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Petite bafouille au juge pour enfant
Ajout du 17 au soir. Je suis allé faire un tour sur le parvis du Troca, à la fête de la misère, où j'ai pu discuter brièvement avec quelques personnages ou personnalités. La LDH pourrait être intéressée par ce billet-ci ainsi que par ce billet-là... voir par un peu plus, dans les différentes sections de ce blog ; on m'a déjà dit que son contenu n'est pas inintéressant. Le Défenseur des Enfants devrait connaitre mon blog. J'en ai tout de même profité pour glisser une carte de visite à Madame Dominique Versini. Ce matin même, je me référais encore à un rapport récent du Défenseur des Enfants lorsque je découvrais une sorte de critique d'une décision de justice américaine. Je pense que ATD Quart Monde ainsi que Monsieur Martin Hirsch trouveront quelques opinions ou points de vues et quantités d'informations utiles dans mon blog, par exemple, ces quelques extraits de la revue de l'AFMJF, plus particulièrement, cette référence là. Le contenu de la revue Société Civile de janvier 2005 devrait être connu. Ce genre de recueil est peut être plus utile. La section Epilogue ou même ce blabla là devrait suffire à démontrer combien il est facile en France de faire placer un enfant, puis de toujours proroger ensuite la mesure. Les outils sont des plus variés, mais certains discours semblent souvent être si similaires... Je n'attends pas de retour particulier ; le placement de Justine est une affaire dite « privée ». Par contre, je pense que quelques personnes à qui j'ai parlé aujourd'hui sauront s'inspirer et exploiter ce qui est publié par ici ? Une personne a levé les yeux et a pris très peur pour moi lorsque j'ai parlé de tout ce que j'ai déjà envoyé au château ou à sa chancellerie ; je lui ai répondu que je n'ai rien à redouter car je suis très officiellement et définitivement débile, la Cour confirmait, fin mai dernier : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre ».
Ajout du 18. Je me relis et je ne vois pas quoi ajouter d'autre hormis, encore une fois, Fuck You (mais very much).
Ajout du 19. Ces deux billets sont aussi susceptibles de retenir l'attention de ATD-Quart Monde : Très cher divorce... ou « Silence, on souffre » et « La police des familles », c'est concret et confirmé par Morano ? On attend maintenant l'issue à la crise, puis des jours meilleurs. D'ici là, Un mode d'emploi du blog pourrait servir également.
Du 19 encore... Ce matin, j'ai appelé M. Roth, des services AEMO de l'ARSEA Oswald, je n'avais pas la moindre nouvelle de ses services. Je l'ai informé que j'ai finalement opté pour la voie de l'outrage de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République Française. Après quelques Fuck You (very much) suivis d'un envoi de suppos au château, des laxatifs, ce devrait être suffisant, l'outrage est-il avéré ? Qu'en pensera l'UMP ?
Je pense que je ne vais pas changer grand chose à ce qui suit. Je vais encore attendre quelques jours, y réfléchir un peu, me relire, puis très certainement copier/poster ce qui suit. Si je change ou ajoute quelque chose à cette lettre ouverte, j'aviserais. Mais je crois qu'il est inutile de trop en faire, seul des pros ou des initiés y comprendront quelque chose, or ils ne font aucun commentaire... auraient-ils la trouille ? Il faut admettre que ce qui arrive au chef Jean-Hugues Matelly n'est pas très rassurant. Ces derniers temps, on parle aussi de plus en plus fréquemment de maltraitance de personnes âgées ou vulnérables, ce n'est pas très rassurant non plus. Une opinion de Brazelton et Greenspan de 2001 pourrait même faire rire ou ricaner frémir : « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui se trouveront replongés dans ces environnements impersonnels qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Ah, ces récits noirs ou Loup... Qui es tu ?... Les requins sont à peine plus loin, un dauphin vient de nous en parler. Par chance pour lui, ce poisson là, élu et « pré-désigné », a un super comité de soutien mais aussi un hyper papa vu à la télé qui ont le droit de le défendre. C'est ça, la démocratie, et ce qui est juste et bon, nous dit-on. J'ai des doutes.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dossier ...
Assistance éducative
Brouillon de lettre ouverte
Monsieur le juge pour enfant,
Par votre correspondance du 21 septembre dernier, j’ai le sentiment que vous me suggériez de ne plus vous solliciter, d’attendre le mois de décembre et une improbable audience, à la cour d’appel de Versailles. Il me semble que vous m’avez fait parvenir votre correspondance alors que ma fille Justine ou Maître Delphine Roughol, son avocat, venaient de vous communiquer eux même des éléments dont je ne connais pas la teneur.
Depuis, j’ai téléphoné aux services AEMO de l’ARSEA Ostwald et j’ai alors pu discuter longuement avec Monsieur Roth, un responsable. Ces services ont été priés de vous communiquer une note d’information. Je crois cependant que pour les parents, la représentation n’est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
Vous pouvez déjà savoir que j’ai fait appel de votre décision du 21 septembre. A ma demande, cet appel devrait être joint à celui interjeté contre le jugement rendu le 16 juillet dernier, par le juge pour enfant de Nanterre. En effet, prochainement, à la cour d’appel, je souhaite pouvoir débattre de l’ensemble des éléments qui ont été portés à votre connaissance, jusqu’à cette date du 21 septembre dernier.
J’aurai préféré faire un appel partiel mais ce n’est pas possible, la loi – ou cette infra-justice pour les mineurs ? – ne le permet pas. J’ai donc « fait appel ».
Dans ce cadre, je vous informe que je souhaite votre accord et la possibilité de consulter à nouveau le dossier de Justine, de préférence vers la fin ou à partir du 23 novembre prochain. Ci-joint, un Cerfa dument rempli à ces fins.
Dans votre correspondance du 21 septembre, vous m’écriviez aussi et me confirmiez bien que « j’exerce » toujours l’autorité parentale sur ma fille Justine. Pendant plus de trois ans, Justine avait comme disparue ; mes enfants, ma compagne et moi avions fourni des efforts considérables pour que nous puissions renouer et passer cet été en famille, dans de bonnes conditions. Cet été, nous pensions encore qu'il pouvait bientôt suivre une main-levée de la mesure de « placement » de Justine.
Je souhaite rappeler maintenant que depuis plusieurs années déjà, Justine a un juge pour enfant, un juge des tutelles, un ministère public, un corbeau, des kapos, des travailleurs sociaux, des psychologues, un cafard, un avocat et même un pasteur qui lui sont tous très dévoués. Je vous informe que, très récemment, Justine ne parraissait toujours pas avoir un médecin ; je crois qu'elle n'en a plus vraiment depuis son « placement » à l'OSE France, qui lui profitait tant.
Vous trouverez aussi, ci-joint, une correspondance qui parvenait il y a peu au juge des tutelles. Cette correspondance pourrait vous surprendre mais ce ne sont que des éléments anciens et connus de l’institution judiciaire, de longue date.
Ci-joint, vous trouverez aussi une correspondance qui vient de parvenir à l’Elysée, à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République Française. Cette correspondance pourrait surprendre également mais l’Elysée connaît depuis très longtemps ma plume ou ma carotte et mes « comportements ».
Vous me suggérez donc d’attendre d’être enfin reçu et « entendu » par la cour d’appel, sa chambre des créatures inférieures mineurs. Je crois que vous connaissez les travaux de Jacques Donzelot et de Irène Théry. L’affaire dite d’Outreau a aussi fait couler beaucoup d’encre ; vous pouvez aussi connaître certains travaux de la Mission de recherche Droit et Justice ; d’autres travaux et publications tels que ceux de l’Inserm ou du CNRS sont parfois plus confidentiels ou méconnus. Il y a peu, la Cour des comptes rendait un rapport public, « La protection de l’enfance », jugeant manifestement ce dispositif « insuffisant ». Mi septembre dernier, une Directrice départementale de la PJJ se jetait par la fenêtre, nous avons entendu parler un peu de maltraitance institutionnelle. Je vais bientôt aller plaider à la cour d’appel de Versailles tout en connaissant très bien ses usages et en sachant moi aussi parfaitement que cette voie de recours ou de Justice est réputée illusoire ou inaccessible aux parents d’un enfant « placé ».
D’autre part, je vous informe qu’au mois de décembre, à l’occasion de la fête de la circulaire Chaumié, après quelques citations et tout en me référant explicitement au dossier d’assistance éducative de Justine tel que construit en 6 ans par la « Dass », je vais réactualiser une image d’il y a un siècle. En pièce jointe, une caricature que je publiais en octobre 2008 ; toute ressemblance ne saurait être que fortuite. Je pense que la nouvelle caricature que j’ai l’intention de publier en décembre prochain s’inscrira bien dans le prolongement de l’affaire Finaly. Certains se souviennent encore de ce « sauvetage » d’enfants, une affaire qui s’était déroulée de 1945 à 1953, elle avait fini par diviser la France. En avril 2008, Charlotte de Turckheim affirmait que cela « lui rappelait l'Arche de Zoé ».
Mais avant de publier cette nouvelle caricature, vers le 20 novembre prochain, je devrais être dans Paris avec un mégaphone, pour la grande fête des 20 ans de la CIDE. L'an dernier, à l'occasion de la grande fête du soixantenaire de la DUDH, j'organisais un autodafé d'ouvrages de Dalloz et de l'Unicef; en contrebas de la BNF, à Paris. Je parle depuis quelques mois de l’incurie crasse de l’administration judiciaire française et, depuis peu, je n’hésite plus à parler aussi parfois de tromperies, d’escroqueries et même de pédopornographie judiciaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le juge pour enfant, en l’assurance de ma plus haute considération.
Ne pas savoir imaginer dans les bornes du réel est un art • Nihil Messtavic
Ajout du 17, en tout début d'après midi.
Bonjour,
Vous et Jean, l'enfant "pré-désigné", allez adorer mon
dernier billet, cette "Petite bafouille au juge pour enfant".
Fuck you, very much, cause...
Bien cordialement
Bruno Kant
http://justice.cloppy.net
Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 17 octobre 2009
J'ai également infomé l'avocat de ma fille, Maître Delphine Roughol. Elle n'aura donc pas de surprises lorsqu'elle retournera consulter le dossier.
Bonjour,
Pour information, j'écris au juge pour enfant de Nanterre. Ma
bafouille à son attention est publiée ici: http://justice.cloppy.net
Bien cordialement
Merci Bruno Kant,
Votre message a été envoyé.
3 commentaires
Conférence, lundi, 19 octobre 2009
Quel avenir pour la pauvreté?
Le Temps
Du 20 au 23 octobre, experts et spécialistes de la pauvreté se retrouvent à Genève à l’occasion de la 42e session des Rencontres internationales. Trois jours de conférences publiques pour appréhender les nouveaux défis du monde contemporain.
Le monde affronte une crise qui le frappe avec d’autant plus de force que la vague de globalisation des deux dernières décennies a multiplié les déséquilibres: chômage de masse, fluctuations des marchés, conflits armés. Comprendre et examiner les enjeux futurs de la pauvreté, tel est l’objectif de la 42e session des Rencontres internationales de Genève du 20 au 23 octobre. Trois jours de conférences publiques et de tables rondes, où experts, sociologues et savants examineront cette problématique pour offrir un éclairage sur les nouvelles inégalités entre pauvres et riches, tout en abordant la question africaine, ainsi que les liens entre démocratie et paupérisation.
En présence de Philippe Burrin, président des Rencontres internationales de Genève, Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et ancien président d’Emmaüs France, François Bourguignon, ancien vice-président de la Banque mondiale et Paul Collier, directeur du Centre d’étude des économies africaines de l’Université d’Oxford, prendront entre autres la parole.
Politique
EPAD: l'épisode est clos, estime Martin Hirsch
AP | 23.10.2009 | 09:10, sur Nouvel Obs
Le haut commissaire à la Jeunesse Martin Hirsch a jugé vendredi que Jean Sarkozy avait renoncé à briguer la tête de l'Etablissement public de la Défense "dans la dignité", soulignant que cela "clôt un épisode qui occultait beaucoup de choses".
"Il a renoncé dans la dignité, ça avait un certain panache", a-t-il observé sur RTL. "Je pense que ça clôt un épisode qui occultait beaucoup d'autres choses".
"Ça perturbait tout", a renchéri Martin Hirsch. "La semaine dernière, c'était la semaine du refus de la misère", et "on préférait m'inviter pour parler de Jean Sarkozy" plutôt que "des chiffres de réduction de la pauvreté".
Interrogé sur les déclarations du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, pour qui la presse cherche à "détruire" le président de la République, il a dit ne "pas du tout" partager ce jugement.
"La presse fait son travail. Quelquefois, c'est désagréable", "mais je ne pense pas que ce soit un complot", a déclaré celui qui est également haut commissaire aux Solidarités actives.
"Il y a un jeu politique, dans lequel je ne me sens pas à l'aise", a-t-il confié. "Regardez ce matin sur les termes, si on dit 'c'est un recul', alors tout d'un coup, ça veut dire qu'on est quelqu'un de gauche. Si on dit 'c'est un courage', on est quelqu'un de droite". AP
Politique | 23/10/2009 - 08:09, sur le JDD
Hirsch: "La presse fait son travail"
Le haut commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a estimé vendredi sur RTL que la "presse fait son travail" même si le "jeu politique" qui en résulte ne le rend pas forcément à l'aise. Alors que ce "jeu" semble être pour les diverses forces politiques l'occasion de "faire tomber l'autre", Martin Hirsch avoue ne pas "avoir honte d'y participer." Ses déclarations sont en décalage avec des membres du gouvernement ou de la majorité qui accusent la presse de se déchaîner contre Nicolas Sarkozy ou de créer des polémiques.
Mots clés : Réforme constitutionnelle, Défenseur des enfants, Défenseur des droits, SÉNAT, Jeannette Bougrab
Par Sophie Huet
03/06/2010 | Mise à jour : 08:45, extrait
La révision constitutionnelle de juillet 2008 instaure un Défenseur des droits, remplaçant le Médiateur de la République. Il doit intégrer, notamment, le Défenseur des enfants. Contre le gouvernement, des amendements l'ont exclu du périmètre du Défenseur des droits.
La bataille autour du Défenseur des droits, qui doit remplacer plusieurs institutions indépendantes, a commencé mercredi soir au Sénat, sous le feu roulant des critiques de l'opposition, la présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, promettant de son côté de mener un combat de «tigresse».
La suite: http://www.lefigaro.fr/politique/2010/06/02/01002-20100602ARTFIG00704-le-senat-veut-sauvegarder-le-defenseur-des-enfants.php