ses propos afin d'entretenir une polémique sur les ambitions de Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République, une accusation rejetée par la direction de l'AFP.
Mme Yade met en cause le titre et le contenu d'une dépêche de l'AFP rendant compte d'une interview diffusée mercredi à la télévision TV5, qui avait notamment porté sur la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public de la Défense (Epad).
Dans cette dépêche, l'AFP écrivait: "La secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade a souligné, à propos des polémiques sur les ambitions de Jean Sarkozy et sur les écrits de Frédéric Mitterrand, qu'il ne fallait pas donner à l'opinion le sentiment d'+une coupure entre les élites et les petits+".
Dans un communiqué diffusé vendredi, Mme Yade a assuré que ces propos avaient été tenus en réponse à une question sur l'affaire Polanski et qu'ils "portaient uniquement" sur le soutien controversé du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une vieille affaire de relations sexuelles avec une mineure aux Etats-Unis.
"Manifestement destiné à entretenir la polémique, il (le texte de l'AFP) traduit une instrumentalisation pure et simple", écrit Mme Yade.
Sur la radio Europe 1, elle s'est dite vendredi "scandalisée tout proprement par la dépêche de l'AFP", qu'elle a qualifiée de "mensongère".
"Il n'y a eu ni mensonge ni volonté d'entretenir la polémique. L'AFP a cité des propos de Mme Yade qui était interrogée sur la controverse autour de Jean Sarkozy", a répondu vendredi le directeur de l'information de l'AFP, Philippe Massonnet.
Voici le verbatim de l'interview de Mme Yade sur TV5:
RAMA YADE: "(...) Quant à cette affaire de Jean Sarkozy, ce n'est pas encore fait, l'élection a lieu le 4 décembre et ce sont les élus des Hauts-de-Seine qui portent la responsabilité de l'élire ou pas. Ils voteront en leur âme et conscience. Ce sont eux qui devront rendre compte devant leurs électeurs. C'est à eux de prendre leurs responsabilités devant cette situation".
QUESTION: "Vous pensez que rendre compte devant les électeurs, ça veut dire qu'il peut y avoir des conséquences défavorables vis-à-vis des électeurs?"
RAMA YADE: "On ne peut pas ignorer l'émotion que, au fond, une série de faits d'actualité ou de politique produisent sur l'opinion publique. L'affaire Polanski, et puis ensuite la polémique déclenchée sur les écrits de Frédéric Mitterrand interpellent quelque part dans l'opinion publique et moi je pense qu'il faut que nous soyons attentifs à cette opinion".
"Il ne faut ne pas donner le sentiment qu'il y ait une coupure entre les élites qui se protégeraient, pour lesquelles il y a une justice des puissants, et les petits, pour lesquels la justice est sévère."
Rama Yade rentre dans le rang
Le Parisien | 17.10.2009, 07h00, extrait
La jeune secrétaire d’Etat au Sport avait été la seule, au gouvernement, à émettre des réserves sur l’accession de Jean Sarkozy à la tête de l’Epad. Mais hier, elle a fait volte-face.
Un virage sur l’aile à 90 degrés. Après avoir fait entendre sa différence dans l’affaire Jean Sarkozy, Rama Yade jure désormais qu’on l’a mal comprise. Et qu’elle soutient au contraire, sans ambiguïté, le fils du président. Hier, la jeune ministre a même accusé l’AFP, l’Agence France Presse, de «malveillance» et de «malhonnêteté» à son égard.
«Je ne comprends pas, on a complètement déformé mes propos confie Rama Yade à notre journal. Je refuse d’être instrumentalisée dans une hystérie collective anti-Sarkozy. On cherche à polémiquer tous les jours, on cherche à inventer des histoires là où il n’y en a pas. Toute cette affaire me choque profondément.»
Très vite passé
Mais que veux-tu que j'y fasse
On en a marre de café
Et c'est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse
Couleur café
Que j'aime ta couleur café... Gainsbourg
Val-d'Oise : Rama Yade prête à déclarer forfait
Bruno Jeudy
Le Figaro, 26/10/2009 | Mise à jour : 11:16, extrait
Porte-parole de Valérie Pécresse pour les régionales, la populaire Rama Yade menace de tout plaquer. Elle n'a pas apprécié la proposition de sa chef de file, largement inspirée par l'Élysée, selon un proche de Pécresse. Il est de notoriété publique que Sarkozy supporte de moins en moins la turbulente benjamine du gouvernement. Rama Yade, seule ministre à prendre ses distances avec Jean Sarkozy, avant de corriger le tir, n'a pas que des amis dans les Hauts-de-Seine, notamment le couple Balkany. Elle a surtout détesté qu'une dirigeante UMP déclare qu'elle ferait plus «couleur locale» dans le Val-d'Oise. «C'est insupportable d'entendre que je serai la candidate des Africains», s'exclame Yade, qui s'oppose à une «candidature ethnique».
Déterminée encore une fois à tenir tête à l'UMP et sans doute au président, elle est prête au bras de fer. «Ils vont bien se rendre compte que ce n'est pas possible. Je ne peux pas quitter les Hauts-de-Seine», espère-t-elle. Dans l'équipe de Pécresse, on admet que la situation est «intenable». «Il faut que ça se décante lundi à l'occasion de la commission nationale des investitures. Le plus raisonnable serait que Rama soit numéro deux dans les Hauts-de-Seine derrière Santini», dit un membre du staff de Pécresse qui espère la clémence de l'Élysée. Mais Sarkozy préférerait voir en numéro deux Marie-Dominique Aeschlimann, l'épouse du député d'Asnières.
«Je n'ai rien à faire là-bas»
Dans le Val-d'Oise, l'hypothèse d'une candidature Yade a fait long feu parmi les élus. Pressenti pour être tête de liste, Axel Poniatowski la «comprend». Député de la 9e circonscription, Yannick Paternotte a appelé Rama Yade pour vérifier si elle avait l'intention de se parachuter chez lui. «Je lui ai dit non. En plus, la place est déjà réservée pour un copain (Geoffroy Didier, conseiller du ministre de l'Intérieur, NDLR). Je n'ai rien à faire là-bas», insiste-t-elle.
Rama Yade, qui a déjà dit non à Sarkozy en 2008 pour conduire la liste aux européennes en Ile-de-France, peut-elle récidiver ?
Nadine Morano à Rama Yade : "On se tait, ou on s'en va"
LEMONDE.FR avec AFP | 01.11.09 | 15h35 • Mis à jour le 01.11.09 | 20h53, extrait
Invitée sur Canal+, dimanche 1er novembre, la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, s'en est pris à l'attitude de sa collègue, Rama Yade, coupable à ses yeux d'accumuler publiquement les désaccords avec la ligne gouvernementale. "Lorsqu'on n'est pas d'accord, on fait un choix, soit on se tait, soit on s'en va", a-t-elle lancé.
[...] "OU ON FERME SA GUEULE, OU ON DÉMISSIONNE"
"Quand on n'est pas d'accord avec la politique menée par le gouvernement, c'est simple : 'ou on ferme sa gueule, ou on démissionne', vous connaissez l'adage", a-t-elle poursuivi, reprenant à compte l'expression de Jean-Pierre Chevènement. A noter que le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'était également opposé à cet amendement, demandant à ce qu'il soit supprimé lors du passage du texte au Sénat.
AFP, 02/11/2009 | Mise à jour : 19:31, extrait
La secrétaire d'Etat aux Sport Rama Yade a refusé aujourd'hui de s'abaisser au "niveau très bas" de Nadine Morano, sa collègue chargée de la Famille, qui lui a reproché la veille son manque de solidarité gouvernementale.
GOUVERNEMENT
«Se taire ou s'en aller» : Rama Yade choisit d'ignorer Morano
Le Parisien | 02.11.2009, 20h08 | Mise à jour : 20h32, extrait
Rama Yade refuse de s'abaisser au «niveau très bas» de Nadine Morano, sa collègue chargée de la Famille, qui lui a reproché dimanche son manque de solidarité gouvernementale. «En politique, on ne répond pas en descendant à ce niveau-là. J'ai une haute idée de la politique et ce n'est pas celle-là», a déclaré lundi sur RMC la secrétaire d'Etat aux Sport, à propos des critiques lancées à son encontre par Nadine Morano. «On se tait ou on s'en va» avait averti cette dernière, après que Rama Yade ait exprimé son désaccord à propos de l'amendement parlementaire voté, avec l'aval du gouvernement, sur la suppression d'avantages fiscaux à des sportifs de haut niveau.
Rama Yade refuse de "s'abaisser" au niveau de Nadine Morano
LEMONDE.FR avec AFP | 02.11.09 | 20h22 • Mis à jour le 02.11.09 | 20h32, extrait
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a aussi désapprouvé lundi l'attitude de Mme Yade, estimant qu'elle "va parfois un peu au-delà de la ligne". "Là, je pense qu'elle a eu tort sur un sujet, s'il a été arbitré, d'en remettre une louche", a-t-il dit, même s'il s'est lui-même prononcé en accord avec la secrétaire d'Etat "sur le fond" à propos de l'amendement controversé.